Je ne me souviens plus du nom de l'appareil qui mesurait ces impacts. Il se trouvait sur la droite du pupitre en hauteur.
Lorsque j'ai quitté, c'était le lancement de "la télécommande...". compte tenu du nombre de disjonctions plus ou moins longues dues surtout à la foudre, je me suis toujours demandé si tout était au point.
32° en ce moment à Carcas. A plus tard.

Le cercle de base fait 900000 m² soit un diamètre de 1070m env.et 3362 m de périphérie.
La longueur théorique du hauban est alors de 630m mais je ne sais pas calculer la sur longueur due à la flèche prise par le câble en raison de son poids d'autant que la courbe qu'il adopte doit être parabolique.

j'ai envoyé un sms à Pythagore un copain de be qui me dit 629.84 donc on valide 630 après comme disait Fernand un copain de BS çà dépend du vent

Bravo à Michel et David, les matheux d' ACB, et merci pour ces infos techniques très intéressantes.
Compte tenu de la courbe prise par le poids des câbles, chacun des haubans supérieurs avait donc une longueur presque double par rapport à la hauteur du pylône, 332 mètres.

J'ai suivi - du sol ! - le travail des équipes spécialisées qui ont changé une à une toutes les boules de balisage. Depuis la terre ferme, on aurait dit des fourmis sur un câble.
Pour être capables de travailler dans de telles conditions de dangerosité (au-dessus du vide !!) , la plupart d'entre eux ont dû faire de l'alpinisme.

les vibrations des haubans par grand vent çà doit faire une jolie musique en basses fréquences forcément

Soit une sur longueur de 35 m due au poids du câble. Et dans l'espace l' installation occupe un volume de 99511727 m3

Msg de test en même temps qu'une anecdote :
Je me souviens d'un soir ou j'étais off de garde : Panique générale à la cifusil à cause du vent dans les haubans, je les ai fait profiter des jumelles à vision nocturne, très belles vue d'ailleurs...

max,
bomont était pm a yeumbeul lors de mon séjour

Après des recherches ... La longueur d'une courbe parabolique entre 2 points est approximativement 1,48 celle de la ligne droite.
La longueur du hauban doit donc être de 630x1,48 = 932,4 mètres.
cqfd !

msg 172 de Michel et 175 de Nono, calcul des caractéristiques techniques du pylône, de son volume dans l'espace, de la longueur réelle des haubans : trop forts, les matheux d' ACB !

msg 174 de Jean-Louis au sujet de Bomont 
et msg 166 de Gérard au sujet de Mallet

Quand la station LF Solférino de La Régine a été inaugurée en 1994, Bomont, ancien commandant du CTM France Sud, était en poste à Dakar. Il a accepté de venir ... à condition qu'on lui paye les voyages aller / retour. Et pas en classe économique. Demande acceptée. Et tout ça pour quelques coupes de champagne et un déjeuner. No comment.

A propos de Mallet, voir mon msg 61.

Extrait de mes mémoires :

Un adjoint exceptionnel justement récompensé

Le maître principal radio Albéric Mallet a été mon "adjoint chef de station" durant toute la durée de mon affectation à La Régine. Il était en outre responsable de la station d'émission HF - sondeur inclus - et président du carré OM/OMS. Présent sur base depuis le début des grands travaux Solférino, il connaissait parfaitement toutes les installations de la station, parfois même mieux que le gradé responsable.
Dans le domaine du service général et de l'entretien courant de la base, je pouvais lui faire entièrement confiance. Si nécessaire, il n'hésitait pas à engueuler un maître ou même un premier maître (retard, propreté bâclée dans sa zone de surveillance, tenue laissant à désirer, etc.).
Même s'il n'en avait pas officiellement le titre, il jouait pleinement et très efficacement son rôle d'officier en second de la base.

J'appréciais d'autant plus son concours que j'étais de plus en plus envahi par la paperasse. A l'instar des chefs d'établissement du secteur public (lycées, hôpitaux, etc.), les chefs de station ont de plus en plus de responsabilités : un blessé sur base (travail) ou même hors station (sport, activités récréatives) et je pouvais me retrouver en position d'accusé devant la justice. Sans parler, sur le plan militaire, des éventuelles sanctions disciplinaires. Aussi surprenant que cela puisse paraître, j'étais aussi responsable de la sécurité des employés civils des entreprises privées qui travaillaient à l'intérieur de la station.

