Merci pour ta réponse, Max, mais avoues, c'est quand même paradoxal d'avoir d'un coté un TRBM3 et un TRBM7 en HF et de l'autre un TRBP4 et un Ted Anurr en UHF.
Bien amicalement TUR2

Bjr, bien les indicatifs radio allemands : DT Graf Spee, DT AltmarK !

Grand merci à vous tous pour toutes ces précisions, le vocabulaire employé ressemble pour moi, à celui utilisé par nos ados quand ils échangent sur leurs médias.
L'important n'est-il pas de partager des informations!
J'en suis hermétique mais j'essaie de comprendre, quelques très rares mots m'interpellent

VENDEEN a raison : cette rubrique "spécialité radio" n'est pas réservée aux seuls initiés et doit donc être compréhensible par tous.
En ce qui me concerne, quand je parle par exemple de TRBM7, TRBM3 ou TRBM2, je précise en toutes lettres "émetteur-récepteur HF".
Idem pour les TRBP4 ou TED/ANURR : j'ai bien précisé, non pas simplement E/R, mais "émetteur-récepteur UHF", etc
J'ai raconté par ailleurs des anecdotes 100 % radio avec utilisation du code Q ou du code Z. A chaque fois, je précisais entre parenthèses la signification des termes utilisés pour que TOUS les Acébistes puissent comprendre et, éventuellement, participer à la conversation.

Pour les indicatifs radio, excellente observation, Jean-Claude ! 
Perso, je ne l'avais pas remarqué.
Côté français, on essaye de faire de même. Exemples :
FASU  =  SUffren
FBAN  =  OuragAN
FBRN  =  RhôNe
FUB  =  Marine Brest
FUO  =  Marine ToulOn
FUW  =  Marine Dakar en 62-64
Pour Dakar, vous allez me dire : pourquoi un W ? 
A Dakar, on parle quelle langue ? le Walof ! Ouaf ! Ouaf ! Just for fun ...

Par contre, FAVE  =  Altaïr
et FBDG  =  Croix du Sud
Là, l'indicatif radio international n'a rien à voir avec le nom du bâtiment.
Suivant que vous soyez grand ou petit, vous n'avez pas droit au même traitement.

Michel, Hé oui ! sur un même bâtiment et dans le même service peuvent se côtoyer des équipements modernes et d'autres ... beaucoup moins. 
Sur le Suffren en 65-68, nous étions l'unique bâtiment de la Marine à être équipé du SENIT.
Côté radio, quatre émetteurs Collins de 500 watts ultra modernes. Tellement en avance que la DCAN, à la demande de Thomson CSF, les a démontés pour voir ce qu'il y avait exactement à l'intérieur. De l'espionnage industriel en quelque sorte.
A côté de ça, dans le même PC radio, nous avions des récepteurs HF RRBM2 à tubes avec cadran à aiguille pour chercher la fréquence.

Pour tabletop83 msg677
Je confirme que si ça ne fonctionnai pas à chaque fois, ça fonctionnait souvent. Etant au CEF (85/88) il y avait systématiquement un essai du Marinetta pour les bâtiment en stage. Avec plus ou moins de succès....Mais globalement c'était correct. Maintenant établir une liaison dans la durée avec cet outil.....

Pour MAX PERON,
pour ce qui est des indicatifs radio qui ont un rapport avec le nom du bâtiment, il semblerait que ça date de la fin des années 60, voire début 70. Par mimétisme avec les Américains ???
Clemenceau (pourtant gros bateau) FBAW
Foch FBQA
Colbert FAUC
Guepratte FAOI
Alsacien (je crois) FAIO au début puis FALS pour ne pas confondre avec le Guepratte lorsque celui-ci est ''descendu'' à Toulon, en 1971. FAOI/FAIO
Donc en 71 il y a bien un rapport entre le nom du bâtiment et son indicatif. Alsacien/FALS
C'était ma petite participation anecdotique sur le sujet.

