1975,Victor Schoelcher,navigation autour des Comores qui sont en pleines crises d'identité et Mayotte qui veux rester Française.
Un message tombe: veuillez rallier Port des Galets à la Réunion, faites le plein de vivres et combustibles pour une EVASAN (lire évacuation sanitaire) aux iles Kerguelen.
Pendant que l'équipage embarque les vivres, non seulement pour nous, mais aussi pour les résidents de la mission, les bouchons gras embarquent le combustible.
Le lendemain de la réception du message le TOTOR appareille vers le soir.
Cela faisait quelques heures que nous faisions route au sud, nous avons fais demi tour.
En effet le combustible qui avait été embarqué n'était pas le bon. Ils avaient mis du mazout à la place du gazole.
Pour embarquer c'est chose facile la consommation normale se faisant en naviguant, mais pour le sortir? avec des camions citernes sur le quai, les mêmes qui nous avaient fais le plein faisaient le vide...
Nous avons du refaire le plein avec du gazole et le départ a été retardé de trois jours.
Nous avons bénéficier d'un temps de curé, un pôt monstre.
2ème anecdote, il nous était imparti de récupérer un adjudant chef de l'armée de l'air qui, opéré sur place en liaison avec le Val de Grace à Paris,et dont l'état de santé n'exprimait pas de raisons d'etre satisfait, il a donc été embarqué une caisse avec un cercueil dedans.
Lors de notre retour à la réunion, l'adjudant chef fragile et pas dans une forme éblouissante, mais vivant descend sur le quai et s'asseoie sur la caisse dans l'attente des infirmiers qui terminaient les papiers avec ceux du bord.
Il n'a jamais su qu'il c'est aasis sur son cercueil.