Bonsoir,
A la fin de mon affectation à la station de Kerlouan (de 1986 à 1991), à défaut de tape de bouche on me remit le blason de la ville.
Ayant été Kerlouanais d'adoption (j'occupais la villa de fonction à l'entrée de la station), m'étant investi dans la section handball du club, ainsi que dans les affaires de l'école primaire, cela m'a fait très plaisir.
Sur ce blason, la devise : Kerlouan toujours en avant, et les représentations : le lion, l'ormeau, l'endive et les chevrons.

Bonne soirée.
Keran

GLT de KLN
Pour faire plaisir à un Acébiste qui a bien connu Miss Gilliot dans une autre affectation et qui me demande de ses nouvelles (ce dont je suis bien incapable), deux autres photos :

Spoiler:

Ce premier maitre à dû être noté en conséquences , enfin je suppose.

"Sans moi, le major ne s'en sortira pas"

Dans une situation analogue dans le civil, bien que les raisons et les circonstances ne soient pas les mêmes, ayant dis à mon médecin que si je n'étais pas là, je ne devais pas m'inquiéter personne ne me piquerait mon boulot et encore moins ne le ferait à ma place, je me suis fait vertement eng...lé... car, m'a t'il précisé, les cimetières sont remplis d'indispensables !
Nota : Par contre pour la promotion qui aurait pu éventuellement suivre... RAS !

msg 151 Comme le rappelle Keran, il n'existait (malheureusement) pas de tape de bouche STATION D'EMISSION LF KERLOUAN.
Jusqu'au début des années 2000 (rattachement à la FOST), la seule tape de bouche officielle de KERLOUAN était donc celle du STIR ATLANTIQUE.
C'est en 1999, atteint par la limite d'âge supérieure de mon grade (56 ans à l'époque, 57 ans aujourd'hui), que j'ai dû quitter non seulement Kerlouan mais la Marine après presque trente-huit années de bons et loyaux services. Enfin, je pense.

A cette occasion, j'ai reçu plusieurs cadeaux. Entre autres, ces deux-là :
Du capitaine de frégate Léon, commandant le STIR Atlantique, cette tape de bouche :

Vingt-trois ans plus tard, elle est toujours sur le mur, juste en face de moi.
Par curiosité, décrochons la pour regarder derrière :

Dédicace du pacha

Autre cadeau original

Après la remise de ces cadeaux "officiels", miss Fréville s'approcha de moi. Elle tenait absolument à me faire un cadeau personnel, payé avec ses sous. J'ouvris donc le petit paquet cadeau devant tout le monde. Qu'y avait-il à l'intérieur ? Je vous le donne en mille : une paire de porte-jarretelles ! Fou rire général. "Pour égayer vos longues soirées d'hiver" me dit-elle. Miss Fréville était toute rouge mais manifestement très satisfaite de son gag. Une marinette qui m'offre un sous-vêtement féminin, c'est Madame Péron qui va être contente !

Alors, Emmanuelle, on se lâche, on se dévergonde ? On profite du dernier jour pour taquiner le major ? Lisant dans les pensées de certains, elle s'empressa de préciser que le porte-jarretelles était neuf et qu'elle ne l'avait donc jamais porté. Dommage, c'eût été encore plus drôle.
Mon épouse avait le sens de l'humour et prit très bien la chose.

Aujourd'hui,18 juin, ça me rappelle quelque chose ...
18 juin 1940 - 18 juin 1997 et 1998 :

Le commandant de STIR Atlantique ne pouvant être partout en même temps, les chefs de station de Kerlouan, de Pencran et du Cranou avaient délégation pour présider cette petite cérémonie commémorative : rassemblement de tout le personnel en tenue de sortie devant le mât de pavillon et lecture de l'appel du général de Gaulle du 18 juin 1940.
Cet appel, vous le connaissez tous.
Au cas où, petite piqûre de rappel :

msg 152
Cela me fait plaisir de voir Kernen avec qui j'ai fait le BAT et nous étions amis, j'ai assisté à son mariage il était au mien également.
En regardant la photo de plus prés, je voir des rubans légendés sous-marins, cela devait être des renforts de la bofost il me semble.

tabletop, à cette époque, Kerlouan ne dépendait pas encore de la FOST.
A propos des rubans légendés, je pense que tu as confondu FUSILIERS MARINS avec SOUS-MARINS.
C'était bien une station radio mais les fusiliers étaient plus nombreux que les radios !

