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Bonjour Xavier bonjour à tous Désolé je ne connais aucun des noms que tu as cités. Bon nombre ont dû faire comme toi et je les comprends piquer la rouille et étaler la peinture grise n'est guère folichon. A propos de rouille, mon 2èm jour à bord on me met dans les mains une grosse brosse métallique fonctionnant à l'air comprimé sans plus d'explications. j'appuie sur la poignée et par la puissance la machine m'échappe, arrache mon pantalon de treillis et me fait une belle plaie sur la cuisse. Rien de bien grave mais un treillis neuf et interdit de baignade pendant 15 jours, c'était l'apprentissage Je vais scanner des photos avec des noms et les poster au plus vite. Très bonne journée. Amitiés.
BONNERUE Daniel, Matelot, Jean-Léon, Xavier MONEL, Christian Suné et pinçon michel aiment ce message
une grosse brosse métallique fonctionnant à l'air comprimé sans plus d'explications.
J'ai connu ces brosses actionnées par de l'air comprimé. Dangereuses évidemment dans les mains d'un "apprenti" et qui doivent faire l'objet d'un apprentissage préalable pour éviter au mieux tout accident. Port de gants, lunettes etc... Même chose pour les marteaux-piqueurs pneumatiques.
Dorénavant, on vit dans un monde où la pizza arrive plus vite que la police.
BONNERUE Daniel, Matelot, Xavier MONEL, Christian Suné et pinçon michel aiment ce message
Hello Dans mon cas ,il s'agissait d'une brosse rotative grande comme une assiette à dessert,j'ai utilisé aussi le marteau à aiguilles beaucoup moins dangereux mais qui faisait un boucan d'enfer.
BONNERUE Daniel, Matelot, Jean-Léon, jobic, HèmBé43, Christian Suné et pinçon michel aiment ce message
Oui Olivier, les souvenirs reviennent, il y avait bien la brosse rotative et aussi le marteau à aiguilles qui rendait sourd pour un moment car les casques...
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BONNERUE Daniel, Matelot, Xavier MONEL, Christian Suné et pinçon michel aiment ce message
JEAN LEON le marteau pneumatique, était indispensable pour le bon entretient du bâtiment. Nôtre ami JOËL vas être heureux pour la tenue de sécurité. J'ai quand même les bottes .
BONNERUE Daniel, sad5, takeo, VENDEEN69, CPM73, Xavier MONEL, Roger Tanguy et aiment ce message
A mon avis, ce qui rendait la silhouette des rapides gracieuse, c'était l'absence de teugue, le flush desk. Mais il me semble (pour avoir vu Le Normand faire route à côté de nous), que de ce fait le pont était mal protégé des vagues, et qu'il n'y avait pas besoin d'une mer très forte pour qu'il soit balayé par l'eau . On se sentait plus au sec sur un EE.
Pour ce qui est de la rouille, la brosse métallique ça peut être également dangereux au bout d'une perceuses électrique. Le marteau pneumatique à aiguilles, c'est bien, mais à condition que la tôle soit encore assez épaisse ! J'ai entendu dire (mais c'est peut-être une plaisanterie) que la tôle des ER était un peu juste en épaisseur, et qu'il ne fallait pas trop piquer...
BONNERUE Daniel, Matelot, Jean-Léon, CPM73, Xavier MONEL, Christian Suné, pinçon michel et Hunault olivier aiment ce message
J'ai entendu dire (mais c'est peut-être une plaisanterie) que la tôle des ER était un peu juste en épaisseur, et qu'il ne fallait pas trop piquer...
Ce n'est pas impossible même si mon expérience des ER est mince. Mais sur certaines vieilles bailles (comme le PA Béarn) il était interdit de piquer la rouille en certains endroits. J'ai vu aussi l'arsenal souder des plaques sur les parties les plus malades.
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BONNERUE Daniel, Matelot, J-L-14, Xavier MONEL, Christian Suné et Hunault olivier aiment ce message
Bonjour Phirou C'est vrai que ces ER avaient belle allure et par grosse mer quand l'avant plongeait la passerelle était submergée,c'était très impressionnant. concernant l'épaisseur de la tôle je n'ai jamais entendu de remarques même si au poste 4 ,à l'arrière quand la mer tapait on sentait bien que ce n'était pas très épais. Bonn soirée.
BONNERUE Daniel, Matelot, Jean-Léon, Xavier MONEL, Christian Suné et pinçon michel aiment ce message
Merci pour vos témoignages. L'impression que j'ai, c'est que les ER étaient des destroyers de la Seconde guerre, à peine modernisés. Mais comme notre marine n'avait plus rien ou presque en 1945, c'était déjà beau d'avoir en 10 ans réussi à reconstituer la flotte.
