"jean marie"

Oui j'y vais, j'ai retrouver un paquet de copains de l'époque par contre tu as peut-être connu le QM Electricien Huguet et le bidel Kerempichon un vieux garçon.

oui je les ais connu, j'ai essayé de rentrer en contact avec Huguet mais pas de retour. Je pense que certain n'ont pas la meme nostalgie que nous, tantpis.A+

j'ai connu qm1 chauvet (moustache noire )en 1960 entre mai et octobre 1960
comment envoyer une photo j'ai celle de la promo guichen 2ab chauvet dessus en qm1 ???????? si quelqu'un peut m'aider merci a l'avance

Fanch 56 a écrit:J'ai mis ta photo au format
Ce sont les instructeurs que j'ai eu en septembre 1966.
Je me rappelle plus leurs noms à part le deuxième instructeur à partir de la gauche, je crois qu'il s'appelait CHAUVET ?

Re : en efet j'ai eu le qm1 Chauvet en 1960, les pavillons "tous" acp175, internationaux etc..., bon gars assez strict !!
Salut a tous les tims : Belle époque celle du Cap Brun.
Comment joindre une photo ??
Merci
MK

Tous les élèves timoniers de 1960 a au moins 70 ont connu Chauvet ,il a dut faire une très grande partie de sa carrière à l'école des timoniers . A l'école des timoniers ,comme je pense dans toutes les écoles , le personnel instructeur snobait les permanent .Moi cela ne me dérangeait pas ,j'ai pris cette affectation comme deux ans de vacances après deux longues années en Algérie .J'étais QM et QM1 ,mais comme j'avais la fonction de maître commis
, personne ne me cherchait des crosses , même pour aller à terre sans passer l'inspection de tenue ,je pouvais sortir à toutes heures et à l'époque en uniforme .

L'ex-affameur .

Signes à bras.

Salut à tous, timoniers, anciens timoniers et timoniers retraités

L'un de vous pourrait-il mettre sur ce forum un tableau des signes à bras ?

J'ai quitté le Guépratte et la timonerie en 1956 pour changer de spé, alors certains de ces signaux sont oubliés.
J'ai besoin, pour mon entourage, de me les remémorer.

Merci d'avance

André Pilon

Bonsoir major Pilon .aller sur google et taper le site signaux a bras voila la reponse est la .a plus

MM Coste et Tragin merci pour votre célérité

j'ai bien trouvé les signaux à bras

moi qui suis le premier à dire que l'on trouve tout sur internet, j'aurais du y penser.

merci et amicalement

André Pilon

Bonjour a tous
la photo de la fin du cours de chouf .
je suis le 2e en partant de la gauche au 1er rang, le pm qui sourit c'est le radio Fourcade
et celui avec la moustache c'est Dugeperou (?). Les autres ....
A+ BEAUSSART

Belle photo souvenir Dominique tu vois il t'en reste encore :D
Le tort comme beaucoup c'est que nous n'avons pas mis les noms au dos.......mais certains vont peu être se reconnaitre et compléter le tableau.
Cela m'a fait plaisir de te retrouver au TPH, en attendant les signaux à bras :cheers:

[quote="MICHAUX"]Belle photo souvenir Dominique tu vois il t'en reste encore :D
Le tort comme beaucoup c'est que nous n'avons pas mis les noms au dos.......mais certains vont peu être se reconnaitre et compléter le tableau.
Cela m'a fait plaisir de te retrouver au TPH, en attendant les signaux à bras :cheers:[/quot
pour les signaux a bras , ne comptes pas sur moi car j'avais commencé le cours 1 mois apres les autres environ et je n'ai jamais reussi a les apprendre !

bonjour à tous: promotion p'titsmoniers du 15/09/67 au 15/01/68
Pour les passerelles je confirme melpomene, isis et la 3me j'hésite car elle n'était plus en fonction je croyais que c'était eurydice mais pas sur
Notre second maître instructeur Scott ou morse lumineux était M.Chauvet sévère mais juste
et sujet au mal de mer lors de nos sorties en dragueur de mines faut dire que ça secouait

manque la promo boucaniers juillet a Décembre 1969.