Bonjour à tous.
Pour compléter :
FBEP: EPEE

LE REDOUTABLE. FBLR
LE TERRIBLE. FCTB

Max tu es trop fort , et ce n'est pas une boutade ... Tu es un vulgarisateur hors pair , et une fois ces compliments dits , j'ai envie de te taquiner ..une petite banderille ça gratouille sans plus
Ouaf! ouaf! ouaf ! t'exclames-tu à propos du W de Dakar je dirai bof ! ou plutôt Wof! wof! wof! à mon tour , car à propos de l'ethnie bien connue on dit plus souvent les Ouolofs ! et la francophonie alors ! nous ne sommes pas des sujets de sa gracieuseté the Queen (qui au passage est ma cadette de deux mois)

Pour les ignares en radio on peut quand même dire qu'une Gibson Girl ou une Mae West ça cause davantage qu'un TRB machintruc
JC

boboss, TECTAM et tabletop, merci de votre participation et Bravo pour votre mémoire !
Indicatif radio en rapport avec le nom du bâtiment ... ou pas ? Boboss, je constate mais je j'ai pas d'explication.

Jean-Claude, je reconnais que mon explication était vaseuse, pour ne pas dire waseuse, et je m'attendais à ce que quelqu'un me reprenne.
Et, tel Zorro, Jean-Claude est arrivé.

A juste titre, VENDEEN, compare le langage des radios d'hier à celui des ados d'aujourd'hui avec leurs smartphones.
J'ai écrit mes mémoires il y a plus de quinze et j'avais déjà fait la même remarque.
Le code Q (international) et le code Z (pays de l'OTAN) permettent à deux radios ne parlant pas la même langue de tout se dire. Ou presque. Et tout ceci dans un "langage" extrêmement bref.

Vous l'avez compris, les radios sont très branchés Q.
Je parle évidemment du code Q. Qu'alliez vous imaginer ?

Exemple d'une conversation totalement imaginaire entre deux radios, homme ou femme :

QRV  =  je suis prête
QRS  =  vas-y plus doucement ! (manipule plus lentement)
ZUH  =  j'peux pas, impossible
ZBM2  =  casse toi ! j'veux un mec compétent avec moi ! (la pire insulte pour un radio = je veux trafiquer sur cette liaison avec un opérateur compétent. Sous-entendu : casse toi, t'es nul !)
INT QRX  =  on se revoit, on se donne rendez-vous ?
ZUG  =  non, négatif
, (la virgule)  = m..de ! vas te faire f...re ! (autre insulte entre radios)
QRU  =  je n'ai plus rien à te dire
AR  =  c'est terminé entre nous.

De plus en plus fort ...et toujours dans les limites de la bienséance ... Ah les radios ...pour l'instant sur la touche , ne peuvent tel le Phoenix que renaitre de leurs cendres , ils dirigeront les drones , l'espace sidéral les attend . Fermez le ban

Bonsoir les radios, j'ai eu cette spécialité de 1968 a 1972, et j'aime lire toutes vos publications, beaucoup de souvenirs remontent à la surface.
AR +

C Q F D = Merci à tous

Nous avons eu de la chance d'exerce ce métier de Radio à bord des navires . Nous avions le privilège exclusif d'avoir un local à nous , marqué " interdit au personnel non autorisé " . C'était notre coin à nous, tranquille .En mettant la radio sur des fréquences A1 les quelques marins passant devant notre PC Radio nous prenaient pour des extra terrestres . On était peinards , surtout sur les petits batiments ou j'étais le seul radio .

A MAX PERON
La seule explication, je suppose qu'en haut lieu, on voulu faire une relation entre le nom du batiment et l’indicatif, et ce à partir du début des année 70.
Exemples Charles de Gaulle FBCG
Suffren: FASU
Duquesne: FADN
Tourville: FATV
Duguay Trouin: FADT
De Grasse: FADG
Georges Leygues: FAGL
Dupleix: FADL
Montcalm: FAMO
Jean de Vienne: FAJV
Bon j'arrête là. Donc d'après moi, simplification pour la mémoire.
Il y a certainement eu des exceptions pour confirmer la règle, comme il est de coutume dans notre beau pays....
Ah, non ce n'est pas ma mémoire, mais Gogol qui m'a permis de retrouver ces indicatifs....

msg 670 de Max
merci pour ces photos souvenirs du Pc radio et local du clair, des meilleurs bâtiments de la marine ( ). pour l'appareil des trafis, je ne connais plus l'utilité (je verrai en septembre, puisque je dois remonter dans mon ancien domaine pour une maintenance).
le chiffre appartenait aux trafis jusque dans les années 90, et ensuite bascule aux radios, puisqu'on ne réparait plus les tv du bord, on ne diffusait plus de film plage ar, bref on ne faisait plus rien

sinon dans le descriptif détaillé, il y avait aussi un Mufax, pour la météo, auquel on y associait un RRBM4 ou RR125 je crois.

dans le lot, indicatif station N/T bizarre: HWN (Paris).....