Tous les soirs, le chauffeur du bus permissionnaires venait me remettre en main propre la valise - fermée à clé - contenant le courrier officiel en provenance de La Lauzette. Des ordres, des circulaires, des consignes, des notes-express, etc. en provenance du CTM, de Toulon, de Paris ou d'ailleurs. N'ayant pas de secrétaire, j'en arrivais à rester coincé dans mon bureau une bonne partie de la journée.

Mallet étant un adjoint exceptionnel, je lui attribuai durant ces deux ans une notation (avec commentaire) à la hauteur de ses mérites, c'est-à-dire exceptionnelle. Par la suite, Mallet fut promu OS au choix. 

Bomont et Mallet : deux exemples d' OMS trans/radio qui ont fait par la suite une très belle carrière en tant qu'officiers.

En avril 1978, le CF Calmon, de spécialité trans et pacha du Commandant Bourdais, m'a proposé de faire OS au choix. J'ai très poliment refusé. En sortant de cet entretien, mon chef de service, lui même ancien OMS, m'a dit que j'étais c.n ! Authentique.
Pour cette raison, j'ai été "maintenu dans le grade" de major pendant 17 ans 1/2. 
Cela dit, je ne me plains pas et je n'ai pas été malheureux, loin de là, et même plutôt peinard (par rapport à certains OS) dans les fonctions de chef du Contrôle TER Lorient (deux fois), de chef de station (trois fois) et de chef d'atelier à l' AMF Brest.

Super ! mais ta formule ne prend pas en compte le poids du câble qui je suppose ne doit pas décrire la même parabole suivant qu'il s'agit d'un câble de petit ou gros diamètre.

Bien d'accord pour tout ! Nous nous voyons de temps en temps pour un glouch !
Nous étions ensemble à l'émission au Centre millé à Houilles - 3 ans, trois andouilles évidemment ! De bons moments..
Il a continué dans la prépa marine et il a terminé Cap de Frégate !
Sa fille est aussi dans la marine.

Pour revenir à la longueur des haubans, toutes nos hypothèses ne peuvent être que très approximatives car si la forme est vaguement hyperbolique, nous ne connaissons pas la tension et donc pas la valeur de l'arc.

Le pylône rayonnant de La Régine
Photo Max Péron
La Régine 1993-1995
Les haubans intermédiaires ont l'air bien droits, bien tendus.
Par contre, le hauban que l'on voit en premier plan à gauche doit avoir une longueur réelle bien supérieure à sa longueur théorique.

A noter, tout en haut du pylône, les boules de balisage diurne sur les brins supérieurs. Elles semblent minuscules vues du sol. Pourtant, chacune de ces trente-six boules a un diamètre d'environ 70/80 cm. De jour, je doute de leur efficacité en ce qui concerne la sécurité de la navigation aérienne.
J'ai écrit précédemment que ces boules étaient de couleur orange. En regardant cette photo de plus près, j'ai l'impression qu'elles sont alternées : blanches et oranges.

Bomont était du BE après le mien, il a donc fait le 5/65 c'est à dire commençant au mois de mai 65.
Ensuite je l'ai revu au Pacifique (66/67), il me semble qu'il était le radio le Lac Chambon.

Je ne savais plus si Bomont était trans, radio ou trafi. Merci pour l'info. Comme pacha du CTM, je n'ai connu que le CC/CF Launay.
Pour ceux qui l'ont connu, agrandissement de la photo du msg 161 (article de journal) :

C'est Pierre Joxe (3ème à gauche) qui était ministre de la Défense en 1991-1993.
De profil, je trouve qui Bomont ressemble au major Tricault.
Cette photo n'a pas été prise à La Régine mais à La Lauzette, siège de l'état-major du CTM France Sud.
Là, nous sommes très probablement devant le bâtiment de la station Syracuse.
Pour info. A l'époque, sur le plan politique, toute la région du Lauragais était rose à 100 %. Mitterrand avait ses habitudes dans un restaurant de la région.

Je rebondis sur le dernier message de Jean-Luc Bousquet au sujet de La Régine (blog visiteurs).
Jean-Luc, tu devrais t'inscrire sur ACB, ce serait beaucoup plus simple !

Les cyclistes de La Régine, je confirme.

