Bonjour Gérard
Autre projecteur que j'ai eu à manipuler, et avec difficultés, c'est le projecteur à arc qui équipait le Bois Belleau. Situé sur une haute plate forme de mâture, ce projecteur de très grand diamètre était desservi par un manipulateur de type morse qu'il fallait manier lentement. Par ailleurs la forte chaleur dégagé par le dispositif nous interdisait une longue utilisation. Mais quelle puissance !!!
Salut et Fraternité

Bonsoir à tous les tims,

Une éternité que je ne suis pas venu sur le site.

Sur la photo de cours en haut de cette page le plaisir de revoir mon copains Alain Le Bas, une pensée pour lui.

Pour les projecteurs j'ai eu la chance de ne faire que des bateaux américains durant mon activité, Touareg, Golo et Bois Belleau. Surle BB tout passait par scott. Nous étions super entrainé, tous les aprés midi au mouillage nous étions dans les pins a Milhaud et exercices de scott. Inutile de tricher il y avait toujours un SM avec nous, pire qu'au Cap Brun. Lorsque nous étions sur rade foraine tous les messages se passaient en scott, nous étions 5 tims par quart et parfois un deuxième tiers venait en renfort, les 5 projecteurs étaient en action. C'était le bon temps.

Amicalement à tous

Guy

Je savais que ça te plairait, Michel, tu as l'air d'avoir beaucoup d'affection pour le fort du Cap Brun, comme nous tous et comme tous ceux qui l'ont connu.

Allez, encore une petite !

Décembre 1968, ambiance studieuse un soir à l'étude !

Et dire que les instructeurs croyaient qu'on s'amusait !

SUPER la photo
Bill

Bonjour à tous les Tims
Pour CIPAL 83, et oui c'était le bon temps! Sur le BB j'étais affecté aux corrections de cartes/ouvrages ainsi qu'aux montres. J'ai été sur ce PA de juin 58 à septembre 60, restitution du BB à Philadelphie. Chef de service CC Tailhades, à la passerelle le PM Bouvron. J'ai connu comme toi les entraînements au scott assis sous les pins du foyer proche (Milhau 6) et à la lampe Aldis en mer... J'avais posé une question qui à ce jour est restée sans réponse: sur le BB les tims avaient pour habitude, lors de passages de messages en pavillons à bras de secouer la cheville droite pour marquer la cédille du C. As-tu connu cette pratique ?

Question aux timoniers les plus récents et - bien entendu - à Pouliquen qui est un puits de science dans ce domaine : Y a-t-il encore prestation de serment à l'issue du cours ? Et si oui quel en est le texte, par rapport à celui des années cinquante ? Les timoniers sont-ils toujours qualifiés pour avoir accès aux DS ? Nous avions des certificats supplémentaires en cours de carrière, certificat de sécurité cryptographique et interprête du Chiffre, ce qui permettait d'acquérir des points supplémentaires aux chambres, pour l'avancement. Ca existe encore ? Autrement dit, quel est le rôle principal du timonier moderne ? A l'époque où n'importe lequel chauffard peut acquérir un GPS pour quelques dizaines d'euros, je crains pour l'enseignement des tables de logs, des calculs des marées, des corrections de cartes et de l'utilisation du sextant !
J'ai tort ?

