par Dazar Sam 8 Jan 2022 - 15:37
Salut Gérard 09, je viens faire suite à ton message 51, bien tard mais vieux motard que jamais. J'étais sur le Laf en même temps que toi et l'incident que tu évoques a eu lieu, si je ne m'abuse, à Mers-el-Kebir, première étape de la “croisière noire” (en 61). Je me trouvais spectateur, depuis le boulevard tribord, au pied de la passerelle. Nous devons nous amarrer le long de la grande jetée, une aussière a été passée à l'avant, mais un fort vent de mer prend dans les superstructures et les remorqueurs peinent à nous rabattre à quai. L'effort dépasse bientôt la résistance de l'aussière, qui rompt en fouaillant dangereusement la plage avant. Le temps de renvoyer une autre amarre, les corsairs sont solidement saisis face à la mer, moteurs en route. Un ordre bref, moulins à pleine puissance, et le Laf se décide enfin à faire mouvement vers le quai. Je serais incapable de dire combien de temps a duré l'opération mais elle m'a semblé très brève, effet immédiat. Ce n'est pas ma partie, mais je suppose que les moteurs n'auraient pas résisté longtemps à un pareil traitement.