17H42 un p'tit coup d'zoom pour lever le doute :

Kerlouan 1996-1999
Il s'agit bien de rubans légendés Fusiliers Marins.
Un peu plus tard, pour les radios et autres SG, le ruban légendé Marine Nationale sera remplacé par STIR ATLANTIQUE.
Au début des années 2000, Kerlouan étant rattaché à la FOST, le ruban légendé sera encore une fois changé !

merci MAX je vois des sous marins partout .....

bonne soirée

tabletop, tu n'as pas totalement tort : il y a bien eu des sous-mariniers à Kerlouan ... mais uniquement en tant que visiteurs.

Visite "triomphale"

Le 1er juillet 1998, tout le service Transmissions du sous-marin nucléaire lanceur d'engins "Le Triomphant" venait visiter la station de Kerlouan. Le patron radio n'était autre que le premier maître Gégousse, fils du major Gégousse, ancien chef du roulage au Centre Auto Principal de Lorient. Lorsque j'étais chef du Service Contrôle Equipements Lorient (ex Contrôle TER Lorient), Gégousse père m'a moult fois rendu service. Le radar ou l'émetteur HF du sémaphore de Chemoulin (Saint-Nazaire) est en panne et la Renault 4L du service est prise pour toute la journée. J'ai besoin d'urgence d'une voiture.
Un break Peugeot 305, ça te va ?
Parfait !
Merci Gégousse.

Si son fils avait choisi la spécialité de radio, c'était peut-être un peu grâce à moi.
Lorsqu'il voulut s'engager dans la Marine, son père vint me voir pour me demander conseil au sujet du choix de la spécialité. Sans parti pris - défense de rire - je lui expliquai que la spécialité de radio présentait de nombreux avantages :

- Nombreuses affectations tant à terre qu'embarquées,
- fonctions exercées très variées, d'où absence de routine et de monotonie,
- grande facilité pour partir en campagne outre-mer, y compris en famille,
- possibilité d'être affecté dans les ambassades françaises à l'étranger,
- possibilité d'embarquer sur les sous-marins nucléaires,
- possibilité de bifurquer vers l'aéronautique navale en tant que personnel volant,
- possibilité d'être affecté dans les Commandos Marine,
- accès aux concours d'officiers (nombreux postes).

Cherchez bien et citez moi une autre spécialité de la Marine qui, à l'époque, offrait tous ces avantages : il n'y en avait pas beaucoup. Mes arguments durent être convaincants car Gégousse Junior choisit la spécialité de radio.
Ce 1er juillet 1998, le service Trans du Triomphant m'offrit une médaille du sous-marin.
Il faut le reconnaître, les sous-mariniers savent être reconnaissants envers les gens qui travaillent pour eux.

Cette médaille, je l'ai toujours. Photo faite aujourd'hui.

Max j'ai très bien connu GEGOUSSE sur la BOFOST. Je ne savais pas que son père était un "ancien"

Ressemblance ou pas ressemblance ?

Dans le sujet Station radio La Régine, en regardant une photo du CC Bomont (ancien OMS radio), j'ai trouvé qu'il y avait une certaine ressemblance entre cet ancien commandant du CTM France Sud et le major radio Jean-Paul Tricault qui a été deux fois chef de station de Kerlouan.

Années 1991-1993. A gauche, le CC Bomont en compagnie d'un amiral et de Pierre Joxe, ministre de la Défense.

And now, Jean-Paul Tricault en 1996, chef de station quittant :

1996 station radio de Kerlouan
Je suis à la droite du commandant du STIR Atlantique mais j'ai coupé la photo pour mieux voir Jean-Paul Tricault.
Alors, ressemblance ou pas ressemblance entre Bomont et Jean-Paul Tricault ?

Pour info, il s'agit de la cérémonie de "prise de fonction". 
C'est comme une "prise de commandement", la formule "Vous reconnaitrez pour votre commandant le major ..." étant remplacée par "Vous reconnaitrez pour votre chef de station le major ...".

Tant qu'à faire, voici la suite :

1996 station radio de Kerlouan
Le CF Léon, commandant le STIR Atlantique, et Jean-Paul Tricault sont partis. Je me retrouve seul face à l'équipage de la station. Passage en revue de la garde d'honneur et de l'équipage. Ensuite, petit discours obligatoire juste après ma prise de fonction. Ce n'est pas trop ma tasse de thé mais c'est un passage obligé.
PS. Pendant de nombreuses années, Jean-Paul Tricault a été le Numéro 1 à l' Argus des majors radio (le plus ancien dans le grade de major).

