Trés bien résumé Jean-Claude, on voit que tu le revis !.. cet aprés-midi j'essaierais de parler du radio-sondage. A+ - Laurent

JC est la mémoire vivante de muru et de fangataufa, bravo !!!!

Bonjour tous
Sympa les témoignages c'est supperbe encore une fois bravo.
Que de précisions ont reconnait les professionnels
Aujourd'hui même si il y a une vie après l'armée ces expériences
ces responsabilités ne vous manquent pas.
Pendant la période ou j'étais au Gambier Novembre 1967 à Avril 1968 je suis allé plusieurs fois a Taku
Ou était le cotal quelqu'un se rappelle?
Lorsque la station météo de Totégegie a été installé sur l'atoll
celle de taku a été fermée
plus
salut
nakoda

A Taku le cotal était à 135 m d'altitude sur la colline en bout de piste
direction Rikitea..
Va dans le post " les iles de la Polynésie Française j'y ai mis des photos de Taku et Rikitea...
2 ème semestre 67 j'étais à Taku...pour aller ensuite à Hao
pendant la 1ère période de tirs...68
Anecdote pendant le tir Canopus la population des Gambier était regroupéee dans l'abri Panz ,une jeune Dame y a accouché d'un petit garçon aussitôt prénommé CANOPUS....

Bonjour

Dit moi jean claude cela n'a pas du être une partie de plaisirs
de crapahuter le radar Cotal la-haut

Même tracté grace au Dolly le timon de remorquage connaissant le chemin
de muletier pour allez là-haut eh bien

et cela tu connais ou vous connaissez?
http://www.moruroaetatou.org/index.php?option=com_content&task=view&id=28&Itemid=71

Ce samedi 2 juillet 1966, la Polynésie française entrait dans l’ère nucléaire. A 5 h 34, depuis son PC sur le navire amiral de la Force Alfa, le De Grasse, le général Thiry donne le signal « 10, 9, 8, 7, … feu ». C’est « l’heure H ». La bombe Aldébaran explose depuis Dindon, à l’extrémité ouest de Moruroa. Sa puissance est de 28 kilotonnes, soit deux fois la puissance de la bombe d’Hiroshima.
Depuis le porte-avion Foch quelques élus Polynésiens invités regardent le champignon se déployer dans le ciel. Mais, autour de Moruroa, les vents tournent dans la mauvaise direction et le nuage radioactif part en pleine direction de l’Est, en direction des Gambier.
Depuis Mangareva, l’île principale des Gambier à 400 km de Moruroa, John Taroanui Doom qui sert d’interprète au ministre de la France d’Outre-Mer, le général Billotte accompagné de quelques élus polynésiens, s’étonne : « On s’attendait à voir un beau champignon, et nous avons vu un nuage tout effiloché ! »
A la tombée de la nuit, à Mangareva, depuis la station météo de Taku qui fait face à la direction de Moruroa, les techniciens militaires s’affolent : le nuage vient droit sur les Gambier et la radioactivité commence à dépasser largement les prévisions. Le général Thiry et la hiérarchie du « De Grasse » sont alertés. Le « grand patron » des essais décide d’envoyer un bâtiment spécialisé dans les mesures biologiques, « La Coquille ».
Le 3 juillet au matin, à Mangareva, le ministre et les « personnalités » ont été mis au courant de la situation. Mais le ministre aurait été trop bavard. Les rapports militaires « secrets » mentionnent la seule consigne qui doit être suivie : « le silence » ! Alors, ce matin du 3 juillet, l’hydravion « Catalina » approche du quai de Rikitea et embarque les « officiels » pour Tahiti. Les 470 Mangaréviens resteront seuls dans leur univers contaminé. Le tama’ara’a prévu fut annulé.


Le 6 juillet, La Coquille entre dans le lagon des Gambier pour trois jours. Les marins et experts du Service Mixte de Contrôle Biologique (SMCB) se répandent sur Mangareva pour récolter des échantillons de végétaux et d’eau. Le médecin du bord, le Docteur Millon, note avec précision dans son rapport, retrouvé trente ans plus tard, les chiffres de la radioactivité des aliments des Mangareviens, salades, eau, légumes… La contamination de Mangaréva était, ce jour-là, plusieurs centaines de fois celle qu’on mesure aujourd’hui dans la zone interdite autour de Tchernobyl !
Le Docteur Millon et le pacha de « La Coquille » donnent leurs ordres à l’équipage : « Silence le plus absolu. Rassurez les locaux. Cependant si vous parlez de ce qui s’est passé, il y a 45 ans de prison à la clé. » Un conseil de médecin, cependant : « Quand vous serez à terre, ne buvez que du Fanta… Ne mangez que des boites fermées ».