Bonsoir Timonier Belladonne
Je ne peux parler que jusqu'en 1988 date de ma mise à la retraire et disons quand même jusqu'en 1995 date à laquelle je suis passé honoraire après avoir servi 7 ans dans les réserves.
Je confirme que jusqu'en 1988 il y avait toujours la prestation du serment. Les termes de cette pretations, je ne m'en souviens plus exactement, mais comportait entre autre:
Je jure de ne conserver par devant moi aucun document, aucune copie de document qui seront passés entre mes mains et de ne communiquer à quiconque et sous quelque motif que ce soit une pièce secrète sans un ordre de mon Commandant ou Chef de Service.
Cette prestation était posée sur un pavillon national. Elle avait lieu en présence au fort du Cap Brun du Commandant et des instructeurs, au CIN du Directeur de l'école et des instructeurs. Le Commandant du CIN a assisté à une de ces cérémonies, de même que le dernier Commandant de l'Arromanches, la promotion portant le nom du porte-avions.
Elle a été perdue de vue pendant un certain temps et j'ai tenu à la remettre quand j'ai pris mes fonctions de directeur de l'école. De même j'ai demandé que les Timoniers chantent. c'était la seule école à le faire. Les ASM ont bien essayé, mais c'était une affreuse cacaphonie et ils ont démissionné.
Le terme Document Secret (D.S.) a été remplacé autour des années 1965 par Documents Centralisés (D.C.). La partie chiffre (ou cryptographie) a été confiée au Transmetteurs mais pendant de longues années après le service OCI/DC (Office des cartes et instruments de navigation et Documents centralisés) a été confié aux Timoniers. EN 1977/1978, j'étais chargé du service DC de Djibouti. J'ai été remplacé par le Major Timonier Branly (une figure chez les Timoniers). S'il est sur le site je le salue respectueusement.
Ne crains rien les NAVIT effectuent toujours les corrections de cartes, le calcul des marées bien que pour les marées la calculatrice ait remplacé les tables de multiplications, les règles de trois. Les Navigateurs Timoniers (Navit) (nom qui a été donné aux Timoniers suite au transfert de l'Ecole à l'Ecole de manoeuvre et de Navigation de Lanvéoc Poulmic), à mon avis une grossière erreur. Bref les Navigateurs Timoniers restent les auxilliaires du Commandement et sont, sur la passerelle chargés:
-des transmissions par moyens lumineux (scott), Signaux flottants, Radiotéléphonie (Phonie) et signaux à bras (toujours enseignés jusqu'en 1995).
-participent à la veille optique ( sur les petites unités, ils assurent seuls cette veille)
-de la tenue à jour des cartes et documents nautiques
-de la tenue à jour des documents centralisés détenus à la passerelle
- Tenue à jour des carnets des montres et chronomètres, diffusion du top pour mise à l'heure des montres
-de l'entretien de la passerelle
Le sextant n'est plus enseignés que comme moyen de secours des moyens de navigations par satelite. Sur les bâtiments, il appartient au Commandant de s'assurer que tous les officiers chef de quart savent toujours s'en servir.
Je ne parle pas des tables de log car les nouveaux NAVIT, vont se demander de quoi on parle!
J'espère ne pes avoir été trop bavard
Bonne nuit à tous (il est 01h50) et comme dirait Michel Sirot, je suis encore de quart de 00h00 à 04h00.
Amicalement
Henri

Bonjour à tous
Ah, Henri, tu fais ton 0 à 4 et tu es bien le phare qui veille sur notre école et son histoire
merci
michel :B1: :banane2:

Bonjour Pouliquen. La suppressions de la spé de Timonier a-t-elle été une erreur ? A-t-elle été mal réalisée ? Je n'ai pas la réponse et n'ai pas à juger. Voici une anecdote qui illustre les difficultés rencontrées dans certaines unités.
J'embarque sur le Clemenceau en 1969, je suis alors Mtre dans la spé. de manoeuvre, le PA est en grand carénage à Brest. Dans son bureau mon chef de service (trans/man) le CC Vidal de la Blache me dit être heureux de voir embarquer un OM man. ancien timonier. Il m'affecte aussitôt à la passerelle car le pilote n'est pas encore embarqué, il n'y a pas de Chéqua et aucun timonier.... Les corrections de cartes sont réalisées par deux recrutés Marmar. J'attaque pour ma part les corrections des ouvrages OCI, les DC sont à charge des midschips. Lors d'un contrôle de mes deux matelots je constate qu'ils utilisent ce jour là des feutres fins pour corriger ! Ils me disent n'avoir plus de plume. Après une rapide vérification, je découvre que plusieurs cartes sont corrigées avec des feutres, plus grave, les secteurs de feux sont portés à 180°, dans les terres. J'avise le chef qui scandalisé obtient le concours d'un MP de l'OCI. A nous deux, dans un premier temps, nous mouillons un doigt et le passons sur l'enregistrement en bas de la carte, pour s'assurer de l'indélébilité de l'encre, mais le travail est colossal. Toutes les chemises sont alors envoyées à l'OCI pour examen. Nous en recevrons une ensuite lorsque le personnel adéquat sera embarqué. Le nombre de cartes lacérées a du être très important car le PA devait avoir une immense collection.La perte financière énorme.
Salut et Fraternité