Matelot, Xavier MONEL, Christian Suné, pinçon michel et Hunault olivier aiment ce message
les E.R. pour beaucoup avaient été construits @ Lorient, la Seyne, Nantes ou st Nazaire, et je crois payés par les états unis, en fin de vie beaucoup ont été rendu @ la marine Américaine qui elle en a coulé certains( beaucoup!!!)il yen avait 17, très peu ont été déconstruits.
Un sous-Marin pour une baleine, c'est un gros suppositoire ! (Jean Carmet)
Matelot, Xavier MONEL, Christian Suné et Hunault olivier aiment ce message
Un SM de la machine m'avait raconté que sur un ER par gros temps, comme il fallait passer par l'extérieur pour regagner les postes, les mécanos avaient fait deux quarts consécutifs, jusqu'à ce que le temps se calme. Je ne sais pas si c'était sur le Normand. Et certains rapides ont peut être été modifiés lors des refontes ? Assez curieux que l'on n'ait pas pensé à ce "détail" lors de la conception. Sur la Saône, il fallait aussi passer par l'extérieur pour aller de l'avant vers le château arrière, où se trouvait la cafet. Mais on pouvait emprunter le pont pétrolier, qui était sous le pont principal.
Matelot, Jean-Léon, CPM73, Xavier MONEL, Christian Suné et pinçon michel aiment ce message
Hello sur le Normand on sortait bien de la coursive sur le pont milieu face au BM et il fallait faire environ 25m sur pont côté tribord pour accéder aux postes 4 et 5 ,le5 étant celui des QM1. C'était souvent compliqué parfois dangereux,j'ai quelques fois entendu la sono annoncer qu'il était interdit de sortir sur le pont mais je n'ai jamais entendu parler de quart doublé.
Matelot, Jean-Léon, CPM73, Xavier MONEL, Christian Suné et pinçon michel aiment ce message
Je n'ai pas eu le privilège de manier le marteau pneumatique à piquer la rouille puisque j'étais déjà officier quand j'ai navigué sur le Rhône, mais je me souviens qu'il était impossible de travailler au bureau logistique lorsqu'une corvée de piquage intervenait sur le pont juste au-dessus. Infernal ! Je reviens sur la belle photo publiée sur le post 657 de Bernard : je suis intrigué par le panneau en arrière plan : Valeur et Discipline. Dans mes souvenirs, les quatre mots de la devise : Valeur, Discipline, Honneur, Patrie, figuraient toujours sur quatre panneaux différents. Or la photo de Bernard montre que ce n'est pas vrai.
Matelot, Jean-Léon, CPM73, Xavier MONEL, Christian Suné, pinçon michel et Hunault olivier aiment ce message
Les plaques HPVD sont généralement séparées en quatre effectivement mais il y a des exceptions comme sur la Jeanne qui n'en portaient que deux. C'était aussi appliqué sur certains navires de la IIeme GM ( ex corvette Lobelia qui les avait prélevées sur une unité FNFL hors service). En fait, il n'y a pas de règles strictes, tout est fait dans le chantier constructeur, mais l'Honneur est toujours associé à Patrie etc et peut-être placé à l'avant comme à l'arrière .
Matelot, Jean-Léon, CPM73, Xavier MONEL, Christian Suné, pinçon michel, Chabot et Hunault olivier aiment ce message
Les différents échanges concernant nos vieux rapides sont intéressants mais il convient de remettre les choses au clair car on mélange PAM, Plan Marshall etc qui appartient à qui? . Bref, je viens de retrouver un texte d'époque qui définit bien ce sujet
LES CONTRATS OFF SHORE COMMERCIAUX Ces contrats portent sur des matériels dont l'acquisition n'est pas prévue dans le budget de défense nationale voté par le Parlement. Ce sont des commandes passées par le gouvernement des U.S.A. au gouvernement français qui passe lui-même un marché avec une entreprise française. Les matériels objets de ces commandes sont attribués par les États-Unis à des pays […] au titre de l'Aide Mutuelle (P.A.M.) ou restent propriété du gouvernement des États-Unis. Les bâtiments construits à ce titre en France ne sont donc pas nécessairement destinés à la Marine française. En ce qui concerne la Marine, les commandes passées à la France au titre des contrats off shore commerciaux sont actuellement les suivantes : 1952 : 7 escorteurs de 1250 tonnes type E 52 (baptisés E 5 à E 11). 9 patrouilleurs de 325 tonnes baptisés P 1 à P 9. 5 gabares (mouilleurs de filet) de 700 tonnes baptisées G 1 à G 5 et auxquelles les noms suivants ont été récemment attribués : Scarabée, Grillon, Criquet, Fourmi, Cigale. 1953 : 1 gabare de 700 tonnes, baptisée G 6. 16 dragueurs de 400 tonnes, type SIRIUS, baptisés D 18 à D 33. 1 dragueur côtier de 300 tonnes, type AMS américain, baptisé DB 1.