1996 Passation de suite à Kerlouan. Suite.

Venant de Brest, le CF Léon, commandant le STIR Atlantique, vient d'arriver à Kerlouan. 
C'est Jean-Paul Tricault, toujours chef de station, qui l'accueille et qui l'accompagne pour passer en revue la garde d'honneur (100 % station) et l'équipage. Comme Charles, j'attends.

Jean-Paul Tricault a été deux fois chef de station à Kerlouan. Il avait demandé une prolongation. Malgré un avis "très favorable" du pacha STIR Atlant (pas le CF Léon, celui d'avant), la DPMM a refusé sa demande. 

Le CF Léon a quitté les lieux. Avant de partir lui aussi et avec certainement un pincement au cœur, Jean-Paul Tricault (à droite) serre la main de chacun des membres de l'équipage de la station.
Après Kerlouan, je crois qu'il a été chef de station de la Pointe-des-Sables en Martinique.

Par la suite, nous allons nous revoir à deux reprises : pour les obsèques de Jean-Pierre Lefaucheur à Lannion (même promo à Maistrance que La Fauche) et aux Bormettes en 2004 pour le Rassemblement des anciens élèves de l'école des radios.

Ça me fait tout drôle de voir Tricaut avec la barbe !

Ils sont tous et toute(s) droits comme un i.
Seule remarque, les bachis des matelots sont portés un peu n'importe comment. Il aurait peut-être fallu mettre ses bachis tous d'un coté ou d'un autre, mais dans une position unique. J'aime que les choses soient carrées.
Ce n'est que mon point de vue des choses.

Laurent, ce n'était pas une Inspection Générale de Kerlouan par le PREMAR mais une réunion de famille - enfin, presque - pour une petite cérémonie bien sympathique. 

Nono, tu te souviens, quand nous étions en Martinique, la Jeanne d'Arc avait fait escale à Fort-de-France, Le patron radio de la Jeanne, c'était Tricault. Nous ne nous connaissions pas mais dès l'arrivée de la Jeanne à FdF, il m'avait téléphoné pour me demander s'il pouvait venir visiter la station de la PDS, accompagné par d'autres personnes du service trans de la Jeanne. 
C'est ainsi que j'ai fait sa connaissance mais j'avoue ne pas me souvenir s'il portait ou non la barbe en ces années 84-87.

Sur le De Grasse au début des années 70, nous avons tous les deux eu le même pacha, le CV Jaouen, un homme et un marin exceptionnels.
La famille Jaouen était originaire de Kerlouan. Ma mère, toute jeune institutrice à Kerlouan de 1927 à 1930, a peut-être eu des petits Jaouen parmi ses élèves. Nous étions très nombreux sur le De Grasse et je n'ai (malheureusement) jamais eu l'occasion d'être seul avec le pacha pour essayer de lui parler de Kerlouan. Dommage.

Kerlouan 1927-1930
Ma mère, institutrice à l'école publique de Kerlouan, qui à l'époque si situait à l'emplacement de l'actuel bureau de La Poste.
Parmi ses élèves, il y a peut-être eu des petits Jaouen. Le maire de Kerlouan qui m'a reçu après ma prise de fonction m'avait promis de faire des recherches pour retrouver d'éventuels anciens élèves de ma mère.
J'ai eu l'occasion de le revoir mais il ne m'en a jamais reparlé.

En cette période de canicule, une photo "rafraîchissante" :

Photo Max Péron
Kerlouan sous la neige, c'est très rare.
Bâtiment vie. En bas à gauche, derrière les baies vitrées, le carré OM/OMS et la caf Equipage.
Au-dessus, les piaules, le foyer, la coopérative, la salle de sport, deux salles de télévision.
Comme "caserne", il y a pire. Petite station isolée mais où il faisait bon vivre.

Photo Max Péron
Le bâtiment des fusiliers marins (bureaux et piaules) et de la salle de conférence de la station.
Pour le carré OM/OMS, la caf, le foyer, etc, nous étions évidemment toujours ensemble.

Photo Max Péron
Kerlouan 1996-1999. La plage, vue partielle.

Kerlouan, oui mais un peu de patience SVP.

En relisant mes mémoires, je redécouvre certains épisodes que j'avais déjà presque oubliés. Entre autres, sur la gestion particulière des majors. C'est le message 235 de david974 dans le sujet La Régine qui m'a mis la puce à l'oreille.

