Superbes photos, avec une petite pointe d'émotion pour moi, en revoyant les deux mouchetachus de la clique de l'Ecole des Fourriers (de drôles de canard, ces deux là !).
Merci pour le lien Johann

Merci johann pour ce très beau lien que ... j'ignorais !

Hello Fanch

Pas de problèmes.

Et merci pour ton reportage photo "instantané" sur les rencontres de Lorient.:cheers:

BJR à tous et à toutes. C'est super on augmente les messages sur PONT REAN. J'espère que la fournée 1954 va se manifester. Je vous remercie vivement, car malgré quelques polémiques pas bien méchantes, on arrive à avoir des infos interressantes.
Cordialement. A+

ARTH.

hello Arthur

Tu sais les anciens de Pont Réan c'est comme les poilus, on commence à se compter . Et puis ce ne sont pas vraiment des générations d'internautes, peu s'y sont mis. Nous sommes l'avant garde de l'arrière garde :D :geek:

Je suis vraiment admiratif de la mémoire de nos anciens! et heureusement car quel plaisir de lire et d'imaginer ce qu'ils ont connu. Je pense que ça ne devait pas être facile tous les jours, mais je crois que j'aurais aimé vivre ces choses là. Pour ma part, je suis incapable de me souvenir si, en 1961 à hourto-in, chaque compagnie avait ou pas une chanson.
Bravo et merci

Bonsoir à tout le monde.
Personnellement, j' ai connu le centre de formation en 1947, j' avais 13 ans.
Mon père second maître maître d' hôtel était affecté au château.
J' ai donc connu la vie de château pendant une période de vacances.
Mais, il en fut autrement lors de mon engagement dans la royale, cela ressembler à un camp de prisonniers, s' était en 1952.

Bonsoir à tous.
Vu le nombre de gars ayant fréquenté HOURTIN, c' est quand même bizarre que si peu d' anciens de PONT REAN se manifestent.
Je vais donc chauffer les machines.
Je me souviens de mon arrivée en gare de Rennes, ma première vision deux marins avec la baïonnette au coté, guêtres blanches, flanqués d'un second maître.
On était quelques uns avec nos valises, un GMC bâché nous attendait de sorte que le paysage jusqu' à notre camp ne m' a pas fait mal aux yeux.
Bien sur comme beaucoup d'entre nous, on nous a pas laissé le temps de réaliser.
Dans le désordre, la douche collective, l' habillement, c' est à dire le treillis de mataf, la coupe de cheveux.
Comme j' étais fier de ma coupe, j' ai vu avec terreur mon prédécesseur se faire ratiboiser la colline, plus un poil, Fabien Barthes au futur.
Notre valeureux Figaro (que de nom) me demanda ma provenance, je lui répondis je suis CH'TI, pas le temps de dire ouf que je suis transformé en dernier des Mohicans.
J' avais une colonne de cheveux à l' indienne.
Surpris que certains avait une coupe moins légère, j' appris un peu plus tard que Figaro étant Breton, il portait une gentille attention à ces compatriotes.
Si je l' avais su un peu plus tôt !
Mais avec mon accent, je crois pas qu' il m'aurait cru, si je lui avait dit que je venais de Plouguerno où de Brest.
Le pacha me demande pour la soupe, aussi pour ce soir je jette l' ancre.
Si je peux continuer, d' autres se lanceront.
Allez PONT REAN.
Ceci bien cordialement.
Bonne soirée à tous.

ARTH.

Allez Arthur et les autres, continuez, on attend la suite ;)

Les anciens de Pont Réan commençent à faire surface.
Pas la peine de commencer ton infâme racket pour recruter des futurs choufs à vie, nanar.
A Pont Réan, c' est de la graine de casquette !

