Tout à fait, on était mieux sur nos "rafiots".
Petite anecdote donc sur cette saloperie de grage carreaux :
Avant tout, si vous cherchez un endroit où trouver une succursale de l'enfer, je peux déjà vous dire qu'elle existe au moins en Guyane, au Centre d'Entrainement en Forêt Équatoriale du 3° R.E.I.
(Endroit sympathique méconnu de AirBnb).
En 1999, on apprend qu'un légionnaire du CEFE n'a pas survécu à une plaisanterie qui s'est très mal passée entre militaires de leur section.
Des renseignements rapportés, on nous dit que ces soldats ont tué un grage carreaux puis l'ont rapporté au camp en guise de trophée.
Dans la soirée, lors d'un jeu visant à se faire peur mutuellement, (Plutôt voir qui n'avait pas peur), un des militaires à reçu l'animal sur le corps violemment alors que le serpent avait la gueule ouverte.
Malgré que le grage soit mort, les glandes qui renferment le venin restent actives, et le malheureux a été touché par les crocs mortels qui ont injecté le venin dans les tissus du soldat.
L'effet létal est en principe très rapide et il n'y avait pas de traitement immédiat pour stopper l'irréparable.
Alors c'est vrai qu'en forêt, logiquement, la plupart des animaux fuient dès lors qu'ils sont alertés par des bruits parasites.
Les reptiles sont représentés en majeure partie par des couleuvres, donc pas franchement dangereuses, (l'anaconda quand même), mais bon, ils sont chez eux.
Mais cette saloperie de grage est l'un des rares à ne pas fuir face à l'homme, (contrairement à ce qu'on peut lire) et mieux encore, il passe en phase d'attaque.
Et c'est justement à ce moment là, qu'il faut agir.
En général, on avait tous un fusil de chasse, et on avait des cartouches à gogo.
Donc, on tirait.
Mais comme je le disais, ce n'était pas fréquent et il fallait toujours rester vigilant.
Quelques clichés du CEFE, mais uniquement sur les bâtiments vie.
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