en 1950 j'ai fait mon cours au Cap-Brun de début juin à Fin novembre soit 6 mois. On chantait déjà à l'école des timoniers. Le directeur de l'école était le lieutenant de vaisseau Coudurier, que je n'ai jamais revu par la suite. C'était lui le chef du choeur. Nous faisions cela entre onze heures et midi, une ou deux fois par semaines je ne me souviens plus.
De toutes façons, nous ne faisions pas le moindre déplacement groupés, dans le fort, sur l'esplanade ou pour aller en bas au petit port pour les cours de manoeuvre, sans chanter.
Et le chien, Scott, qui avait pour principal copain, défunt Barrouquère, caracolait devant, la queue en l'air.

A Pilon

Bonjour
Ah ! Les corrections de cartes,je me rappele...A Cherbourg en...54,55,56,les bureaux de l'OCI se trouvaient à la porte de l'Arsenal(à l'extèrieur,à droite).Pour ceux qui connaissent ou ont connu les postes d'amarrage des dragueurs,au fin fond de l'arsenal,il fallait se taper à pied tout le tour de celui-ci pour aller chercher les avis de correction pour les reporter en rentrant sur les cartes.J'avais souvent beaucoup de boulot avec cela,car à l'époque les unités sortaient souvent pour exercices,et les avis s'accumulaient à l'OCI.Tout compte fait,j'aimais cela...et bien d'autres choses encore...Souvenirs.

A++ G.Tragin

Bonjour à tous

quelques précisions nous avons également prêté serment à l'issue de notre cours le 15 janvier 1968 mais l'enseignement des signaux à bras n'était plus en vigueur, peut être par la suite comme nous le précise Henri, mon embarquement sur le BC Malgache m'a été utile car bien encadré par un vieux chouf tim et un patron pilote chef de quart
Par contre mon embarquement sur le Clem comme qm2 transmetteur, nous n'étions plus considérés comme tim, à quai rondes sécurité ,standard et les couleurs, en mer veilleurs, signaux flottants et phonie passerelle sup
heureusement 2 ans sur le lct 9061 m'ont réappris mon métier de timonier

Merci Ami Pouliguen !
Ton message n'est pas long du tout et surtout il me rassure sur la continuité de la spé. Comme quoi la suppression n'avait pas été une bonne chose. Donc je vois que l'essentiel des fonctions ont été conservées et c'est bien ainsi. Bien entendu avec les modernisations inhérentes au progrès.
Prestation de serment de 1952 : Je jure de remplir fidèlement mes fonctions, de garder et d'observer sous la foi du serment les secrets de communications de toutes natures qui me seront confiées.
Sous la présidence de l'O.E. Bodiou, il me semble.
Les certificats de qualifications qui ont suivi après dans ma carrière m'ont valu quelques périodes à l'E.M. de la Marine, rue Royale, les bureaux du chiffre étant situé sous la place de la Concorde. Ceci vaudrait un volume entier !
Je conserve pieusement une carte marine de l'intégralité de la Baie d'Along, corrigée par mes soins, dont la dernière correction remonte à Novembre 1953. Pour moi un original sans prix !
Quant à toi, cher Pilon, sache que Scott était toujours là en 51/52. J'ai même sa photo, mais je sais pas les mettre. Plus bête qu'un chien quoi !
Amitiés à vous deux et à tous les Tim.

