par Invité Ven 2 Mai 2008 - 22:45Me revoilà à bord.
Je vais évoquer maintenant les problèmes récurants sur Belphégore et Dracula. J'espère que Maurel y mettra son grain de sel...Il y fût affecté quelques années après Levourch et moi, des témoignages décalés ne peuvent être qu'interessants.
Donc, nos deux Pielstick de propulsion avaient d'énormes soucis de fiabilité.
Imaginez qu'un transit Brest-Fort de France se soldait par une moyenne de 4 culasses félées! rien que ça...
Deux niveaux de panne, si j'ose dire:
Soit les buses d'injection se désseraient et finissaient sur la tête de piston... :affraid:
Soit des fissures se produisaient depuis la périphérie de la buse d'injection vers les sièges de soupapes...
En ce qui concerne ces fameuses buses: il s'agissait de demi-sphères qui étaient vissées depuis la chambre de combustion avec une colle "frein-filet" et un couple de serrage, si je me souviends bien de 50 N/m. Malgré celà...elles jouaient la "fille de l'air" et bonjour la casse.
Elles ont été abandonnées alors que j'étais encore à bord.
Pour ce qui est des fissures maintenant. A l'époque, nous pensions que: comme ces moteurs étaient à l'origine des GE pour sous-marins, donc régime constant...ils supportaient mal les variations de régimes inérents à la propulsion.
Pour les non initiés: avec la houle, l'hélice "monte" et "descend" dans l'eau. Donc la pression de l'eau de mer varie sur celle-ci engendrant une réaction du régulateur qui fera accélérer ou ralentir le moteur à chaque vague. Et il semble donc que ce sont ces mouvements que les moteurs ne supportaient pas.
Qu'en penses-tu Maurel?
Je vais évoquer maintenant les problèmes récurants sur Belphégore et Dracula. J'espère que Maurel y mettra son grain de sel...Il y fût affecté quelques années après Levourch et moi, des témoignages décalés ne peuvent être qu'interessants.
Donc, nos deux Pielstick de propulsion avaient d'énormes soucis de fiabilité.
Imaginez qu'un transit Brest-Fort de France se soldait par une moyenne de 4 culasses félées! rien que ça...
Deux niveaux de panne, si j'ose dire:
Soit les buses d'injection se désseraient et finissaient sur la tête de piston... :affraid:
Soit des fissures se produisaient depuis la périphérie de la buse d'injection vers les sièges de soupapes...
En ce qui concerne ces fameuses buses: il s'agissait de demi-sphères qui étaient vissées depuis la chambre de combustion avec une colle "frein-filet" et un couple de serrage, si je me souviends bien de 50 N/m. Malgré celà...elles jouaient la "fille de l'air" et bonjour la casse.
Elles ont été abandonnées alors que j'étais encore à bord.
Pour ce qui est des fissures maintenant. A l'époque, nous pensions que: comme ces moteurs étaient à l'origine des GE pour sous-marins, donc régime constant...ils supportaient mal les variations de régimes inérents à la propulsion.
Pour les non initiés: avec la houle, l'hélice "monte" et "descend" dans l'eau. Donc la pression de l'eau de mer varie sur celle-ci engendrant une réaction du régulateur qui fera accélérer ou ralentir le moteur à chaque vague. Et il semble donc que ce sont ces mouvements que les moteurs ne supportaient pas.
Qu'en penses-tu Maurel?
Mort de rire, après explications...le coupe-circuite était sur "off"!!! :pale: 
