C'est pas faux - à l'époque de mon séjour (79/80) nous avions une somme pour aller chercher à manger dans le bourg de Kerlouan ou à la poissonnerie de Brignogan - très bon cuistot et un commis au top . pas mal de personnes DCAN , Arsenal , Préfecture maritime
venaient régulierement !!

Patrick, je n'ai pas connu KLN en 79-80 mais voici sa présentation pour ce qui concerne les années 96-99 (extrait de mes mémoires) :

"A l'entrée du bourg, la station radio de la Marine occupe depuis 1970 une superficie circulaire de 52 hectares à l'intérieur desquels sont implantés une douzaine de bâtiments : villa chef de station, aubette, chenil, bâtiment vie, casernement fusiliers-marins, villa commandement (avec, entre autres, mon bureau), PCP (poste central de protection), Emetteur 1, Emetteur 2, cabine antenne, groupes électrogènes (énormes), onduleur (ENORME !), station troposphérique (relais hertzien Marine d'émission/réception)."

Photo SAVR Atlantique, service audio-visuel de la région Atlantique, rattaché au STIR Atlantique en 1999.

Lucas, si tu venais à Kerlouan en 96-98, nous nous sommes forcément rencontrés.

La bouffe à Kerlouan, un sujet important pour le moral des troupes. Autre extrait de mes mémoires :

"On mange trop bien à Kerlouan.
La bonne bouffe a toujours fait partie intégrante de l'image de marque de la Marine. Kerlouan se faisait un devoir de faire honneur à cette réputation. Sur le plan des vivres, nous étions totalement autonomes, effectuions nous-mêmes nos achats et établissions nos propres menus avec le patron commis, le chef cuistot et, éventuellement, le président du carré OM/OMS pour les suppléments ou les gueuletons. Tous les jeudi, tradition oblige, il y avait repas amélioré pour tous : couscous, repas chinois (nems, j'adore !), réunionnais (rougaille saucisses, j'adore !) ou tahitien (poisson cru, j'adore !), etc
Les parts étaient copieuses et on pouvait se resservir sans problème. Le soir, en plus du repas normal, nous finissions les (excellents) restes du repas de midi, desserts inclus. Où je mettais tout ça ? Je me le demande encore.

Un des cuistots était pâtissier de métier. Les gâteaux, faits maison, étaient tout à la fois délicieux et énormes, chaque part représentant au minimum deux ou trois gâteaux "normaux". Je mangeais ma part sans problème et, souvent, celle de mon voisin ou plutôt de ma voisine, régime oblige :
Vous voulez ma part, major ? Je sais que vous aimez ça !
C'est si gentiment proposé ... De ma vie, je n'ai jamais autant mangé de forêts noires, de tartes Tatin et autres omelettes norvégiennes. Cela me rappelait La Régine. En pire.

Normalement, je ne grossis jamais, De 1961 (dix-huit ans, entrée dans la Marine) à 2005, je n'ai pris que deux kilos et demi. C'est ainsi, je n'ai aucun mérite. Exceptionnellement, à Kerlouan, entre 1996 et 1999, j'ai pris huit kilos !!! Cela ne m'était jamais arrivé et cela ne s'est jamais reproduit.
Conclusion : durant mon affectation à Kerlouan, j'ai vraiment bouffé comme un cochon mais, bon Dieu, que c'était bon !"

Bonjour,

C'est dingue, durant ma carrière marine, j'ai fait 3 stations naviter, dont une deux fois, le reste du temps embarqué à Toulon et à la DP. Jamais, je n'avais entendu parler de toutes ces stations. La régine, Sainte Assise, Kerlouan, j'en passe.
Je connaissais bien sur toutes les stations naviter et la station émission qui allait avec, pour avoir trafiqué avec elles,dont FUG venue en renfort, et FUO ma station locale, et HWN.
Je revois des noms comme Créquis et Mallet, le premier connu à FUM le second qui a fait le BE avec moi. Et je m'étonne un peu moins de cette foison de MP, de Majors, il y avait visiblement plus de postes à pourvoir que ce que je pensais, entre l'escadre, les stations et autres SCMN et SCAE (je ne vais pas faire la liste des différentes possibilités).

Bien amicalement TUR2

Michel, "pour vivre heureux, vivons cachés".
A KLN, nous n'avions jamais de visite d'officiers de STIR, même avant les inspections d'amiraux. "Je vous fais confiance" me disait à chaque fois le CF Léon, pacha du STIR Atlantique. J'ai bien aimé.