Chauvet était encore la et Lanxade a pris le commandement .

La première sortie en mer de l'apprenti timonier


Le premier juin 1950, voilà que j'arrive au fort du Cap Brun pour y suivre le cours de timonier. Dans notre cours, nous étions vingt garçons âgé de dix-huit à vingt ans (j'ai donné tous les noms, dans une page précédentes), venant de Pont-Réan, d'Hourtin et deux qui arrivaient d'Alger. L'un de ces Algérois, le matelot timonier Brisack, disparaîtra avec le sous-marin Sybille, perdu entre Toulon et le cap Camarat, avec tout son équipage, le 24 septembre 1952 ; il est bon de s'en souvenir ; ils y sont toujours.

Le cours dura six mois et nous pûmes sortir une fois à la mer pendant ce laps de temps, le groupe d'apprenti coupé par moitié, sur les deux patrouilleurs qui étaient d'anciens chalutiers, la Toulonnaise et la Sétoise.

C'était une chance, nous partions pour un aller et retour à Ajaccio, pour y passer la fin de semaine, on ne disait pas encore week-end en ce temps-là. Du reste, dans la Marine, on ne dégageait de la semaine que le samedi vers midi. Nous attendions avec impatience d'être breveté timonier pour aller en mer et voilà que l'on nous offrait, somme toute, un joli petit voyage à la mi-cours. Inutile de vous dire que nous avons tous pris la plume pour en informer nos parents tellement nous étions heureux.

Ce matin-là j'embarquai avec neuf de mes camarades et deux instructeurs sur l'un de ces deux petits bateaux marchant au charbon : la Sétoise.

Sitôt embarqué, le matelot timonier du bord, jouant à la peau de vache, demanda quatre apprentis pour briquer les cuivres de la passerelle avant l'appareillage, le naol et l'étamine entrèrent en action illico. D'autres s'en allèrent approcher les briquettes de charbon pour un vieux quartier-maître chef chauffeur tatoué sur les quatre membres ; profitons donc des bras disponible ! Pendant ce temps se préparaient, autour et dans le bâtiment, les manœuvres d'appareillage, auxquels nous aurions été bons à rien. Nous donnerons quand même un coup de main pendant l'appareillage à la manoeuvre des aussières.

Et puis, nous quittons le quai. Je ne suis pas peu fier d'être devenu marin, pensez donc, il y a encore sept mois, j'étais dans ma campagne natale, dans les champs avec les chevaux. Je me trouve sur la plage avant à la manœuvre et alors que le bateau passe devant Saint-Mandrier, tous les mouvements d'aussières sont terminé, le poste de manœuvre est rompu et je demeure sur l'avant avec deux autres apprentis. Juste au-dessus de l'étrave, le nez dans le vent que nous avons de face. Regardez ? je suis devenu la figure de proue, dis-je à mes camarades !

Mais la figure de proue va bientôt déchanter ; attention les yeux !
A la fin du poste d'appareillage, un vieux quartier-maître de manœuvre, responsable de bibine et pensant faire fonctionner sa boutique avec les trois sous que les apprentis ont peut être dans leurs poches, nous dit alors (1) :
- Allez, les gars, pour étaler, il faut boire de la bière, qui en veut ? (notons que je fais connaissance avec le verbe étaler).

Et bien entendu, tout le monde se tape une bonne bière, d'un demi-litre !