Ils étaient trois à venir à La Régine en vélo : Mallet, Créquis et Chaunier.
Créquis était le responsable de la station d'émission LF Solférino. Si ma mémoire est bonne, depuis qu'il était quartier-maître, à part le BS, il avait toujours été affecté à France Sud. A une exception près peut-être ? Comme le major Henrotel, il habitait Revel.

Chaunier était sm mécanicien et habitait lui aussi à Revel. Gentil garçon mais il avait fini par agacer Mallet par ses taquineries incessantes. C'est Mallet qui en a eu l'idée et j'ai donné mon accord pour ça :

Photo Max Péron
La Régine 1993-1995. La petite vengeance de Mallet : au moment des permissionnaires, Chaunier a retrouvé son vélo accroché en haut d'une grue ! 
En arrière plan à droite, une des antennes d'émission de la station HF.

François Mitterrand et les restaurants qu'il fréquentait quand il était de passage dans cette belle région du Lauragais.

Il y avait aussi l'auberge "Le poids public" à Villefranche-de-Lauragais du côté de Castelnaudary.
"Le poids public", drôle de nom pour une auberge.
Autrefois, il y avait un organisme d'Etat des "Poids et Mesures". A la campagne, dans de nombreuses communes, il y avait un "Poids public" qui pesait véhicules de transport et marchandises avec la garantie de l'Etat.
Cette auberge bien connue de Villefranche-de-Lauragais devait donc se trouver à l'emplacement d'un de ces anciens Poids Publics.

Comme tous les trans/radio/trafi, j'avais entendu parler de France Sud mais sur une carte, j'aurais été incapable de situer La Régine et La Lauzette.
A ce sujet, un grand Merci à 3ème Ligne pour l'historique complet et détaillé de l'installation du CTM dans la région (blog visiteurs).

Quand on est désigné France Sud sans être volontaire, on fait un peu la gueule mais, une fois là-bas, on s'y plaît. 
A proximité, Carcassonne, Castelnaudary, Toulouse, Andorre, l'Espagne, le canal du Midi, la mer, la montagne, etc.
Sans oublier d'autres sites moins connus mais qui ont beaucoup de charme et de caractère : 
le village de Durfort et ses nombreux artisans spécialisés dans le travail du cuir et du cuivre,
Montolieu, le "village du livre", douze librairies (livres très rares, introuvables ailleurs), relieur, copiste-calligraphe, graveur, etc. A voir absolument.
Mon épouse a eu un coup de cœur pour "Cordes-sur-ciel", une sorte de petit Mont Saint-Michel à l'intérieur des terres.

La Régine est implantée sur la toute petite commune de Villemagne mais notre adresse postale était Villemagne-par-Saissac.
Au niveau de La Poste et de la Gendarmerie Nationale (chargée de la surveillance extérieure de la station et de ses abords), nous dépendions donc de Saissac.
Le château de Saissac, mentionné dès l'an 960, est en ruines. Fin 19ème ou début 20ème siècle, les propriétaires ont utilisé de la dynamite pour chercher un soi-disant trésor ... qui n'a jamais été découvert.
Ce fut la résidence des puissants seigneurs de Saissac, protecteurs des troubadours et fervents amis des Cathares. 

Quand je suis arrivé à La Régine, il n'existait aucun guide d'accueil et de présentation de la station. Avec l'accord du commandant du CTM, c'est moi qui l'aie rédigé.

Je ferai un copié collé de ce que j'ai mis sur la page visiteurs en réponse à Jean Luc Bousquet pour que dans quelques temps ceux/celles qui voudront savoir la genèse de la création de la station de transmission de la force de frappe initiée par le président de Gaulle, ai une information minimum.
Le poids public, dans tous les chefs lieux de canton avec la perception il y avait ce service qui pesait les transports de vin, de blé, afin de faire payer une taxe et fournir un laisser passer accompagnant le transporteur, c'était un boulot tout comme le bureau de tabac/régie des finances publiques des villages sans perception réservé aux anciens militaires (faisait donc partie des emplois réservés), depuis ça a changé n'importe quel bistroquet peut vendre des timbres fiscaux.
La gendarmerie de Saissac n'ouvre plus que 2h le matin et 2h l'après midi, elle dépendait pendant une douzaine d'années de la gendarmerie d'Alzonne, mais maintenant ces 2 brigades sont subordonnées à la gendarmerie de Bram et dans ces bâtiments il n'y a qu'un planton de service juste quelques heures par jour.