Bonne lecture
des commentaires
salutations
nakoda 115 émé CMGA Totégégie 1967 1968

Jc tu te rappelle des noms des messages de compte rendus de sondage ? je crois que c'etait "Pilot " et Pimoi" tu confirmes ?

Bin oui...JEsuis arrivé le 1 er Août 66 à Taku par Catalina après les 1ers tirs à Reao....
A Taku je vivais chez l'habitant avec poissons quotidiens ,de tps en tps du cochon local , les légumes et fruits du coin..
J'y suis resté jusqu'enfin octobre 66 pour rentrer en métropole par le Foch avec 2 mois de repos de site cumulés par obligation dans le baba...
Reour Gambier le 27 mai 67 pour de nouveaux tirs...
Il paraît aussi qu'on a été copieusement arrosé à Tote en 70..J'étais allé faire un aller retour avec le boston sur Rikitea sous la pluie dense le lendemain d'un tir et le soir le SMSR n'avait pas le message type on avait encore ramassé..et moi sous la pluie...
De toute façon j'ai participé à tous les tirs de 68..
Puis à Muru en 70 /73/74
A Tote en 70
Soit en tout 42 tirs atmosphèriques
Plus certains Avec le Charner en 76/77/78 mais je ne sais pas combien...
Pour l'instant pas de problème de santé apparent...
Pourvu que ça dure.....

Facilelavie il me semble que le pilot était pour les petits sondages..
Demande à Maréchal car là j'ai un trou...

J'y suis resté jusqu'enfin octobre 66 pour rentrer en métropole par le Foch avec 2 mois de repos de site cumulés par obligation dans le baba...
Tu te rappelles sans doute le passage au large de Rio non stop!
Tiens ca me rappelle un truc , moi aussi les jours de conges non pris j'ai du me les mettre ou je pense.. pour d'obscures raisons , a oui je me rappelle le cours j'ai fait le cours des choufs dans la foulee
Ce forum a le don de reactiver les neurones
Claude

Dis moi Jean Claude sur le croiseur De Grasse, à l'époque il y avait à l'arriére un petit hangar avec une installation pour lancer des ballons, servaient ils pour la météo ou pour une autre utilisation
HATOUP

La Marine économisait ainsi des billets d'avion les volontaires campagnes Foch étant remplacés par ceux qui arrivaient en finex....
Quel merdier sur le Foch ...J'avais expèdié mes tenues sauf une kaki
par caisse maritime..Le cdt voulait que le tailleur me fasse une tenue sur mesure...M'a dit que je ne pourrai pas débarquer à TOULON SI JE N'AVAIS PAS DE TENUE BLEU DE DRAP...
L'off Canon voulait m'affecter à bord vu ma notation ..Alors là je n'ai quitté ma banette que pour aller manger et boire un coup ,ni poste de combat rien ! De toute façon je savais que j'allais être redésigné aux radar - vent ...
A Toulon j'ai laissé partir le gros des troupes et j'ai quitté le bord le
4 decembre en chemisette tahitienne sous les yeux de l'Off de garde estomaqué....

Hatoub oui le De Grasse effectuait les sondages météo indispensables vu sa proximité du pas de tirs..Et du fait que la veille du tir le personnel de la météo Muru appareillait avec la Maurienne,
donc plus de sondages météo à terre..

jean-claude a écrit:Facilelavie il me semble que le pilot était pour les petits sondages..
Demande à Maréchal car là j'ai un trou...

Allo... ici Maréchal, j'écoute...
Oui, le pilot est un sondage vent fait avec un théodolite ou un Rawin. On utilise un ballon beaucoup plus petit et qui monte moins haut. En Polynésie ça n'était utilisé qu'en cas d'avarie sur le Cotal (par exemple). par contre, le "pimoi" ça me parle, mais je ne sais plus ( la faute de ce dont parle Nakota !...) :affraid: :affraid:

je pense que le "pimoi" etait les sondages juste avant le tir on les faisait a courir

Hé oui mon cher Jean-Claude, on tient toujours bon la rampe !!!, même si...

Pour Facilelavie - Je ne crois pas que ce soit ça, mais en même temps j'ai pas de réponse, je me renseignerais. Ou étais-tu à ces moments là?

