Le père Ubu à Reao
Bonsoir à tous
Tu vois Jean-Claude, j’ai lu Ubu Roi d’Alfred Jarry et bien, comme il disait : de par ma chandelle verte, je n’avais pas fait le rapprochements avec ces excessifs camions, tant en décorum qu’en nombre.
A Reao, Jacques, une fois la jeep HS par la faute du MDL mécanicien qui ne savait pas que les écrous des roues tournaient à l’envers, il ne me restait plus que la 4X4 ; C’était le second 4X4 de la station, le premier achevait de rouiller à Motu Onu. Celui-là était déjà pas mal atteint, il lui manque "l'aile" gauche ; il n’ira pas bien loin.
Le voici ce 4x4, la photo date de la mi-avril 1967 (j’ai coupé ma barbe fin avril) je suis avec Hans (tricot rouge), et Boby, le fabricant d’hydrogène, je transporte deux fûts d’eau pris dans la citerne du village, car la station est à sec, pour fabriquer ce gaz.
Naturellement deux pin-ups du coin en profitent pour faire, par jeu, comme elles aimaient, du camion stop.
Ce sont Maria, épouse de Jean Teaka, le futur maire des années 80 à 90 et puis Eritapeta aTaiariki à droite.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Ce qui est remarquable sur cette photo, ce sont les fare de construction missionnaires tel que je les décris dans mon ouvrage sur Reao, comme tu as pu le lire, Jean-Claude : fare de deux pièces en général et de même type, aux gabarits parfois differents, couverts en nikau ou en fara. Je pense qu'ils ont pratiquement tous disparus avec le moni du CEP qui leur a permis d'acheter tôle et Pinex.
T'en fait pas William, le père Victor était bien renseigné et comme il venait à chaque fois pour un mois, et en gros une fois par an, il découvrait, qu'à gauche, en entrant dans l'église, il y avait, à genoux, une, deux ou trois jeunes filles nouvelles qui étaient astreintes à rester là, sur le carreau, et ne plus s'approcher de l'autel. Elles avaient fauté...
Les trois katekita remplissaient bien leur fonction d'espions et de rapporteurs.
Même que j'ai trouné cela vraiment injuste, car dans la majeure partie des cas, la belle a subi le Motoro, consantante ou nom, mais c'est toujours elle qui est punie.
André Pilon