(pratiquement 3 ans sur le Bory en 8 ans d'intervalle, dont le désarmement du dernier des AE, sans aucun doute ma meilleure affectation en 34 ans.....).

Magnifique anecdote , j'ai aussi été radio Sur le pétrolier l' Aberwrach , Bon souvenir . Je n'ai fais la navette qu'entre Lorient et Cherbourg , chargé à ras la gueule de TR 5 Kéroséne , en passant le raz de Sein . Nous avons eu toute la Drome ravagé par mer 8 , 35 degrés de gite . On pensait tous en passerelle qu'on allait faire le tour , en Janvier 1977

Décidément, les radios sont très bavards sur cette fréquence. C'est un signe de bonne santé. Ce n'est pas Jean-Claude le pingouin qui me contredira. 
Par où commencer ?

FAMJ  =  Jeanne d'Arc  =  Ma Jeanne. Belle trouvaille, Gilou, et très bon moyen pour s'en souvenir.
Question subsidiaire : quand la Jeanne s'appelait encore La Résolue, avait-elle le même indicatif radio ?
Je devrais le savoir car j'ai connu les deux en même temps à Fort-de-France en mars 1964 mais j'ai oublié.

Ces indicatifs sont bien des "indicatifs radio internationaux" (voir plus haut l'article de MATCH) mais n'oublions pas qu'ils sont également utilisés par nos amis les timoniers :

Photo Max Péron
1976-1979 avant d'arriver en escale dans un pays étranger, le Commandant Bourdais hisse dans la mature son indicatif radio international, unique au monde : 
Foxtrot - Bravo - Tango - Foxtrot.
Ainsi, toute station à terre, tout bâtiment, civil ou militaire, français ou étranger peut nous appeler par radio (en phonie ou en morse A1) ou par scott.

msg 693 : totalement d'accord avec toi, J. Pierre. De plus, contrairement au PC trans, la porte du PC radio n'avait pas de trappe du style agence postale, coopérative ou BA/BM. Par ailleurs, on n'était pas dans la coursive centrale, très passante, mais dans les hauts, toujours près du bon dieu et de la passerelle. 

msg 696 de Gilou : ces fameux quartz pour TED/ANURR, ils étaient tout petits et tout ronds, rangés dans un petite boite en bois, elle-même rangée dans un coffre-fort au PC radio. Si tu en perdais un, c'était x jours d'arrêt assurés.
Compatibilité du TED/ANURR avec les autres émetteurs-récepteurs UHF beaucoup plus modernes : 
pendant le CEF du Bourdais à Toulon fin 77, j'ai expliqué au chef de la division Trans pourquoi, dans certains cas cas, il pouvait ne pas y avoir de liaison. Il m'a remercié en me disant que c'était la première fois qu'on lui expliquait ça de façon compréhensible.

flashback sur la Marinetta :
tabletop nous précise bien qu'il a effectué ses essais à terre et non pas en mer.
boboss, les essais de Marinetta demandés par le CEF étaient-ils effectués à terre ou en mer ?
En mer, la vitesse du bâtiment cumulée avec celle du vent exercent sur l'armature du cerf-volant une pression très forte. Par ailleurs, en cas de naufrage, on ne choisit pas sa météo. On fait avec.

Salutatous,
il y a sur ce sujet de vrais "moustachus" de la spé ! soit opérateurs soit techniciens (ce que je n'ai guère été !) mais tous, aussi haut sommes nous parvenus dans notre qualité de radio, il nous a fallu débuter !!
Certainement que certains, la majorité sans doute, ont commencé au sein d'une solide équipe, mais d'autres dont je fais partie ont commencé en solo ! et vraie appréhension avant, vraie suée pendant le premier quart !!
Embarquement en après midi sur la Sultane, ancien sous-marin anglais, et mon "chef" radio (alors SMtre de son état) me présente mon lieu d'activité principale à la mer ! découverte de matériels totalement inconnus car tous anglais !! mais bon peu de fréquences HF à régler, un manip est un manip...., le gonio que je découvre !! et... le local radio, fermé (ce ne sera plus le cas sur l'Ariane) .... bon, OK pour la prise en main initiale.
Lendemain matin, appareillage, très tôt, pas de quart donc à la bannette (chacun la sienne sur ces bateaux) et même pas eu conscience de ma première plongée, je dormais bien !!
Vint l'heure du quart pour moi, j'arrive au local radio pour succéder à mon chef, il me redit quelques données, sort et ferme la porte de l'extérieur !! je n'ai plus que l'interphone avec le CO
Premier message à envoyer à FUO et heureusement j'ai suivi son conseil "dis leur que tu débutes", je n'en connais plus la formulation ! et je suis tombé sur un collègue (très) compréhensif !! mais sincèrement quelle trouille !!
Pas mal d'années après, lors d'un méchoui des sous-mariniers à La Crau où les anciens étaient invités, je reconnais mon chef, le SMtre Warrot, et lui parle de ma première expérience, il m'a répondu "j'ai toujours fait comme ça sinon il fallait des jours et des jours pour lâcher le débutant" efficace sans doute mais stressant !! Après réflexion je pense qu'il était au CO à guetter le bon déroulement de mes échanges !
Et vous, votre premier solo ??