Bonsoir à tous. CFM Pont REAN (2)
Aprés la coupe trés rafraichie, nous avons eu droit à cette fameuse piqure la tabdt, à savoir ce que cela veut dire!!!. Par contre nous étions en file indienne (normal avec notre coupe), torse nu fort heureusement dehors.
Pourquoi me dirait vous?; On pouvait voir les premiers de la colonne se faire piquer l'épaule, comme à la loterie, soit que le gars tombait dans les pommes, soit que l'aiguille se tordait,et de temps à autre ce se passait bien. J'avoue avoir eu une de ces trouilles lorsque vint mon tour, la vache un vrai butor, il plante, il appuie et au suivant. Ce mec n'a surement pas fait ses études à la faculté de médecine de Montpellier. Bon dieu qu'est ce qu'on a dégusté, mais je reconnais aujourd'hui, aprés avoir passé ce stade on est blindé pour la vie.
Nous avons passé divers testes écrits au réfectoire, nous avons reçu notre paquetage dont la matrice et la plaque d'identité. C'est là que nous sommes révélés de piètres couturiers. Fort heureusement dans une bande il y a toujours quelqu'un de futé, aussi nous avons vite appris sur le tas grace à son expérience. Nos pauvres doigts, le fil trop court ou qui se casse, l'aiguille qui se fait la male, moi qui n'avait jamais cousu j'ai été servi. Le repassage cela valait dix, la patemouille, le fer (oh pas celui de maintenant) trop chaud pas assez, enfin bref l'enfer.
Plier le linge au carré 25/25 pour l'inspection, le lit au carré et parfois en porte feuille. Je me souviens de la baraque où on se lavait tous ensemble.
Par contre je crois qu'il y avait une corvée de poulaines?.
Le matin au poste de lavage lors du rassemblement, on nous désignait pour différentes corvées, j'eu la chance d'être nommé ordonnance du 1er Maitre Principal. Il était logé dans un batiment jouxtant le Chateau, mon travail consisté à ranger la chambrée, faire le sol et la poussière. A 17 ans j'étais fasciné par son épée, que je sortai de son fourreau en me prenant pour Jean Bart. Dans ce chateau il y avait pas mal de va et vient et de superbes nanas en uniforme.
La garde dans le petit bois la nuit était fascinant, on nous donnait un mot de passe au cas où un intru se perdrait,nous avec notre Lebel et sa baîonnette fine comme une aiguille on devait dire qui va là? Un second maitre voulant voir la réaction d'un factionnaire ne répondit pas, il a failli se faire embrocher. Par chance les fusils n'étaient pas chargés. Résultat nos futurs visiteurs nocturnes firent du bruit pour s'annoncer. Impossible de me souvenir si nous couchions dans des lits en fer superposés, j'ai un trou.
C'est tout pour aujourd'hui, la suite au prochain n°.
Bonne soirée à tous;

ARTH.

merci Arthur pour ton récit
merci Johann toujours aussi fort

Hello Arthur

Pour moi la garde de nuit dans le petit bois m'a été très utile, c'est là que j'ai appris à dormir debout !!!

On parle de Pont Réan, d'Hourtin, mais y a t'il quelqu'un sur le Forum qui a fait le CFM de : MIMIZAN

Je parle de Mimizan, car mes parents y ont vécus, et y sont décédés.

Je sais que mon père a joué au foot, avec les marins .

Les logements étaient des anciennes étables confectionnées par ou pour les Allemands.

Personnellement je n'ai pas connu, pourtant je suis arrivé sur place à l'âge de 5 ans.

Voilà pour le cfm mimizan [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Si tu veut des photos tous comme pont réan certaine sont en ma possesion

Bonjour à tous

réponses
1-Pont Réan
en avril 1956 moment où les premiers rappelés ont été "invités" par Marianne à nous rejoindre au CFM nous avions pour la garde 5 munitions à blanc avec le Lebel
mais ceci était conséquent à la situation polico-sécuritaire de l'époque
Pour les lits ils étaient superposés par 3 du moins à Tahiti et je crois qu'en compagnie nous avions un couchage individuel mais à vérifier!
2- Mimizan
je crains que peu de personnes ayant passées par ce CFM qui était avant Hourtin ne soient encore de ce monde
j'ai eu un cousin qui a fait son incorporation là bas dans les années 45-46
il s'appelait Larentec
amitiés à tous
jc guillard
Ps pour Fanch j'ai quitté la marine comme QM1 quand même
merci

Bonsoir à tous. A l'attention de GUILLARD, je pense que tu as raison concernant les lits superposés, effectivement il devait y en avoir 3.
Pour ce qui est de l'appelation "TAHITI" c'est un doux euphémisme, mais tout compte fait il y avait pire.
A l'attention d'ALAIN, concerne dormir debout, moi également il m'est arrivé de dormir verticalement, mais avec un oeil entrouvert.
Merci JC 59, mon histoire est des plus banale, mais vois-tu ce qui me fait plaisir, il y 2 anciens qui participent.

