par jym Mer 6 Fév 2019 - 11:44
Merci pour ces souvenirs.
C'est vrai que les rapides roulaient comme des bateaux ivres.
J'aime aussi beaucoup le texte qui accompagne les photos.Les mots sont justes, sans emphase, et décrivent très bien notre petitesse devant les éléments qui se déchaînaient.
Ayant toujours eu la chance de n'avoir pas le mal de mer et faisant mon quart au TO machine à la passerelle, j'étais comme hypnotisé par les vagues sans cesse renouvelées, par le bruit des lames s'écrasant contre la coque.
Et il faut bien le reconnaître, un sentiment de respect et de reconnaissance pour mon vieux "rapide" quand nous rentrions au port sains et sauf, et qu'après un dernier poste de manoeuvre pour l'accostage, quand le silence se faisait à la passerelle après le "terminé barre, terminé pour la machine" je restais quelques minutes pour le remercier d'avoir veillé sur nous, pauvres humains dépassés par la grandeur de la mer, mais que ce métier me plaisait !