Pour Nakota - Jean-Claude t'as bien expliqué ce qu'était à cette époque les sondages vent. Il t'as expliqué qu'il y avait le ballon, sous le ballon un reflecteur radar et sous le réflecteur radar une radiosonde, avec ou sans parachute. La radiosonde sert à mesurer: pression, température et humidité à différents niveaux. La pression se mesure à l'aide d'une capsule de vidie (?) comme celle qu'on a dans les barométres du commerce. La température à l'aide d'une méche de cheveux et l'humidité avec une peau de.... (c'est parceque c'est grossier, c'est que j'ai oublié !). Jean-Claude au radar, moi au radio-sondage, nous travaillions donc ensemble - en tout cas à Taku.Quant à la fabrication de l'hydrogéne, c'était commun à chacun son tour idem pour la cuisine et toute l'intendance, même si moi aussi je logeait chez l'habitant(e)...

Merci pour les témoignages vos actions en amont des tirs aériens ou pendant
étaient trés important
vos informations étaient envoyés au PC central
Les jours sans vents n'existant pas l fallait drôlement interpréter
pour donner la bonne fenêtre méteo.
par contre les anecdotes le ballons qui fait PIF ou Pouf au sol???????
a l'hydrogène il faut pas avoir le ballons dans la main gauche et la cigarette
dans la main droite !!!!!!!!!

les pays voisins ou les iles du pacifique se trouvant sous la même
latitude ou tropique selon les années ils ont du: excusé moi l'expression
en prendre plein la G.U.E.U.L.E.!!!!!!!!!

j'ai eu connaissance lorsque j'ai travaillé en Argentine que certains
nuages avaient survolé leur pays (Atmosphère ou stratosphère?????)
les chiliens et les Argentins ils nous en voulaient!!!!!!!!


même celui là il était contaminé
a Totégégie il n'y avait aucune facilité mon chef dans son rapport avait
mentionné que ce véhicule serait poussé a l'eau a la Grande passe
Irréparable il est vrai que en Avril68 le 4x4 renault n'avait plus cette
allure

Quand je suis arrivé a Hao je me suis aperçu que cela est une coutume
de passer par dessus l'Atoll les objets contaminés.

On exécute les Ordres: tout ce qui bouge tu salut tout ce qui ne bouge pas
tu paint

Et notre petit paradis dans tout cela pauvre mangaréviens en 66

Bon débat
Salut
Nakoda du 29

Figure toi que le 4/4 ne marchait pas en 2 ponts ,toujours ceux de PPTqui envoyaient du matèriel sans tenir compte de nos désirs de rata ...
J'ai envoyé mon Q/M méca en pirogue pour être à Toté pendant la
pose de midi et muni d'outils il est parti sous les 4/4 Légion Génie
de l'Air pour voir oû il pouvait piquer une tringle de tansmission
crapautage.. Après récupération direction Taku ,ni vu ni connu ..
Nous sommes moins souvent montés à pieds...
Parfois j'envoyais le personnel en baleinière au pied du col, ça nous faisait 3 km de moins à marcher ,mais c'était possible qu'à certaines heures à cause des pâtés de coraux et il fallait que le Juteux -Chef de poste veuille bien nous accorder cette faveur...

Pour ma part Jean-Claude, il m'est arrivé de redescendre à pied du col à 7h du mat. aprés avoir passé la nuit au boulot.

Bonsoir jean Claude

la rapine!!!!!!!!!!!!! de la rapine!!!!!!!!!!!!
pour info le 4x4 appartenait al 115 éme CMGA

pour preuve il a le logo de la 115 sur la gauche
un logo comme celui ci

ou alors comme sur le 4x4 de mon chef

Renault 4x4 photos ci dessous celui de mo Adjudent Chef """ PéPé!!!!!!!!!!!
lors de parade et de cérémonie tous les légionnaire se mettaient au garde avous impressionnant ils avait tellement de médailles
Monté cassino, Rhin et Danube , mers el kébir, etc etc""""""""
il avait des Baccantes comme toi mais à l'époque si je me trompe il était prés
de 45 ans ou un peu plus


lors de ma premiére visite en 1967 j'avais suggéré a mon Chef que le meilleur véhicule pour éffectuer la grimpette làaaaa-haut c'était un tracteur latil
de plus ce modéle avait un treuil et une herse de retenue
je crois que mon chef avait dit """"" pourquoi pas """"""""" une """ Rolls!!!!!!!!!!!

ou un truc comme celà !!!!!!!!!!!!!!!!!
mais si un jour tu as effectuer une opération sur Totégégie pour piquer
un arbre de transmission eh bien tu as eu raison"""""""