Donc je continue, il y avait donc ces gardes de nuit, les corvées de déchargement de tenues à la gare de RENNES, arrivés dans un wagon de marchandises, une vraie fournaise, mais comme c'était notre première sortie du camp, on a étalé. Dans l'épisode de la garde, c'est en tenue de sortie, que j'ai fait le planton avec un compagnon et un SM dans le hall de la gare, la jugulaire au menton, les guêtres, le ceinturon et la baïonnette de mousqueton. On déambulait en regardant je ne vous dit pas quoi!!!! On était fier.
Sur la Vilaine,La première fois que je voyais une chaloupe, "le TITANIC" une vraie de vraie, et je te souque,et je te léve les avirons, je les rentre, le plus verni était celui qui tenait le gouvernail, le SM. Nous n'avions pas de poils dans la main, mais des ampoules de quoi illuminer le village. Nous avions des admirateurs goguenards. Quand je pense que le patron de la chaloupe promettait uine perme pour celui qui casserait un de ces foutus avirons. Si j'avais l'expérience de maintenant, l'armement entier l'aurait eu cette perme.
Allez nous pourrions parler du champ de tir, d'autant que je me souvienne nous avons commencé par le Lebel, vu la longueur du canon nous n'avons pas souffert du recul et les résultats pas si mal pour beaucoup d'entre nous. De temps à autre agrémenté par un jet de grenades au platre. Un bouchon allumeur ayant atteint un des notres dans la figure, le jeu a cessé.
Ca y est j'en arrive au fameux mousqueton, position couchée, la crosse plus ou moins bien dans le creux de l'épaule, cinq cartouches et c'est parti. Le premier coup surprend, c'est là que l'épaule en prends un coup, bien vite on essaie d'adopter la bonne prise en main. Résultat, vous seriez surpris tout comme mon SM et moi d'ailleurs à cette époque, avec cinq cartouches j'en ai mis sept au but. Bon j'avoue quand même que c'était dispersé. Mon voisin malchanceux en avait mis deux dans sa cible. A priori nous n'étions pas encore préts pour affronter l'ennemi.
Les heures de détente nous les passions sur le petit monticule prés de la chapelle, nous y lisions notre courrier, certains avait la chance de recevoir un colis, cela m'est arrivé une ou deux fois. Devant le regard attristé ou envieu de certains nous partagions, car il faut bien avoué que nous mangions bien par rapport à la BIF. Je crois que nous avions corvées de pluche, vu l'épaisseur des pelures, les cochons devaient être contents.
En fin le jour de perme est venu, le car nous amené à RENNES, j'ai découvert avec le plus grand plaisir cette belle ville, je me souviens que j'aimai me promener dans ce parc, il y avait une superbe horloge sur un partaire fleuri. On sentait le bleu à plein nez, vu la coupe. Nous nous retrouvions au foyer du marin, où de charmantes marinettes (ce n'était pas pour notre pomme), nous servaient de la bière. Puis nous rentrions au camp plein de rêves et un peu de liberté retrouvée.
Il y a eu les leçons de matelotage, des noeuds en veux-tu en voilà, qu'à la fin cela devenait un vrai sac de NOEUDS. Je n'avais pas d'avenir dans le métier de BOSCO.
A la fin du stage, j'ai étonné le Pacha, il me demandait pourquoi je voulais
être canonnier. Je me le demande encore.
Voilà pour Pont REAN. Le RICHELIEU m'attendait pour de nouvelles aventures. Si vous avez parcouru cette article, et que vous âvez réussit à aller jusqu'au bout, je vous admire. Merci à tous
Bonne soirée et bonne lecture.

ARTH.

Bien sûr qu'on a lu jusqu'au bout Arthur et on attend la suite...

Je suis passé à Pont Réan 2 ans après toi, inutile de te dire que tu racontes mot pour mot mes propres aventures !!!

Très bien Arthur,

cela semble banal, mais c'est la réalité, et les ressentiments que tui en as aujourd'hui, alors que cela fait seulement .....quelques années que cela c'est produit.

Je me régale toujours autant à lire les plus anciens ;)
Merci :!:

Bonsoir,
En1954, j' avais un an :shock:

Et les gars, ce soir à l' amicale des anciens marins des Portes de Provence, j' ai trouvé un collègue qui a fait le CFM de Mimizan, il m'a parlé des baraques en planches qui servaient de dortoirs.
Il me semble qu'il m' a dit en 1946.
Cela devrait être le cas, car moi je suis arrivé dans les Landes à cette époque.