Et puis, la Sétoise vient de passer le cap Cépet et le bateau commence à bouger ; il n'y a pas de mer de formée, le vent est tombé, seule demeure une indistincte houle résiduelle.
Le bâtiment prend une route sud-est, cap sur la Corse, et alors que les bouteilles sont vidées et balancées à la mer (l'écologie n'est même pas encore en gestation), la houle s'amplifie et la Sétoise commence à remuer en proportion. Ce n'est pas bien grave et les apprentis timoniers s'amusent de ce léger tangage et roulis.

Mais attention, ça va changer rapidement ; après une petite demie-heure de route voilà qu'un vent fort de nord-ouest se lève, une fois passé l'abri que forme le cap Sicié. Et puis voici la mer qui se forme et le bâtiment qui se met à tanguer et à rouler, en quelques minutes, les apprentis font connaissance avec le mal de mer et la bière avalée sans mesure est vite restituée aux poissons et sans contrôle, le liquide rendu s'envolant avec le vent, arrosant Pierre ou Paul.

C'est le mistral qui soufflait et nous allions l'avoir pendant toute la durée de notre traversée. Presque tous les apprentis timoniers furent malades. Personnellement comme je n'étais pas de quart, je m'affalai sur le pont en bois et j'y suis resté jusqu'au soir, malade comme un cheval, le nez dans mon dégueulis. C'est l'officier en second qui me dit à la tombée de la nuit :
Allez petit, il faut descendre dans le poste équipage.

Je n'avais pas la force de faire le moindre mouvement, découvrant ce mal étrange qu'est le mal de mer. Bien entendu je n'avais pas mangé, ni à midi, ni au repas du soir. De temps à autres, je rendais, mais ce n'était que de la bile.

A vingt heures, il me fallut prendre mon quart, et jusqu'à minuit. La mer était déchaînée, elle était blanche d'écume, la Sétoise plongeait dans les creux des vagues en tanguant fortement. Et, de la Toulonnaise, deux milles environ devant nous, on ne voyait plus son feu de poupe quand elle plongeait, elle aussi. Le mal de mer était toujours présent et, pour rendre ce qui pouvait encore sortir de l'estomac vide depuis bien longtemps, et comme je le verrai faire sur d'autres bateaux, à la passerelle, une baille avait été disposée et amarrée ; un Déguelorium disait le matelot timonier B, qui nous avait fait briquer ses cuivres. A chacun son tour, timoniers, veilleurs... et autres, on allait ainsi dégueuler dans la baille.

Mais pendant mes quatre heures de quart, je maugréais, je pestais… je maronnais. C'est ça la mer… c'est ça la marine. Il me semble que je ne suis pas fait pour être marin, et moi qui en rêvais depuis l'âge de dix ans, ne rêvant que de voyage, que d'îles et de filles des îles. Ce n'est pas possible, je suis coincé… que vais-je devenir ?… je suis foutu, je vais crever… J'étais désespéré… et je suis bien coincé, j'ai signé pour cinq ans !

Et bien, mes amis... j'y suis resté trente-cinq !

André Pilon

Chouette réçit Pilon, on s'y croirait ! Pour ma part j'avais vu jamais de muraille liquide avant ma première sortie en mer pour de vrai (avec une vraie fonction), j'étais alors affecté sur l'Attentif.
Lors de mon BE Timon c'est sur le Guépratte que nous avons effectué une sortie à la mer. Comme il faisait très beau et chaud, j'ai naïvement pensé qu'il en serait toujours ainsi. Juste les moteurs qui faisaient vibrer le roof sur lequel je m'étais assis, n'ayant qu'à regarder l'horizon pour rêver.
En Bretagne et en mer du nord j'ai vite appris la réalité des quarts sur la passerelle extérieure ou sur un aileron... Parfois ça "branlait" sévère ! Mais comme tu le dis, il fallait étaler et surtout pas envoyer une queue de renard sur les godasses du Pacha ! Faut dire que c'est pas bien grand la passerelle d'un côtier.

Merci de ton récit, il tire vers la surface certains souvenirs coulés par les sabords de la mémoire restés ouverts...