Et voilà le texte cité plus haut :
Effectivement, Courrière notaire à Cuxac Cabardès et conseiller général du canton d'Alzonne puis sénateur de l'Aude, a mis tout son poids pour que la base transmissions ne soit pas sur le terrain d'aviation de Moussoulens, avec 3 autres gars d'Hubert on y était resté comme déjà dit, 3 jours mangeant et dormant à l'hôtel de la gare de Bram, et les gens du coin étaient tout contents de savoir que l'armée allait s'implanter dans le coin.
Ne pas oublier que la Légion (le 4ème RE) est arrivé à Castelnaudary qu'en 1976 à la caserne Lapasset en centre ville avant de rallier le quartier à la sortie route de Peixiora, et ils ont été mis là pour entre autres missions intervenir en protection sur les installations de la base transmissions si besoin était nécessaire.
Donc quand on est revenu avec quelques gars d'Hubert en 71, le projet d'implantation à Moussoulens était mort né et la base d'émissions étant là haut sur la montagne, il fallait que la réception soit à une dizaine/douzaine de km, donc ils ont pris un compas et ont tracé un demi cercle qu sud, puis ont cherché des terres disponibles dans le canton de Castelnaudary mitoyen, ce fut donc à Villepinte, là quand on est revenu pour 3 jours en 71 avec les gars du génie qui faisaient les relevés topos de la zone agricole achetée, on les a conseillé sur les positions de défense au mieux, style, raser au bulldozer cette butte, avoir la vue sur tel coin arboré, etc, un boulot d'objectif comme on le ferait inversé en attaquant un point sensible, sauf que là c'était avec une idée de défense à mettre en place.
Aussi à ma prise de retraite en 2002, je suis venu me caler ici, dans le 135 et à 3 nautiques de la Lauzette, profitant des chemins, routes et chemin de halage du canal pour préparer mes courses longues et ultra longues. Cela fait déjà 20 ans, ça passe vite, qui m'aurait dit en 1970 que je finirais ma vie là ? personne et encore moins moi, mais comme on avait été bien reçu par des gens authentiques à Bram, je n'ai pas hésité, ma Camargue de naissance étant à mon gout maintenant soit trop chère, soit mal fréquentée.

msg 184 Totalement d'accord avec toi, 3ème Ligne. Si aujourd'hui, demain ou dans dix ans, un ancien marin recherche des anecdotes, des récits personnels, des informations, des photos ou autres documents sur ce qu'a été La Régine / France Sud à telle ou telle époque, c'est CE sujet qu'il viendra consulter, pas celui des visiteurs dix ans auparavant.
Pour cette raison, je me suis permis de suggérer à Jean-Luc Bousquet de s'inscrire sur ACB. Ce serait beaucoup plus simple, d'autant plus que ses infos sont très intéressantes.

msg 185 La station radio de La Régine et la Légion Etrangère

Un Légionnaire ne meut jamais

Cette nuit-là, nous faisions un exercice de protection-défense avec nos voisins, le 4ème Régiment Etranger de Castelnaudary. Les légionnaires jouaient le rôle de terrorises attaquant La Régine, la station étant protégée par les "gentils" fusiliers-marins. Les "méchants" réussirent à franchir les clôtures de protection mais furent rapidement repérés.

Lors des combats qui suivirent à l'intérieur de la station, tous les "terroristes" furent officieusement "neutralisés" (tués) par les fusiliers. Les Légionnaires ne voulurent rien savoir : même "morts", ils refusèrent de se rendre et cognèrent pour de bon sur les fusiliers !!!

A Waterloo, s'adressant aux Anglais, le dernier carré de la Garde Impériale s'écriait "La Garde meurt mais ne se rend pas" (version officielle dans les livres d'Histoire). 
A La Régine, le 4ème Régiment Etranger faisait encore mieux. Sa devise aurait pu être : "Un Légionnaire ne meurt jamais".

Par ailleurs, comme je l'ai déjà raconté, en compagnie du commandant Launay venu de La Lauzette, j'ai fait visiter la station au colonel commandant le 4ème R.E. de Castelnaudary (msg "Le feu tombe du ciel").