Après le Commandant Bourdais, un autre petit extrait de mes mémoires :

Cette situation de "disponible" ne me plaisait pas du tout. A tout moment, sans préavis, on pouvait être appelé dans le bureau du capitaine de compagnie : Faites vos valises, demain matin à 08H00, vous partez pour telle mission. Pour un jour ... ou pour un mois. Les intérims, les bouche-trous de la Marine, c'était nous.
Pour information : les officiers, le personnel de l'aéronautique navale et les sous-mariniers "nucléaires" ne passaient jamais par La Villeneuve et n'étaient officiellement jamais en position de "disponible". 
Pourquoi une telle différence de traitement ? 
Pourquoi un jeune second maître de l'aéro était-il mieux traité qu'un major radio de cinquante-deux ans ?
Comme je l'ai déjà dit, il n'y a pas UNE Marine mais plusieurs marines.
En novembre 1995, le gestionnaire des majors à la DPMM Paris se rendit en visite officielle à Brest. Je sollicitai un entretien. Naïvement, je pensais avoir affaire à un officier, lieutenant de vaisseau au minimum. Tout faux. En fait, le gestionnaire des majors à Paris était tout simplement ... un major.

Le mercredi 29 novembre 1995 à 10H00 précises, dans un des bureaux du Château (l'amirauté) à Brest, je fus reçu par "mon" gestionnaire, le major féminin LOUBE (comment dit-on "major" au féminin ? la major ?). Elle avait bien étudié mon dossier et savait tout sur moi. Elle m'annonça que ma prochaine affectation serait très probablement la station radio de Kerlouan dans le Nord Finistère, en qualité de chef de station. Le poste n'était pas libre dans l'immédiat et l'actuel titulaire, le major Tricault, ne voulait pas quitter son poste et demandait une prolongation d'au moins un an. Pour cette raison, il avait lui aussi sollicité un entretien avec le - ou la ? - gestionnaire des majors. Tricault devait être reçu par le major LOUBE le lendemain à 15H00 dans ce même bureau.

Miss LOUBE fut très claire : en accord avec l'officier gestionnaire des radios à la DPMM Paris, elle estimait que ce poste de chef de station à Kerlouan me revenait en priorité, le major Tricault ayant été jusqu'au terme des quatre ans d'affectation. Par ailleurs, c'était sa deuxième affectation à Kerlouan ! Et maintenant, wait and see.

Très bien. En attendant, j'aimerais bien me rendre vraiment utile à la Marine, à mon pays, et donc ne pas rester à La Villeneuve à ne faire que des con...ries. De nombreux miliaires français de tous grades, y compris de la Marine, servaient au Kosovo. Je fis donc officiellement part à Miss LOUBE que j'étais volontaire pour servir au Kosovo, à n'importe quel moment et dans n'importe quelle fonction : états-majors, transmissions, administratif, logistique, humanitaire, etc. Elle fut très surprise par ma demande, prit note de mon volontariat et me dit qu'elle me rappellerait personnellement si la DPMM avait l'opportunité de m'envoyer du côté des Balkans.
De retour à la maison le vendredi suivant, je rendis compte à Joëlle (mon épouse) de mon entretien avec le gestionnaire des majors et lui fis part de mon tout récent volontariat pour servir au Kosovo. Elle fut très surprise et surtout pas très heureuse de cette éventualité.
Malheureusement pour moi, heureusement pour Joëlle, Miss LOUBE ne me rappela pas et je ne partis pas au Kosovo. 

Fin de l'histoire : la DPMM refusa la demande de prolongation de Tricault et me désigna officiellement pour Kerlouan ... avec trois mois d'avance !

Le major Henrotel voulait rester à La Régine,
le major Tricault voulait rester à Kerlouan
et moi, avant même de parler d'une éventuelle prolongation, je demandais simplement à terminer mon affectation au Contrôle TER Lorient.
Résultat : trois mécontents. 
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

Plus jeune que moi de quelques semaines, Jean Paul Tricault était le "bidou" de notre BS, mais il faisait déjà preuve d'une grande maturité. Je crois me souvenir qu'il fut affecté à la Pointe des Sables après moi, mais je ne l'ai pas croisé, ayant été "déplacé" par le commandant du TVL et rentré en métropole plus tôt que prévu pour raison personnelle (naissance de mon 4ème enfant).
En ce qui concerne les affectations, j'ai toujours pensé qu'il valait mieux privilégier les contacts directs avec des gens "bien placés" pour se tenir au courant des opportunités et affuter ses volontariats.
Ainsi, mon affectation à l'EMM fut négociée par mon bon camarade Christophe et celle à Sainte Assise par les officiers trans de la FOST (De Lestrange et Jobert) que je connaissais bien et auxquels j'avais fait part de mon intérêt pour le poste.
Mais ça ne marche pas toujours, car à la fin de mon affectation au CIN St Mandrier, j'avais postulé pour le SCMN Toulon qui m'avait demandé "au choix" et je me suis retrouvé à la DP (mais je n'ai pas regretté) !