Oui, TUR2, ce nombre important de stations et de services impliquait un nombre tout aussi important d'OMS de la spé de radio, tant en métropole qu'outre mer, ce qui, en passant, permettait en jouant habilement sur les désidératas, d'avoir un choix très large d'affectations ! (et encore, il faut aussi compter les radios d'ambassades, ceux détachés dans certaines administrations parisiennes ou affectés à l'EMM etc... la liste est longue !)
A Sainte Assise, je recevais tous les ans la liste d'ancienneté des MP et majors (l'argus) et les affectations des radios étaient aussi diverses que variées !
Elle est pas belle, notre spé ?

Oui Noel,

Néanmoins, je tempèrerais ma joie, me rappelant mon grade et, je dois le dire, par la force des affectations, mon hyper-spécialisation, un peu comme les craxmans, j'en vois certains qui ont fini PM, je suppose BST en poche, dans les stations, nous n'avions même pas ça.
Chaque "corpo" défend son bistèque, et souvent, des Chefs de Service ont tendance à privilégier ceux qui travaillent (bien) pour eux.
Cela renverse un peu une façon de penser, comme dans d'autres spés, que la montée en grade diminue les possibilités et variétés de postes à pourvoir.
Parfois, on reste un peu enfermé et pourtant, volontaire outre-mer et embarqué, je vois pas ce qu'on peut faire de plus.
Ceci dit, Max a raison, pour vivre heureux, vivons caché, en dehors des routes trop fréquentées, fusse par des têtes un peu trop galonnées. Un petit esprit de famille quoi...



Bien amicalement TUR2

Je suis d'accord avec TUR2 - Pour les craxmans, à partir des années 85/86 , les portes se sont ouvertes et les stages corganaly ont participé à une meilleure position pour les craxmans dans l'avancement dans le grade (quoique !!). avant ces dates , les craxmans étaient presque considérés comme des radios dans les dépôts . à Brest, les radios du crax de Rochanou partaient souvent en subsistance sur les bateaux.

Après le crax TLN et le Berry, j'ai été coopté à Paname et là en tant que missionnaire, j'ai eu du rendement et des moyens opérationnels intéressants en temps réel, sans compter les heures par obligation tactique, aussi mon travail fut bien plus intéressant que sur une table par roulement d'opérateurs assez lénifiant, rendement mis en avant et apprécié jusqu'à la direction générale qui me proposa l'embauche en raccrochant la casquette, je choisis de faire contractuel (afin de garder ma pension de retraite, cadre B me faisait perdre de l'argent) et là montant une petite équipe opérationnelle toujours entre 2 avions, je fus envoyé sur tous les coins chauds de la planète, n'ayant de comptes à rendre qu'au niveau supérieur le directeur général.
Aussi, je pensais de temps en temps à mes anciens collègues qui continuaient leur petit rythme soit au fort de SF soit à Giens ou encore à ceux qui avaient la chance de faire des annuités en embarquant sur A644. Finalement, je n'ai pas regretté ces 22 ans passés ainsi après mes 24 ans et demi de marine, j'ai eu juste à ramener une balle à une jambe ce qui me fit reprendre gout à la course à pied. Comme quoi radio en ayant fait les commandos, le crax et le Berry m'a fait vivre autre chose que le service TER de 3ème RM...

Bonjour,

Les petites et discrètes stations comme Kerlouan, comme on dit "inconnues au bataillon" pour nous, faisait sans doute partie des destinations d'habitués, qui avaient trouvé là une spécialisation "ad hoc" pour des OMS qui ont fait leurs preuves.
Notre ami 3ème Ligne, a eu une carrière que je qualifierais d'exceptionnelle, due, sans aucun doute à des capacités tant physiques qu'intellectuelles hors du commun.
Il est en effet peu courant d'avoir une telle carrière, encore faut-il que, quelque part, quelqu'un ait su détecter ses aptitudes, mais surtout qu'il ait l'allant pour mettre en pratique toutes ses connaissances. Radio, commando, rens, et surtout cette capacité orgasinationnelle et opérationnelle.
Rare... Cela me rappelle les critères de notation, aptitude au commandement, qualités intrinsèques qui là prennent tout leur sens. La notation est parfois difficile, des qualités délicates à apprécier quand on fait un travail "lénifiant" comme il le qualifie lui même. Parfois et c'est sans doute son cas, les choses ont une autre tournure.