D'aprés mes souvenirs il n'y avait pas que celà
Dommage"""""" Dommage"""" je suis certains que nous nous sommes croisés a Taku
moi je voulais le réparer ce 4x4 Renault si je me rappelle bien
pour cela il fallait résider plusieurs jours a Taku chez l'habitant(e)
comme le dit si bien Maréchal

Dit moi Maréchal la Boulangère elle avait de belle miche!!!!!!!!!!!:!!!
enfin je voulais dire elle faisait de belle miche de pain!!!!!
Tu pouvais descendre la montagne en sifflotant et la fleur de tiaré au bord des lèvres et mème faire des heures sup!!!!!!!!!
allez bonne nuit et: souvenirs""""""" souvenirs""""""""""Nostalgie
Nakoda du 29

Bonjour à tous

Bien , je vois que les articles sur Muru se multiplient à vitesse grand "V" et que je n'ai même pas le temps de répondre aux questions posées.
Jean Claude à déjà donné pas mal de précisions à ce sujet aussi vais je compléter du mieux que je le pourrai .
Pour Jean Claude : OK pour André Pilon . Je corresponds avec lui depuis plusd'un an et demi depuis son petit village de Landes le Gaulois .
Les débuts avec lui à Muru n'ont pas été très serins . Nous avons eu quelques prises de bec . Maintenant on s'envoie des MEL en toute sympathie .
Pour Laurent : Je t'enverrai les photos de Muru avec plus de définitions si tu le veux

Pour NAKODA :
Les gros matériels météo étaient en général composés du Radar cotal modifié, du radiothéodolite AN/GMD2 de BENDIX qui remplaçait en 70 son Homologue le RAWIN plus ancien .
Il y avait bien sûr d'autres matériels moins encombrants que je ne citerai pas .
Une parenthèse concernant le Cotal . Je l'ai utilisé à Nîmes de 60 à 64 . Cet appareil avait pour but la détection des avions s'approchant de la zone sensible à moins de 50 kms . Il était relié à un PC de tir ( PHF ) lui même relié à 4 canons de 90 mm .
Dés que la cible était repéré par le radar , celui ci était mis en automatique et couplé avec les 4 canons synchronisés . Les tireurs pouvaient alors effectuer le tir de barrage .
A Muru , on était riche , on en avait 2 . Un de maintenance qui tournait une fois sur deux en principe . Le GMD2 à été remplacé par un nouvel appareil en 81 , après de très bons et de très loyaux services .
Pour le sondage en radiothéodolite on utilisait au début des sondes " Bendix " en plastique .Elles ont été remplacées ensuite par des sondes de fabrication française moins coûteuses "EPEL" en polystyrène. Ces sondes étaient équipées d'un émetteur de 1660 Méga je crois et d'un récepteur de 400 Méga et alimentées à partir de piles sèches que l'on arrosait avec de l'éléctrolyte afin de les activer. Elles étaient fixées à un ballon gonflé à l'hydrogène .( A Muru nous possédions une machine à fabriquer l'hydrogène à partir de l'eau ) .
Il y avait 3 modèles de ballons : Le 1er Opérationnel se nommé Kessam Gonflé à 2kilo,5, il pouvait grimper jusqu'à 36 kms - ( 250 m/minute ) c'était notre record . La moyenne était presque toujours supérieure à 30 kms . Une fois gonflé , il ressemblait ( excusez moi l'expression ) à une testicule molle. Durée du sondage 90 à 120 minutes .
Le second s'appelait "Lacoste" , il ressemblait à un ballon de foire , mais beaucoup plus gros , 2 m de diamétre . Il pouvait monter jusqu'à 25 km max ( Moyenne : 20 km ) - 450 m/minute -.On utilisait ces types de ballons par grand vent ou lorsque le premier lacher avait foiré . Durée du sondage 40 à 60 minutes .Le 3éme , même type que le précédent mais ne mesurait que 1m de diamètre . On l'utilisait pour des sondages rapides surtout pendant les tirs ( Altitude max : 10 à 15 km ) Durée du sondage 20 à 30 minutes
Quelques fois par grand vent , le fil de fixation de la sonde au ballon s'accrochait sur les antennes des transmissions , ou le ballon heurtait un obstacle et éclatait . Gros problème pour un météo même qualifié .
Les sondages étaient au nombre de 2 pendant les périodes calmes ( 14 h et 02 h du matin je crois ) En période de tir , toutes les 3 heures avec altitudes limitées .
Le fontionnement est simple . Le radiothéodolite émet vers la sonde (sur 400 Mhz ) un signal modulé en amplitude et en fréquence . Celle ci reçoit ce signal sur son récepteur , le renvoie vers son émetteur qui le renvoie à son tour , vers le récepteur du radiothéodolite ( sur 1660 Mhz ) . Ce dernier compare le temps que met le signal pour faire l'aller et le retour et calcule ainsi la distance de la sonde ( comme un écho ) . Si la sonde se déplace , le signal se déforme
et un comparateur étudie les 2 signaux . Leurs différences créent une tension qui est appliquée sur un moteur électrique. Celui ci fait tourner un compteur mécanique indiquant ainsi en permanence le déplacement et aussi , bien entendu , la distance .
Le GMD2 est équipé d'une antenne VHF qui lui permet de recevoir l'emission du signal en provenance de la sonde . Ce même signal lui permet aussi de déplacer en automatique son ensemble mobile en azimut et en gisement afin de suivre parfaitement le ballon dans son mouvement ( même principe : comparaison de phases )
le GMD2 nous renseigne sur la vitesse et la direction du vent par tranches d'altitudes et par minutes après la transmissions de ces infos au spécialiste du "ploting" ( applications des données sur papier millimétré )
Il nous donne aussi , en direct , grâce à ces compteurs , la distance de la sonde au sol , sa distance par projection ,son azimut et son gisement . La sonde émet d'autres signaux qui sont captés par un autre récepteur dans la station .Ils donneront comme informations , après décriptage , les pressions , les degrés hygrométriques et les températures toujours par tranche d'une minute . Ces données seront collectées et enregistrées par les spécialistes météo ( je pense que Laurent pourra rectifier en cas ou )