Jihaime

salut jihaime
Et bien vois-tu, le Guepratte fut mon bateau pendant un an et demi (QM1 tim), lui aussi et j'ai pu parfois dégueuler à bord, mais avec le savoir dégueuler que l'on apprend à la longue. Et sur ce bateau, le chef tim m'avait dit : comme il t'arrive d'être malade, tu seras chargé de disposer le dégueulorium avant l'appareillage. Alors j'amarrais le petit baquet, la petite baille, avec une drisse, pour qu'il ne fiche pas le camp avec le roulis.
Il n'est pas glorieux pour un marin de parler du mal de mer mais j'ai quelques épisodes épiques à ce sujet.

André Pilon

Bonsoir les Tims On s'y croirai encore .Seule ,manque l'odeur et les relents des gaz qui sortent de la cheminée,et que l'on déguste pleinement à la passerelle par vent arriere.....C'était quand mème le bon temps.
Pour moi en 53,ce fut la Toulonnaise et le tour des Iles du Levant et de Port Cros....pas assez de jumelles pour tout le monde.

A++ G.Tragin.

Bonsoir ami TRAGIN

La Sétoise et la Toulonnaise, bien sûr marchaient au charbon, de belles briquettes qui brillaient de leurs derniers feux (c'est le cas de le dire) alimentaient le foyer et les fumées et les gaz qui sortaient de la cheminée, comme quand, ce jour-là, nous allions en Corse, mistral dans le dos qui nous rabattait parfois tout sur la gueule, avaient bien l'odeur et le goût des feux à charbon de ma campagne. C'était la fin puisque par la suite j'irai, comme nous tous, sur des navires à vapeur ou à diesel
Mais, en 1963, au cours de BS, avec les boscos, à Brest, je verrai pour la dernière fois, et nous manoeuvrerons un très, très, vieux remorqueur qui marchait au charbon, et, maître météo, j'ai cassé des briquettes. Il faut ajouter que la tenue tergal kaki se mariait mal avec le charbon : incompatibilité totale !

Amitiés

André Pilon

les mateurs de l'île du Levant sur l'île d'Oléron.

Souvenirs.

Devant l'ile du levant, quand j'étais sur le Bâtiment Expérimental Île d'Oléron (deux ans et demi), on faisait parfois, et même souvent, escale pour casser la croûte durant l'heure de midi ; là, on savait qu'il y avait plein de choses à voir avec les jumelles. Elles étaient toutes sorties de leur étui... les filles à poil aussi...
Pendant le repas, il y en avait qui montaient en haut en catimini pour reluquer ce dont nous parlions tant, nous les gens de passerelles, les tims ou le météo.
Alors, on cramait un bouchon et on passait le noir sur le pourtour caoutchouté des oeilletons, un seul parfois ; à la suite de ça, le mateur se promenait dans le bord comme avec un ou deux yeux au beurre noir et sans s'en rendre compte. C'était rigolo... il ne faut pas grand chose pour amuser les marins.

André Pilon

c'est vrai je faisais la meme chose sur le provencal en 76 lorsque l'on mouillé sur coffre