Bien amicalement TUR2

Merci mais il y a plusieurs paramètres qui dés mon arrivée et le filtrage à Hourtin ne peuvent pas être mis ici, tout comme le reste de mon parcours marine, on parlait de Kerlouan et des craxmen, élément qui m'a fait m'intéresser à ce sujet.

msg 84 Belle et même très belle carrière, 3ème Ligne. Comme quoi, le rugby peut ouvrir des voies ... insoupçonnées.
Tu avais les capacités physiques et mentales et tu as fait la bonne rencontre au bon moment.
Encore Bravo pour tes états de service.

Comme le rappelle Michel, Kerlouan était une petite et discrète station, "inconnue au bataillon" pour les plupart des marins, même des trans.
Cela dit, malgré ce quasi anonymat, avec La Régine, Rosnay (plus connue) et Sainte-Assiste, Kerlouan était LE cordon ombilical indispensable entre les SNLE/SNA et le chef des Armées. Sans ces quatre stations d'émission LF/VLF, les SNLE ne pourraient pas, éventuellement, recevoir l'ordre de tir.
Quant aux stations d'émission et de réception d'outre-mer, la plupart d'entre elles faisaient partie du réseau OMIT, organisation mondiale interarmées des transmissions. Ce n'est quand même pas rien !

Comme l'a dit Noël dans un autre sujet, en Martinique, les biffins étaient sidérés de voir que les stations radio de la PDS et de RS n'étaient dirigées que par de "simples" majors.
Même étonnement de l'état-major du COTAM lorsqu'il est venu visiter la PDS. Tous sidérés de voir toutes les veilles radio assurées en même temps (et toutes très importantes) par "seulement" un second-maître chef de quart (et officier de garde !) et deux QMM radios. Ils ont quitté la station très admiratifs vis-à-vis de la Marine Nationale.
COTAM = commandement opérationnel du transport aérien militaire.

Effectivement, pour avoir côtoyé l'interarmes en Opex, là oû nous un patron bon BS ou mème BST, un second maitre, avec quelques QMM (je dirai gentiment entre 4 et 6) aurait suffit pour monter une station et en assurer l'exploitation 24X24 , il y avait un minimum de 4 fois plus de personnels, avec à la tête un capitaine, plus 2 lieutenants, et une foultitude de sous off supérieurs l'un spécialiste de la réception, l'autre de l'émission, l'un des hertziens et un autre encore de la HF, plus toute la pyramide des grades jusqu'au sergent opérateur lambda, et tout ce petit monde choqué quand il voyait un crab ou crab chef pas rasé et en claquette midship, et en chemisette bleue claire délavée sans galons, comme si le gus il avait le temps en plus de son travail d'opérateur et d'entretien du matériel de coudre ses traces de limaces. Je me suis marré de nombreuses fois quand arrivant sur un théâtre d'opérations je tombais sur des bandes pareilles de spécialistes terriens des transmissions, il me fallait presque à chaque fois que je leur demandais quelque chose sortant de l'ordinaire sur leur trafic HF ou SHF, le bon interface qui avait fait la mème formation, les gus ne comprenaient pas qu'un mataf savait tout faire et mème changer les bougies d'un groupe électrogène.
Aussi dans mes équipes de travail en mission around the world j'ai toujours préféré avoir avec moi des gens éclectiques et bidouillards n'ayant pas froid aux yeux et mettant les mains dans le cambouis ou la mouize.

Bonjour Max - lors de ton passage à Kerlouan , as tu connu la station radio de PORSPODER - je ne me rappelle plus de son utilité , pas de correspondance avec PENCRAN et CRANOU -

Bonjour Patrick,
Porspoder ? Je n'en ai aucun souvenir. Encore une petite station radio "inconnue au bataillon" comme dirait Michel TUR2.
Tous les vendredi après-midi, au château à Brest, il y avait réunion de tous les chefs de station et chefs de service du STIR Atlantique.
Côté stations radio, il y avait donc Kerlouan, Pencran (mjr Marc Taraud), Le Cranou (un LV) et Syracuse Lanvéoc (mjr Lautrédoux, nous étions ensemble sur le De Grasse).
Après cette réunion du vendredi après-midi, je reprenais la route, non pas pour retourner à Kerlouan, mais pour filer direct sur Lorient. J'arrivais donc at home en tenue N° 22.

