Place Joffre, toujours… A cause du cours élevé des métaux ces derniers temps, la plaque (en bronze ?), légèrement soulevée sur la droite, aurait déjà failli disparaître... :twisted: :pirat: ...
Point de vue obligé sur la rade et le port et rendez-vous vespéral des Antsirananais, elle fait le tour de la statue du Maréchal Joffre dont elle porte le nom.
Le colonel du génie Joseph Joffre, futur vainqueur de la Marne, arrivé en février 1900 à Diégo avec 6000 hommes, transforma la ville.
Investi des pouvoirs civils et militaires pendant 5 ans, il a laissé une empreinte encore bien visible aujourd’hui.
Quartiers militaires, hôpital, entrepôts, chantier naval, douanes, poste, urbanisation en damiers des quartiers sud.
En 1921, on donna son nom, en son honneur, au centre de repos de l’armée et station climatique du camp d’Ambre qui devint ainsi Joffreville.
Le buste du maréchal porte, au dessus de l’oreille droite, un trou fait par une balle.
Deux versions différentes expliquent cet impact attribué soit à un militaire éméché soit à un soldat anglais pendant l’opération Ironclad en mai 1942.
Derrière la buvette se trouvait autrefois un poste optique servant à communiquer avec les camps d’Orangéa, de Cap Diégo et de Windsor Castle.
Pour les anciens, la place Joffre reste toujours « le posty potiky ».
Source : Extrait de la brochure "A la découverte de Diégo-Suarez", éditée par l'Association AMBRE, créée en 2001 par des amoureux de Diégo-Suarez et qui a pour objet de préserver, entretenir, promouvoir, réhabiliter et faire connaître le patrimoine historique de la ville et de la province d'Antsiranana
Cette association a édité 4 magnifiques petites brochures, à un prix plutôt modique, intitulées « A la découverte de Diégo », chacune avec un plan détaillé des endroits cités et illustrées de reproductions de cartes postales anciennes réduites ou de photos contemporaines.
La première traite de la ville historique, la seconde de l’architecture et histoire du centre ville, la 3ème du port, des installations portuaires et du quartier militaire et enfin la dernière des commerces, marchés et petits métiers.
C'est une mine d'informations sur cette ville tant aimée et bien entendu, je peux communiquer, sans problèmes, les coordonnées de cette association, par mail privé, à ceux qui le souhaiteraient.