Je vais continué mon histoire au Cap Brun,
Tout d'abord le voyage de Pont Réan à Toulon.
Ça devait être le 29 ou 30 mars, il neigeait, on nous avait donné des boites de pâté, sardines, pain etc... la musette était pleine.
Étant d'une famille de cheminots, je pensais que nous passerions par Paris.
Nous étions très nombreux.
Arrivé en gare de Rennes, le train était dans la gare de marchandises, amère déception, des vieilles voitures à portières latérales, banquette en bois, un seul WC par voiture, au milieu, 80 places, deux SM par voiture.
Heureusement, sur le quai il y avait des vendeuses de boissons, elles ne vendaient pas des canettes mais des litres de rouge, consignés en plus, comme on avait touché la prime, aucun problème, 3 à 4 litres par personne, on nous avait dit que le voyage serait long.
Je rangeait les bouteilles que les collègues nous faisait passer, un marin pécheur m'aidait, dés qu'il a eu le 1er litre en main il l'a bu cul sec, un rot et il en a réclamé un autre.
Le voyage promettait d'être folklorique.
Enfin le départ, le train se traînait, machine au charbon dans les tunnel s'était un calvaire.
Quand j'ai vu passer Nantes je me demandais par où on allait passer, on a fait beaucoup de gares de triage que je ne connaissais pas.
Bien entendu le vin a finit par manquer, dans ces gares il n'y avait pas de buvette, les cheminots a qui on s'adressait nous indiquait plaisamment où se trouvait les robinets d'eau.
Le premier soir les WC furent bouchés et plus de papier, il y eu également des très nombreuse remontées de gasoil avec débordement, bonjour l'odeur.
Finalement nous sommes arrivés en gare de La Seyne où nous avons encore poireauté jusqu'à minuit, et puis ce fut l'arrivée à Toulon. Nous étions le 1er avril (drôle de poisson).
J'ai énormément voyagé par le train, ce fut mon pire trajet, maintenant vous partez de Marseille, trois heures après vous êtes à Paris.
(Quand les train sont à l'heure).
Je ne devrais par dire ça je suis retraité de la SNCF.

Amicalement à tous

A+ Guy

navigateur a écrit:Je confirme, le Second-Maître, 2ème à partir de laq gauche se nomme Chauvet
il était QM1 en 1958 et nous faisait les signaux à bras

je confirme moi aussi en 1960 il nous faisait cours des signaux a bras ,pavillons; scott;;etc. je crois avoir lu quelque part sur ce site qu'il nous a quitté;;severe mais tres droit

PILON a écrit:

L'école des timoniers en 1950.

Voici la liste des vingt apprentis du cours des timoniers qui se déroula au Cap Brun du premier juin 1950 au 30 novembre 1950
André Pilon

Salut à tous les anciens tims et trans, je suis nouvellement embarqué.

Je suis passé au Cap Brun pour mon BE du 1.10.60 au 1.2.61 avant de gagner le Guépratte à Mers El Kébir, puis pour le premier cours de QM/Transmetteur du 1.7.63 au 1.1.64 avant de rejoindre la "Résolue" à Brest.

Dans la liste des timoniers de l'année 1950, tu cites le nom de Chevallay. Je l'ai très bien connu, ayant passé deux années avec lui sur le Forbin en 62-63. C'était un très bon patron qui ne manquait jamais de payer sa bière (un bon critère de notation n'est-ce-pas !) et je n'ai eu qu'à me féliciter de nos bonnes relations pendant tout mon séjour.

Par ailleurs, j'ai également bien connu le QM Chauvet, tiré à quatre épingles et toujours très rigoureux. J'ai eu l'occasion pendant le cours de QM d'être invité à déjeuner chez lui avec un autre copain et je peux dire qu'en privé c'était un très brave mec.

Je suis repassé à Toulon il y a trois ans pour la réunion de la "Marcophilie Navale". Auparavant j'avais écrit au préfet maritime pour lui demander l'autorisation de visiter le Cap Brun, autorisation qui m'a été accordée, à un heure fixée en son absence. Son majordome m'a servi de guide et j'ai pu prendre quelques photos des bâtiments mais pas de l'intérieur de la résidence. Je pense mettre ces photos en ligne prochainement quand j'aurai appris à le faire correctement.
Bonne soirée à tous.

1Z20.

IZ20 bonjour et merci de ton petit mot

Je n'ai jamais revu Chevallay par la suite et pourtant, j'ai fat 35 années dans la maison
Oui c'était un brave type et très calme.

j'attends les photos que tu auras pu tirer "chez l'amiral" le jour de ta visite au fort, et merci d'avance.

André Pilon