Mon cher JC tu racontes ton premier solo avec une telle simplicité ..., tu devais les voir à zero Dans ton réduit fermé, avec les poissons autour ! Brrrh !
Chapeau l'artiste Amitiés
JC LFT

Pour MAX PERON
Essais effectués à la mer. Il y a bien eu un cerf-volant qui a eu des velléités d’indépendance.... L'est parti tout seul, le bougre.

Pour Max Peron ( ou autres si affinités)


Alors pourquoi FBAW pour mon Clem ???????
Bonne journée à tous les Tac tac

Et le Maillé Brézé : FAJU ??

Tiens ça coince....... May day May day

QRT  QRT  QRT
En français pour les non initiés : Stop ! Arrêtez !
Comme je l'ai déjà dit à boboss, je constate mais je n'ai pas d'explication.
Boboss, merci pour ta réponse au sujet des essais Marinetta effectués par le CEF. A la mer et non pas à quai. Bien.

Jean-Claude le morbihannais vient de nous raconter sa première vacation radio en solo, enfermé dans le PC radio par son chef. 
Bravo JC et merci pour ce récit.
Au fait, avec le code Q, comment dit on "je suis un jeune opérateur" ? Sous-entendu "soyez compréhensif".

Personnellement, rien de comparable, aucun souvenir particulier.
A la sortie du BE, j'ai choisi le Service TER Fort-de-France. A l'époque, pas de Pointe-des-Sables ni de Rivière Salée, tout se passait au fort Saint-Louis. Nous n'étions que quatre qmm radio et deux qmm trafi pour faire tourner la boutique pc radio - pc trans. Les gradés, on ne les voyait jamais mais nous savions où ils étaient au cas où.
Quand un petit nouveau arrivait de métropole, il était toujours mis en double pendant "un certain temps" comme aurait dit un certain Fernand et n'était lâché seul en dehors des heures ouvrables que quand nous l'estimions suffisamment opérationnel. Tout ça se passait entre nous, aucun stress.

Deux moments forts durant cette première affectation à la sortie du BE radio

Le 25 septembre 1963, le cyclone Edith ravagea l'île de la Martinique. La toiture de la station d'émission PTT du Lamentin (dont nous utilisions les émetteurs) fut arrachée et la salle des émetteurs complètement dévastée et inondée. Du jour au lendemain, plus aucune liaison radio avec l'extérieur, la Martinique coupée du monde.
Dieu merci, la Marine nationale était là. Au pc radio du fort Saint-Louis, nous avions en effet un émetteur HF de secours au cas où. Cet émetteur de seulement 100 watts ne fonctionnait qu'en modes A1 (morse) ou A3 (phonie). Pas de mode F1, liaison par téléimprimeur impossible.
Pendant près d'un mois, sept jours sur sept, presque H24, c'est donc nous, les quatre qmm radios de la Marine + le second-maître radio (exceptionnellement, il est venu nous aider. Dont acte) qui avons acheminé à la main, au manipulateur morse, tous les messages de toutes les administrations civiles et militaires de la Martinique. Tout reposait sur nous.
Quand la station d'émission PTT du Lamentin redevint enfin opérationnelle, le Comar reçut des remerciements et félicitations de Paris.

Autre moment fort pour nous autres radios, la visite du général de Gaulle, président de la République, et, en même temps, la présence dans notre zone du groupe La Résolue / Jeanne d'Arc (le croiseur-école) / Victor Schoelcher. 
Pendant toute la durée de la visite officielle du président de la République, c'est nous, si peu nombreux, qui avons assuré ses transmissions.
Quel boulot !!

C'est le premier-maître radio qui reçoit les félicitations. Normal.