Bonsoir a tous,
en 1986, au désarmement du Vauquelin, j ai été affecté au STVL Brest, et dans un premier temps, pressenti comme chef de station pour la Station de Pospoder (lieu dit La Garchine, en bord de mer, sympa !!),c'était une station HF , en secours de Pencran, qui comportait quelques émetteurs type Erfm 14 ou 15 (si ma mémoire est bonne) et antennes associées type AN 315
Je devais occuper la villa de fonction.
Peu de personnel, un chef de station , un adjoint et des matelots Radec.
Un des derniers chefs de cette station fut le MP Radio Jean Paul Jegou.
Finalement je fus affecté à Kerlouan, occupant la villa de fonction jusqu'en juillet 1990 (peut etre toujours le dernier occupant ?)
Bonne soirée
Keran

Bonjour Keran
merci pour cette information que j'avais perdu - je me suis rendu plusieurs fois dans cette station -

Merci Keran pour ces infos. Une station de secours pour Pencran ? C'était vraiment le grand luxe au TVL Brest, la Marine avait les moyens à l'époque !
Keran parle de la villa de fonction du chef de station de Kerlouan. Mon prédécesseur ne l'ayant pas habitée, elle était en très mauvais état. Chaque année, dans tout le Finistère, il y avait un grand exercice Interarmes, Finisterex. De nombreux réservistes s'installaient à Kerlouan (cuisine et cambuse étaient prévues pour) et cette villa servait alors de QG pour les officiers réservistes.
Jean-Paul Jegou : je ne sais pas comment il s'est (bien) débrouillé mais je crois qu'il a dû faire toute sa carrière dans la rade de Brest et plutôt à terre qu'embarqué. J'ai fait le cours de chouf et le BS avec lui. C'était un grand copain de Le Faucheur alias La Fauche. Entre eux, ils parlaient parfois en breton.

Jean-Paul Jégou (lui aussi maistrancier) est de face, entre les deux maistranciers. Je suis à gauche, au milieu.
Le maistrancier de droite, c'est Gilles Laurent. A la sortie du cours, nous allons nous retrouver tous les deux à Lorient.
Le 4 avril 1966, suite à une antenne radio cassée qu'il fallait réparer, il disparaitra en mer avec deux autres radios et le pacha du sous-marin Narval. Une tragédie qui, à l'époque, nous avait tous profondément marqués.

Bonsoir,
Pour compléter: depuis son abandon , la station de la Garchine à Porspoder est devenue un centre de loisirs "Marine" (géré par le Cercle ou le Foyer ?) ou sont organisées les sorties de cohésion des unités ainsi que des manifestations plus privées, pour peu que l'on soit marin d'active ou retraité. L'ex villa du chef de station est utilisée par la SNSM.
Bonne soirée
Keran

La Marine aurait facilement pu vendre ce site en bord de mer à un très bon prix à des promoteurs immobiliers. Elle ne l'a pas fait. Quand c'est bien, il faut le dire.
Pour en revenir à Kerlouan : aujourd'hui, en 2021, la station est-elle toujours en service ?

Bonsoir,
Oui Max , la station de Kerlouan est toujours opérationnelle pour la Fost.
Je ne sais pas si ça a changé, mais quand j'y étais, les Kerlouannais l'appelaient "La base".
Bonne soirée

Heureux d'apprendre qu'aujourd'hui, en 2021, la station de Kerlouan est toujours en service pour assurer les transmissions à destination des SNLE et SNA en plongée.
Plutôt que de rester inhabitée et donc de se dégrader lentement mais sûrement, la villa de fonction du chef de station a été mise à disposition de la SNSM C'est une très bonne chose.

Photo SAVR Atlantique
A gauche, complètement isolée, la villa de fonction du chef de station de Kerlouan.

Comment les habitants de Kerlouan appelaient-ils la station radio de la Marine Nationale à Lanveur ?
Je viens de relire l'article du Télégramme lorsque je suis parti en retraite en 1999 : le journaliste y parle de "la base".
Pour l'anecdote : la plupart des habitants de Kerlouan ne savaient même pas à quoi servait exactement cette "base".
Les rumeurs les plus folles circulaient à ce sujet.

