J'étais, comme beaucoup de nouveaux appelés embarqués quelques jours plutôt, un novice dans ce genre de déroulement d'action.
Dès que j'ai entendu, par la diffusion générale, l'appel, je me suis précipité directement au PC Trans, car je ne connaissais pas le lieu où je devais me rendre.
Le maître radio Bouté se tenait là et a compris tout de suite que j'avais besoin d'aide. Il désigne un chouff radio de ne m'a pas me lâcher et de m'accompagner aux différents endroits des exercices. Et bien entendu, je devais m’équiper à chaque fois des fameux téléphones à plastron. Ceux qui l'ont utilisé, savent que ces appareils fonctionnaient tant bien que mal.
Je me souviens du dernier exercice qui devait être un poste de combat où je me suis retrouvé à la passerelle, coiffé d'un énorme casque. Mon téléphone branché, j'attendais les ordres donnés par le commandant. La passerelle n'était pas très grande et le personnel présent était attentif.
L'amiral se tenait à côté de moi, lorsque le commandant m'a demandé d'appeler la plage arrière. J'ai exécuté son ordre, mais je n'avais pas de retour. Est ce qu'il y avait un problème de matériel ?
Très certainement.
Le commandant étant très concentré dans le déroulement de l'exercice m'a un peu oublié, à ma grande satisfaction.
Au bout d'un moment, le commandant s'est rapproché de l'amiral qui se tenait toujours à côté de moi, et une conversation a commencé entre eux.
Les exercices étaient finis.
L'amiral a fait les éloges des compétences de l'équipage et je voyais que le commandant était plutôt ravi.
Ils se sont serrés la main et alors que je m'y attendais pas, l'amiral tend sa main vers moi et me dit : "félicitation matelot, vous avez fait du bon boulot".
Ah, si il avait su que mes compétences étaient quasiment nuls, il ne m'aurait pas donné ses félicitations.