cela serai mieux si il appontait dans le bons sens

faut tourner la diapo

bien vue Alfred

01.04.53 au 01.04.54 ; ce fut la plus mauvaise de mes 14 affectations : PA Arromanches.

sendrané votre poste n'était pas très bien placé dans la tranche K010 en pleine coursive, les électriciens avions le poste à côté mais bien séparé.
Te souviens-tu du jour de Noël 1953 la queue de l'équipage dans votre poste pour visiter le poste des fusibles avec la crèche décorée.

J'ai fait deux subsistances de 15 jours sur l'Arromanches en 65 et 66, mais je confesse que je n'aurais pas trop aimé y être affecté à cette époque.

Bonjour à tous,

Pour ma part, après mon 1er embarquement sur un PA ( le CLEM ) en détaché Aéro, c'est
sur l'ARRO où je me suis senti le mieux mais aussi le plus dépaysé. J'y ai effectué 2 embarquements
dont le dernier pour la croisière noire en 67.
Voilà mes qq souvenirs.

A+

Bonjour
Embarqué sur l'Arromanches du 12/1960 au 03/1963 je n'ai pas vu le temps passer.
A bientôt.

Venant du sous marin Doris ma 1ère affectation l'Arromanches fut ma 2ème affect en mars 1964 après mon cours de Chouf Elect. Ça change hein comme environnement
Je ne me rappelais plus dans quel poste j'étais mais d’après Guilloux les électriciens (dont ceux des IA je présume) logeaient en KO10 et c'est vrai que les flottilles embarquées avaient leur hamac à côté en pleine coursive et ça je m'en rappelle.

Poste coursive oblige , il fallait se coucher tôt pour être contre la parois du hangar car au milieu, les rondiers n'avez pas pitié des dos des dormeurs.

Voici une petite vidé muet pour les nostalgiques
Remarqué que les personnes sont en short pour les manœuvres d'aéronefs
Actuellement cela est interdit


J-M

C'etait en 1953 en Indo ceci expluque cela

Magnifique vidéo tres belles images

Bien la vidéo Merci.

Qui se souvient de JOJO bosco sur l'Arromanches?
Embarqué pour son service militaire en temps qu'inscrit maritime, Jojo à commencé à naviguer très jeune à la pêche puis dans la marchande. Ses connaissances dans le milieu de la mer lui font rapidement accéder au grade de QM1. Jojo est un gars à l'esprit bien trempé, pour ne pas dire fort trempé; c'est le vrai bosco à l'ancienne,
fort en gueule mais respecté par tous et ne laissant jamais quelque soit l'état de la mer la moindre goutte de cambusard au fond de son quart.
Nous sommes en 1970/71 participant à je ne sais plus quel exercice et à la veille d'une arrivée en escale à Casablanca.
Rappel au poste de R.A.M pour ravitaillement en gas oil.avec LA SEINE.
Jojo se retrouve à son poste de RAM perché sur un trépied à deux mètres de haut sur le pont d'envol. Son rôle est de fracasser le raccord cassant de la manche à g.o. sur ordre. Soudain, Jojo observe que les deux bâtiments sont en train de diverger et que le câble et la manche sont en train de se tendre à outrance.
Sans attendre ordre ou contre ordre, il pulvérise d'un coup de masse le dit joint cassant. Le "moignon" de manche à g.o. se met à balayer de son noir carburant tous les alentours. Jojo saute de son trépied et se bousille les deux talons en retombant sur le pont.
Aprés un poste de nettoyage des plus trapus, arrivée à Casa ou Jojo peste (là, je suis poli) sur une escale ratée qu'il s'était promis des plus top.
Permissionnaire avec quelques potes, aux environs de midi, avenue Mohamed V, nous voyons remontant cette artère la 204 Peugeot du Pacha, embarquée pour la durée de la croisière. A son bord, une bière à la main, Jojo en passager arrière hilare comme pas deux.
Le Pacha, satisfait de son initiative avait mis sa voiture et son chauffeur pour quelques heures à la disposition de Jojo.
Si ma mémoire est bonne, le commandant était le C.V. Chaussat de Montburon.

Bonsoir à tous,
Retrouvé cette ancienne photo suite à celle du message n° 306 ci-dessus.
Le Seafire 1F23, dégagé du dernier brin, est hissé sur le pont d'envol par la grue mobile.
Opération délicate, la "garde au sol" n'étant pas suffisante, (d'un petit poil) pour le rétablir sur son train !

Bonjour guilloux,
Arromanches 53-54 : comme je n’appréciais pas trop mon poste de couchage, je dormais sous un affut de pom-pom derrière la cheminée.

A Kremer Pierre,
J'étais également à bord à cette époque.
J'étais affecté aux "Diesels".
Je me rappelle bien sûr du poste de combat suite à l'éperonnage de l'aviso...
Les Sykorsky ont dus décoller en catastrophe afin d'aller chercher nos camarades sur l'aviso !
Et que dire sur la croisière noire qui nous amenée jusqu'à Douala !
Que de bons souvenirs !

Bonjour,
C'est par hasard que je suis tombé sur ces posts... en activant une recherche google sur CM 175...

Explications :

Membre des "anciens cols bleus" au titre d'un passage dans la marine entre 1971 et 1978 j'ai flirté avec les escadrilles 59S et 55S.

Nous y voilà au creux de l'histoire.
Ce fameux matin de sinistre mémoire où plusieurs Fougas Zéphyr doivent partir et décoller de Hyères pour apponter sur l'Arro, mon souvenir ne sera pas précis sur le nombre mais il me semble que 5 Fougas sont prêts.
4 pilotés par des élèves en fin de stage ASSP (appontage simulés sur piste) et 1 par le LV FAVATIER notre O2.