Quant au bon vieux Cotal , lui , une fois modifié , peut suivre une cible jusqu'à 300 km . Sa cible n'est qu'un espèce de cerf volant formé de deux panneaux carrés d'un mètre de côté , enclavés perpendiculairement l'un à l'autre et recouverts de papier d'aluminium . Cette cible est fixée aussi sous un ballon avec un autre modèle de sonde qui ne donne que les informations classiques destinées aux spécialistes météo
En 70 il y avait plusieurs stations météo militaires sur les Atolls de Totégégie , Réao , Tématangui , Hao , Tureïa Mururoa et les îles de Tahiti et Rapa. Tous ne possédaient pas de Cotal .Je pense , je n'en suis pas sûr , il y en avait à Toté , à Hao , à Muru et à Rapa . Mais tous les sites étaient équipés de GMD2 qui ont été ensuite protégés par des radômes dans les années 80 .
Les Sites étaient aussi équipés de transmissions ( 2 S/Off pour les petits )
Le personnel météo était composé , si je m'en souviens bien , de 2 électromécaniciens , 2 radios sondeurs qui s'occupaient du " Ploting " 4 autres météos spécialistes pour les données spécifiques ( voir mon ami Laurent pour confirmation ) , plus bien entendu le chef de Station . A Muru nous étions plus nombreux car il y avait davantage de matériels .
Nous travaillions par équipes 24 h oui 24 h non . A Rapa par exemple , nous bossions 48 heures d'affilé pour 48 h de repos vu qu'il fallait gravir les 950 marches et quelques bonnes côtes pour arriver dans notre station GMD2 perchée dans la montagne .
Avec les données de Jean Claude en plus, je pense NAKODA , que tu as obtenu pas mal d'infos et je pense de mon côté avoir répondu à toutes tes questions.
Je ne garanti pas à 100% leurs exactitudes , mais j'ai fait appel au maximum de ma mémoire .Et croyez moi , j'ai eu un mal de chien

Salutations à tous Jean

Châpeau pour tes explications Jean, quelle méméoire et quelle précisions. Tu me fais plaisir en me remémorant toutes ces données techniques. Je suis biensûre preneur pour les photos, je te remercie par avance. A+ - Laurent

Trés bien Jean je pense que tu as fait le tour de la question avec
brio...Que de souvenirs...
Pour info un Cotal a été installé en 60 aux Kerguelen pour les sondages vent ,EN 64 à PPT notre base arrière de l'autre côté de la piste avia nous avions notre Cipal Det Carrère qui renenait de campagne Ker avec le Mtre méca Maout...

pour moi ,les derniers tirs aériens sur la moselle en 74 et les premiers souterrains à l'infirmerie des sites:quelle époque??