Max au journal officiel ils écrivent Majore donc acte

Noel, il me semble qu il y ait eu une désignation (je ne me rappelle plus le nom, mais il m'avait écrit) entre toi et Tricault.
Bonne soirée
Keran

Tu as raison, Keran, en y réfléchissant, Tricault ne m'a pas remplacé, mais a remplacé ... mon remplaçant ! Je me creuse la cervelle, peut-être était-ce Larée ?

DTL, ça ne peut être que lui !

DTL, à l'époque, il ne devait pas porter la barbe ! Moi aussi, qui pourtant le connaissais très bien, j'ai eu du mal à le reconnaître !
Par contre, Jean Paul Tricault est bien breton (je ne sais pas de quel coin exactement).
Promu major dès sa promotion au grade de Maître principal, il est resté "très" longtemps sur l'argus des majors radio !
Sinopoli était aussi un type très sympa.

major, majore et majorette.

le major au féminin  =  la majore
J'y avais pensé mais je trouvais ça vraiment trop bizarre.
Merci david pour cette info officielle.

Mais alors, qui étaient les majorettes ?

A la Pointe-des-Sables, la villa de fonction du major chef de station était située à l'intérieur du Fortin, à l'extrémité de la PDS. Cette villa de style colonial des années 30 jouxtait et dominait la station. De ce fait, tous les marins de la PDS connaissaient la femme et les enfants du chef de station.
Qu'il s'agisse du prédécesseur de mon  prédécesseur, de Jacky Vayeur que j'ai remplacé ou de ma pomme, l'épouse du major chef de station était gentiment surnommée "la majorette" par les marins de la PDS. En arrivant au boulot, on me demandait parfois "Comment va la majorette ?".

Revenons à nos moutons, ceux de Kerlouan bien sûr.

Je confirme, Tricault a été deux fois chef de station à Ouen Toro. Je crois même qu'il a remplacé son remplaçant.
+  deux fois chef de station à Kerlouan
+  la Jeanne d'Arc
+  Dakar
+  chef de station à la Pointe-des-Sables.
Belle et même très belle carrière pour un major radio.

Un second-maître non BS chef de salle dans une station émission, ce n'est pas courant. Bravo DTL !
Après avoir exercé ces fonctions, tu méritais vraiment d'aller au BS.

Tricault originaire de Savoie ? Je ne sais pas. Toujours est-il qu'il résidait dans une petite commune proche de la station. Ayant par ailleurs occupé à deux reprises le poste de chef de station, il connaissait plein de monde.
Pour son pot de départ à la station de Kerlouan, il avait invité, entre autres :

Mr Roger Calvez, président du Conseil Général du Finistère (il est venu, Tricault me l'a présenté),
le major Le Fourn, commandant la brigade de gendarmerie de Lesneven,
le lieutenant Glin, commandant la caserne de pompiers de Lesneven,
le président de l'amicale des anciens marins de Kerlouan,
le MP Morançais, chef de poste du sémaphore de Brignogan,
Mr Lansonneur de la SNSM,
les responsables Sport (Mr Cabon), Voirie (Mm Cavarec et Habasque) et Police Municipale (Mr Roudaut) de la mairie de Kerlouan,
etc etc.

Argus des majors : chez les radios, Tricault a toujours été Numéro 1 et Henrotel N° 3.

Max
Ferdinand Lansonneur, responsable de la station SNSM Kerlouan, P/M de maneuf, instructeur à Maistrance en 64/65 DCD l'an dernier
un gag: il enfermait toujours sa tenue N°1 dans une valise ???
un jour les sacos, toujours joueurs, y on mit une grenade à platre, et l'on dégoupillée en fermant le couvercle..........pas content le Ferdi en recupérant sa tenue......
Mais nous, jeunes couillons de Maistranciers, ça nous à fait bien rire

Les grenades à plâtre avec leur faible puissance d'explosif peuvent malgré tout blesser dans certaines circonstances .