Juste pour le plaisir de revoir cet insigne de spécialité TSF qui n'existe plus mais que nous avons été fiers de porter :

KERLOUAN, une certain jour de 1996.
De G à D, Jean-Claude Deux, mon adjoint, également président du carré OM/OMS. Avant Kerlouan, il avait déjà été mon adjoint lors de ma deuxième affectation au Contrôle TER Lorient. Il avait quitté ce poste pour exercer les fonctions de chef de station à Cambérène près de Dakar.
Prietz : avant Kerlouan, il était radio d'ambassade à Tokyo puis au Caire. Au Caire, il s'occupait, entre autres, d'organiser l'accueil des équipages des bâtiments français en transit ou en escale en Egypte.
Kernen : chef Emetteur 2, le seul en service en 1996.
Un peu plus tard, le chef Emetteur 1 sera le PM radio André Laviec.
André Laviec habitait Landivisiau, juste dans l'axe de la piste. Je ne sais pas pourquoi mais il n'aimait pas - mais alors pas du tout - les Rafale. Certains jours, il arrivait à la station de très mauvaise humeur ...
Miss Gilliot, chef de quart Emission LF.
Derrière, le barbu, c'est la PM mécan Vallin alias "Papy", notre pistard au carré OM/OMS. Bien que n'étant pas radio, il participait au tour d'officier de garde, faiblesse des effectifs oblige.

Pression exercée par la FOST sur le personnel de Kerlouan
Comme à Rosnay (plus connue), Sainte-Assise et La Régine, elle était permanente et très forte. Un jour, lors d'une de mes deux affectations au Contrôle TER Lorient, j'ai vu arriver dans mon service un premier-maître radio qui venait de se faire virer de Rosnay pour faute professionnelle. En plus de ce débarquement d'office, il avait écopé d'une punition de .. jours d'arrêts. Travailler pour la FOST, c'était ça : la moindre erreur, la moindre faute se payait cash. Et au prix fort.
Le droit à l'erreur ? Connais pas !

A propos de Vallin : entre 96 et 99, lorsqu'il était officier de garde, il m'a réveillé à trois reprises, toujours entre 02H00 et 05H00 :
Major, c'est encore moi. J'suis dans la m.... Y'a plus rien qui marche !
Aïe ! Aïe ! Aïe !
Je vous rassure, à chaque fois, de l'opérateur LF au chef de station, en passant par le chef de quart et l'officier de garde, chacun a parfaitement bien réagi et je n'ai jamais eu le moindre problème avec la FOST.

Même lorsque je n'étais pas officiellement en permissions, pour un simple week-end, quand je rendais visite à mes parents à Saint-Nazaire, j'étais au préalable obligé de demander à mon adjoint s'il voulait bien me remplacer "par intérim" pour assurer la permanence de la fonction chef de station.

bonjour Keran Max Alain
à mon époque , les kerlouanais l'appelaient "l'antenne" - le peu de personnel dans la station (Chef de station, Adjoint (moi) 3 opérateurs,un cuistot/commis et une dizaine
de fus) et le peu de contact avec les gens (à part le chef de station avec les autorités de Kerlouan)

Je reviens sur la "pression" FOST : Curieusement, à Sainte Assise, nous la ressentions moins, mais cela peut s'expliquer : Avant la refonte, nous avions un émetteur datant des années 50 (un émetteur qui consistait en fait à une pièce ou les éléments étaient disposés à même le sol ou sur des portiques). Pendant la refonte, rien, puis ensuite un émetteur ultra moderne de type modulaire et dont la probabilité de panne était quasi nulle.
Le seul gros problème que j'ai connu fut la tempête de décembre 1999 qui avait provoqué l’affalement brutal des nappes d'antenne et donc l'arrêt de l'émission pendant plusieurs jours. Et là, la FOST avait bien compris que nous n'y pouvions rien !

Max - pendant ta période à Kerlouan, est-ce qu'il y avait toujours la corvée d'eau pour le refroidissement du tube émission de l'émetteur ?

Bonsoir Patrick,
Lors de mon affectation à KLN les tubes (dits : "hypervapotrons" ) des 2 émetteurs étaient "alimentés" en eau par le réseau communal, il y avait possibilité de passer en secours (cause rupture de canalisation par exemple) sur un puits existant sur la station, un jeu de vannes nous permettait cette manip, que j 'ai eu à réaliser quelques fois (parfois la nuit !!).
Je pense que tu as du connaitre ce que nous appelions l 'émetteur nr 1 (gris clair), qui possédait une cuve d'eau d 1 m3, situé dans un local attenant.
après passage dans ces tubes, la vapeur d'eau en résultant passait par des aéroréfrigérants qui assuraient la continuité du circuit, mais le niveau était "à refaire"de temps en temps.
Bonne soirée
Keran