La place arrière de son Fouga m'est destinée.
Je suis en combinaison, la Mae West posée.
Je tiens à la main la cagoule serre-tête à laquelle est accrochée le masque à oxygène, ainsi que le casque de vol.
C'est moi qui attend après avoir participé exceptionnellement aux vav. (visite avant vol).

J'écris exceptionnellement car à cette période j'ai quitté la V50H des Fouga et je suis devenu responsable des engins de sauvetages, des sièges éjectables des Etd IV, des rapports avec la métrologie, l'atelier parachutes, l'infirmerie (pour les trousses de secours) etc...

Un appel téléphonique précède l'arrivée d'un LV Off Trans de la base.
Son ordre de mission : rejoindre l'Arromanches en mer.

Je suis donc écarté du Fouga du LV FAVATIER, relégué à un prochain vol qui devrait avoir lieu dans le courant de l'après-midi.
En effet les élèves pilotes sont "lâchés" seuls sans aucun passager AR.

Avec le temps les horaires sont devenus flous dans mon esprit.
Une chose est certaine sur l'instant, ce LV m'a piqué "ma" place et je fulmine de rage.

Je retourne au boulot, les jets décollent.
Arrive ce qui est expliqué plus haut...

Lorsque nous fumes informés de l'accident, nous n'avions aucune infos quant à l'origine du crash, en mer ? en altitude, mécanique, erreur de pilotage, problème lié à un matériel de sauvetage, dysfonctionnement d'un parachute.

Ma première réaction a été de faire le compte-rendu des matos AES disposés dans le Fouga, de certifier que la vérification des fonctions avait été correctement réalisée et que les matos étaient opérationnels et non périmés.

J'étais au moins de ce côté là certain de n'y être pour rien... même chose au niveau du BOT, avant que ne débarque de Paris des spécialistes dès le lendemain.

Souvenir d'un jour de tristesse de n'avoir pu apponter, souvenir dérisoire bien sûr face à la perte humaine de cet accident et rétrospectivement une quasi certitude : ce jour là, ce n'était pas mon heure !

Je n'aurais à mon avis pas eu les réflexes du LV en place arrière du Fouga.
Si j'avais été présent, derrière FAVATIER, je pense que je ne serais pas en mesure de vous compter cette anecdote.
Et lors des obsèques on eut compté un disparu de plus dans l'avion.
Une simple planche, un pavillon et mon bachi dessus.
Je l'ai échappée belle.

Ce n'était pas ma seule mission sur l'Arromanches, lors de ses derniers voyages, toujours embarqué avec des Fougas (et ce coup là avec des Alizés aussi) je fus de cette mission, parti de Toulon (embarqué en barquasse de Hyères) pour rejoindre l'Arromanches au large pour exercice.

Destination Barcelone d'où trois jours après nous partîmes en grand renfort d'escorteur et de sous-marins avec les espagnols, les italiens, les anglais, les américains pour un grand show maritime durant lequel personne ne comprenait rien... au retour nous avions appris que nos errements nous avaient amenés au large de Malte derrière la flotte américaine, elle-même face à celle des soviétiques dans le cadre du blocus de la guerre du Kipour.

Voilà pour mes anecdotes de l'Arro du temps où j'ai œuvré à la 59S entre juillet 1972 et mai 1974 juste avant de rejoindre le CEAN pour le cours de formation des OM mécaé.

Par la suite, je rejoignais la 55S à Aspretto en tant que Second-Maître avant de quitter définitivement la Royale au profit de l'Armée de Terre en 1978, dans les Troupes de Montagne, mais ceci est une autre histoire.

Bien le bonjour à tous !
Amitiés

Michel NADAL, 61 ans.
Directeur Général des Services Ville de Calvi
Ex SM 55S
Ex QM2 59S
Ancien Capitaine d'Artillerie

Bonjour
Je suis à la recherche de documents, de photos ou de souvenirs au sujet de la catapulte hydraulique de l'Arromanches, et notamment de son schéma de fonctionnement (assez complexe) pour en tirer un dessin.
Je n'ai pas relu tous les messages et il n'y a rien sur le livre de Jean Moulin....
Merci d'avance !

Message supprimé par l'auteur: erreur de dessins...

Lors de la campagne 1953/1954 de l'Arromanche en Indochine.
Je m'adresse aux anciens.
Est-il exact qu'il y avait plus d'officiers mariniers que d'officiers comme pilotes de Hellcat et Helldiver.
Quelles ont étés les pertes en pilotes et avions lors de DIEN BEN PHU.

Bonjour,
une de mes amies a retrouvée dans son grenier un vieil album photos contenant quelques photos de l'affectation de son père sur l'Arromanches, il y en a peu (22) que je me propose de vous partager pour votre plus grand plaisir (j'espère)
Un peu de sérieux dans les rangs !!!! Son père Jean Félix Marie Le Guen est né à Recouvrance le 12 septembre 1927 et décédé en 2008.
Entré dans la marine à 17 ans...Indochine, Algérie, Toulon, St Mandrier et de 58 à 62, embarqué sur l'Arromanches, Brest en 62, Sa spécialité : Fourrier,
1er message
Je n'ai pas grand chose de plus à raconter mais ses quelques photos méritent le coup d’œil......

Spoiler:

2eme message et fin
Honneur à Jean Félix Marie Le Guen ... ses photos prises au début des années 60
Arromanches retour Norfolk 16 décembre 1960

Spoiler:

Merci SHAB pour ces magnifiques photos qui rappellent des souvenirs les 3 premiers hélicos des HUP2 de l'Escadrille 23S