J'ai fait plusieurs repérages lors de mes entrainements de course à pied, en partant soit d'Alzonne et tournant autour de la Lauzette, mais les fusiliers font du bon boulot, ils m'ont repéré à chaque fois lors de leurs patrouilles de rondes sur la périphérie, j'ai mème été étonné d'y voir des filles en treillis. Quand à là haut, allant courir sur la rigole de montagne (qui alimente le canal du Midi via le lac de St Ferréol) maintenant avec la grande haie devant les clôtures, arbres dominant la route Saissac/Les Cammazes, la vue sur les installations n'est plus possible, on ne voit que juste le haut des mats d'antennes situés derrière, et encore pas de partout, pour mieux voir le site il faudrait monter sur la butte à travers la haie jusqu'à la clôture, et ce faisant on serait visuel par les fusiliers ou le personnel.
Je pense que dimanche prochain j'irai voir passer le tour avec nos petits enfants vacanciers dans cette zone entre Saissac et les Cammazes.

"un grillage pas très solide  .../...  j'aurais pu franchir le grillage" nous dit Jean-Luc Bousquet au sujet de La Régine dans son dernier message dans le blog invités.
Je vais me répéter : mes souvenirs et anecdotes personnels concernant mon séjour à la station radio de La Régine, je les raconte ici et pas ailleurs afin que même dans X années, ceux et celles qui sont éventuellement intéressés puissent encore les lire.

"un grillage pas très solide" : Crazy Horse aurait-il encore frappé ?

"j'aurais pu franchir le grillage" : Jean-Luc, je te le déconseille très fortement ! 
Comme disait un célèbre comique, "Y'en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes !"

La Régine 1993-1995

Un club de randonnées équestres jouxtait la station. Un jour, un cheval - fou ? - réussit à franchir la première clôture (extérieure) et pénétra dans le no man's land de l'inter-clôtures. Deux femmes, la patronne et une jeune stagiaire, voulurent rattraper le fugueur, se retrouvant ainsi dans la zone interdite pourtant dûment signalée. Cette intrusion fut immédiatement détectée :
"Alerte intrusion ! Alerte intrusion ! Ceci n'est pas un exercice. Je répète : ceci n'est pas un exercice".

Très peu de temps après, une équipe d'intervention de fusiliers-marins, casqués et armés jusqu'aux dents, était sur les lieux. Les deux femmes étaient mises en joue et ordre leur était donné de se plaquer au sol, face contre terre. Quelques instants plus tard, je rejoignais l'équipe d'intervention. J'avais en face de moi deux femmes terrorisées, mortes de peur. Par la suite arrivèrent les gendarmes de Saissac et l'officier fusilier de La Lauzette.

Cette intrusion constitua pour nous un excellent exercice, permettant de tester la rapidité et l'efficacité de l'équipe d'intervention des fusiliers-marins de La Régine. Bravo les gars ! Quant aux deux femmes, elles jurèrent de ne plus jamais recommencer.

Petit rappel de l'info communiquée par Jean-Luc Bousquet il y a quelques jours :
le Tour de France passera aux Cammazes en fin d'après-midi.
Dans le journal d'aujourd'hui, quelques précisions :

16H27 Saint-Férréol 357 m sprint intermédiaire
16H37 côte des Cammazes 647 m col de catégorie 3
16H49 Seissac 514 m

Depuis les hélicos qui suivent le Tour, cela promet de très belles vues aériennes. 
Même s'ils ne survolent pas la station de La Régine, impossible de ne pas la voir.
Les commentaires sur les paysages, les curiosités locales, les sites touristiques, industriels ou même militaires sont toujours excellents et très bien documentés. Wait and see.

Je comptais y aller, mais lisant la presse locale et constatant que le préfet a fait fermer toutes les routes allant vers le circuit pris par le Tour, je ne me voyais pas faire les 5km à pied de la côte de Saissac à partir de Cennes-Monestier en plein cagnard juste pour voir passer les saucissons Cochonou puis le peloton lancé à 50km/h, donc devant le poste de TV je serai au mieux pour siroter un verre de citron pressé et suivre le sprint à la Carcass.

Quel dommage de ne pas avoir de reporter ACB sur place ! Cette route qui va du lac de Saint-Ferréol à Saissac en passant par les Cammazes et La Régine est en effet très étroite. Pas de place pour que les camping-cars puissent se garer sur le bord de la route.

En 1993, au début de mon affectation à La Régine, le film 'L'enfer" de Claude Chabrol avec Emmanuelle Béart et François Cluzet a été tourné au lac de Saint-Ferréol. Pour les besoins du tournage de certaines scènes, la route Saint-Ferréol - La Régine avait été coupée, nous empêchant de nous rendre à Revel où résidaient plusieurs OM/OMS de la station.