La valeur totale de ces commandes est de 108 millions de dollars US, soit 37 814 millions de francs. Une partie de ces bâtiments seront en principe attribués à la France : une seule attribution est en principe définitive jusqu'à maintenant. C'est celle des 5 gabares (G 1 à G 5) de la tranche off shore 1952.
LES CONTRATS OFF SHORE TYPE LISBONNE Ce sont des contrats spéciaux par lesquels le gouvernement des États-Unis prend à sa charge le financement de commandes déjà passées par la Marine française dans le cadre des autorisations de programmes votées par le Parlement ; les matériels objets de ces commandes sont automatiquement remis à la Marine française après livraison. C'est donc une aide purement financière qui n'ajoute rien à l'ensemble du programme envisagé par la défense nationale. Les contrats de ce type concernent, pour la marine, une fraction de bâtiments du programme naval : — partie de l'artillerie de certains escorteurs ; — munitions ; — matériel radio ; — coques de 4 escorteurs type E 50 ; — 15 dragueurs de 400 tonnes, type SIRIUS. Au total, leur valeur s'élève à 53,6 millions de dollars US, soit 18 780 millions de francs. En conclusion la répartition des 18 ER est la suivante: 4 E50 Corse à Bordelais nous appartenant sauf la coque off shore type Lisbonne 11 E 52 A (du Normand au Béarnais) dont 7 au titre off shore commerciaux 3 E 52 B Alsacien, Provençal et Vendéen, ultime version nous appartenant
Concernant le passage par l'extérieur par gros temps, la coursive était continue sur les E 50 et E 52 B mais pas sur les E 50 A, principalement du à la disposition des TLT
criard, Matelot, gilbert kerisit, sad5, alain EGUERRE, boboss, PICCOLO et aiment ce message
L'impression que j'ai, c'est que les ER étaient des destroyers de la Seconde guerre, à peine modernisés.
Pour s'en convaincre, voir ou revoir: Torpilles sous l'Atlantique que je ne me lasse pas de regarder On peut également comparer nos avisos à des ER modernisés
''Chaque époque a ses certitudes et le présent est parfois prétentieux quand il juge le passé'' (Nicolas Beuglet)
Matelot, CPM73, rene.lanciers, Xavier MONEL, Christian Suné, pinçon michel et Hunault olivier aiment ce message
Salut Merci pour ces informations,je savais vaguement que nos ER avaient été construits grâce aux USA mais j'ignorais tout des conditions. Bonne journée.
Matelot, jobic, alain EGUERRE, CPM73, Xavier MONEL, Christian Suné et pinçon michel aiment ce message
Bonjour, les anciens du "Normand", des ER, et autres. Pour en revenir au "Normand" ; effectivement, il n'avait pas de coursive centrale. Ainsi, pour aller du bloc passerelle, au poste des choufs, tout à l'arrière ; il fallait faire le trajet à découvert. C'était extrêmement périlleux, par grosse mer. J'en ai fait l'expérience, une nuit, en 1963, au large de St Florent ; je n'ai dû mon salut qu'à la ligne de vie... Mais j'ai déjà raconté cette aventure sur mon site dédié au "Normand". Cordialement. Xavier
Matelot, alain EGUERRE, CPM73, rene.lanciers, KLETKE, Christian Suné, pinçon michel et Hunault olivier aiment ce message
Re- Le Normand , en 1957/ 58 ? quel que part du coté de Gibraltar, un moment sympa bien entouré mais que sont -il devenus ? , je pense à mon vieux copain jurassien Pontarollo qui était embarqué avec moi à cette époque je te salue ! Amitiés marine Yves
La vie ressemble au festin de Damoclès, l'épée est toujours suspendue ! (Voltaire)
Matelot, framery, alain EGUERRE, PICCOLO, Roger Tanguy, Christian Suné, pinçon michel et aiment ce message
par 
Jobic,pour le partage des ces précisions importantes sur nos E.R. 