Salut les gars,
si ma mémoire est bonne en 62 le chien s'appelait également "scott".
Est ce le même ?? Allez savoir
Amitiés
Michel :B1: :banane2:

Je suis un ignare en race de chien, mais le scott de 1950 était un chien jaune roux aux poils un peu long, mais pas trop et surtout très rèches.il n'était pas bien haut. Je lui donne à peine dix kilos.

A Pilon

Je ne saurais te dire Pilon, seul le nom m'est revenu.
Bonne journée
Michel :B1: :banane2:

Bonjour

Le fameux chien que vous cherchez doit être celui là en 1954



Pour aider:C'est celui qui n'a pas de bachi
A++ G.Tragin

Bonjour tragin, belle photo, et le chien, comme toutes les mascottes sait se tenir;
Michel :B1: :banane2:

Hé oui, il me semble bien que c'est le même scott ! Comme quoi hein ! C'est bien non, de se souvenir de nos amis à quatre pattes. Pendant que j'y suis, une pensée pour Mazout de l'Aubépine, récupéré sur un sous-marin allemand en 1945 et toujours vaillant huit ans plus tard.Amené par René Heintz matelot canonnier de Illkirch-Graffestaden, qui m'a fait piquer des crises, parce que j'étais aussi vaguemestre et qu'il envoyait des petits mandats à sa mère.
Et enfin Arlette, de la Belladone, (oui c'était bien notre chien)qui nous a valu un faux-départ d'Haïphong pour cause d'absence au moment de l'appareillage.
Ouah ouah !

Bonjour

En 54,il avait évolué,il ne faisait plus Ouah! Ouah! mais Ouaf! Ouaf!

G.Tragin

Oui, c'est bien Scott, mais on ne distingue pas qu'il est roux, la photo étant en noir et blanc. Mais il a tout de même, un bonnet sans coiffe.

A. Pilon

Bonsoir

Je ne me rappèlle pas de son nom ni de l'avoir vu très "bichonné",pourtant ce devait être un genre Bichon,noir et blanc avec des poils fauves.Le toilettage n'existait pas à cette époque.C'est a peine si on lui voyait les yeux avec ses poils longs et en mèches Par contre c'était un chien très sociable,une bonne pâte.

A++ G.Tragin

Bonsoir

Quelqu'un à posé la question sur le projecteur Américain.

J'ai toujours utilisé celui-ci lors de mes trois embarquements.

Par contre dans les guetteurs, nous avions le projecteur Français.

PS: Le projecteur discret au-dessus du projecteur Américain, s'appellait l'Aldis

Bonsoir

De mon temps l'Aldis était un petit projecteur portable que l'on sortait d'un coffret en cuir je crois et qui servait à transmettre des message en scott à l'occasion de transbordements,ravitaillements en mer,ou en formation rapprochée (ligne de front) sur les dragueurs.Si mes souvenirs sont bons la poignée en forme de crosse pistolet equipée genre pistolet à peinture pour l'actionner

D'acord avec Tragin, l'Aldis était un petit projecteur discret qui était dans un coffret. Son diamètre approximatif était de 15 centimètres avec une poignée et une gachette pour le faire fonctionneri Il fonctionnait sur le courant du bord. Il a été remplacé par la mitraillette. C'était un petit projecteur de 7 à 8 centimètres alimenté par piles ( 6 piles de 1,5 volts si ma mémoire est bonne). il se présentait comme une mitraillette d'ou son nom. pour le diriger vers le destinataire il y avait une ligne de mire. Il fallait épauler et appuyer sur la gachette pour transmettre. A l'origine, il était prévu pour les commandos. La première fois que je l'ai vu c'était je crois en 1965 au GROUFUMACO. Il faut dire qu'il n'est pas pratique.
Pour Fanch, le petit projecteur fixé au dessus des projecteur français (Lucher) s'appelait le fanal discret. Mis à part à l'Ecole des Timoniers, je ne me suis jamais servi de ce projecteur. La manipulation était très agréable avec un peu de pratique, par contre le pointage sur un bateau ne devait pas être facile.
Qui a dit que la spécialité de Timonier était facile!!!!!
Amitiés à tous
Henri