Bravo Max , a te lire je pense à Winston Churchill , qui a dit pendant la Bataille d'Angleterre « Jamais tant de gens n'ont dû autant à si peu » (« Never was so much owed by so many to so few »)
Toit arraché plus d'émetteurs on continue .!!.. c'est l'exemple a suivre , à noter quand même la présence d'un SM , qu'il soit loué !

Pour Max

afin de se signaler le jeune opérateur passe un QRS JO... Manipulez plus lentement, Jeune Opérateur afin de calmer les ardeurs des férus du double ou de l'éléctronique.
A ce propos, je n'ai jamais utilisé un double ou un vibro, toujours la pioche..

et pour Martin et Jean Pierre, Max a bien dit dans son message "la marine essaye"

Pour mémoire, Duquesne, FADN

Bien amicalement
TUR2

Michel, ta proposition QRS JO j'achète ! logique en plus
Pour mon 1er quart solo je dois quelques précisions,
sorti cours BE, perm habituelle et direction la 1ère ESM affectation choisie d'office car volontaire sous-marins et ayant satisfait aux différents tests sur Toulon pendant le BE. Nous étions deux de mon cours dans ce cas.
Arrivés tous deux à la 1ère ESM nous étions en attente d'affectation sur l'un des alors nombreux sous marins de Toulon, mon collègue jouait le "rat des quais" et sut rapidement que l'Astrée allait avoir besoin d'un radio, il embarqua donc rapidement, 3 ou 4 jours. Moi je restais corvéable à merci à la base pendant encore 2 ou 3 jours jusqu'à l'annonce de mon embarquement sur la Sultane, je ne vis pas celui que je remplaçais ni ne sus la raison de son départ. Difficile de nous former pendant notre attente tant les sous marins étaient de types différents, français, ex anglais et ex allemands avec tous des matériels différents !! d'où l'apprentissage rapide à bord.
Et pourquoi le "lâché" rapide ? tout simple, sur les sous marins de l'époque il y avait seulement trois radios, le "chef", en général SMtre, un QM1 et un matelot ou QM, service par tiers donc difficile de faire du double au détriment du collègue !!
Bon je dois avouer que mon 1er quart solo ne m'a pas "bousculé", peu d'échanges et sans doute avec FUO seulement
Mais, pour terminer ce chapitre, après la bonne suée, la bonne dose d'adrénaline subie.... quel soulagement d'avoir réussi le 1er échange ! presque décontracté ensuite pour le reste du quart, ouf !!
Alors les collègues radios, avez vous tous fait du double ? personne n'a vécu comme moi le 1er solo vraiment solo ? je pense que si et ce pourrait nous intéresser de vous lire !! enfin, si vous le voulez bien !
mes indicatifs soums Sultane FACV, Ariane FBYN jamais oubliés, pour les avions ensuite il y en eut trop !!

Quand je suis arrivé à Nouméa à bord du BH2 Boussole , seul radio , prendre le tram , j'avais un radio cassette enregistreur ; j'enregistrais le tram . Je passais des heures à repasser le fil de transmission . Je pleurais de fatigue après des heures et des heures à réecouter le tram . Finalement j'y suis arrivé ; mais il faut bien reconnaitre que cela a été une dure école . Après cet dure mise en expérience , j'ai été au Antilles sur le CANOPUS , j'étais " trankil "

A présent on chante sur la spé de radio ...merle, rossignol, c'est un véritable ravissement la technique artistique
Chapeau
JC;

Pour une fois je reviens en cours de journée pour commettre un léger hors sujet qui n'en n'est pas un puisque je vais parler d'un radio !!
Mon ami Jacky Lagarde, déjà QM1 pendant notre cours de volant, maintenant décédé, a un petit fils !! oui mais il est le numéro 7, Romain Lagarde, de l'équipe de France de Hand Ball qui vient à l'instant de gagner sa demi-finale aux JO, le petit fils d'un radio de notre marine sera donc (peut être) champion olympique, pour le moins vice champion olympique !! lui ne fait pas QRS "JO" je suis sur cette photo avec Jacky pendant notre cours, il est à droite, beau gabarit, le petit fils a de qui tenir !

Bien trouvé le QRS JO, Michel. Pour le manip, idem pour moi : jamais de vibro, toujours la pioche.

Jean-Pierre, quand on est seul radio et jeune opérateur, bonne idée que d'enregistrer le tram. Encore faut-il un magnétophone. En surface, ce n'était pas prévu. Sur les sous-marins de Lorient par contre, je me souviens qu'il y avait un superbe magnéto de marque NAGRA, du matériel de pro. C'était pour les "oreilles d'or" ou pour le radio ?

DTL qui chante du morse sans sa tête
Normal. Au BE radio, on a tellement "bouffer du son" à longueur de journée qu'on en a tous rêver - ou cauchemarder - un jour ou l'autre, croyant entendre des ti-ti-ta-ta ... qui n'existaient pas.
Perso, quand j'y pense, c'est toujours
FUW DE FUF INT QSA INT QRK K
Dakar de FdF, comment me recevez vous ? (force et lisibilité du signal), répondez


1ère affectation, suite. Nous avions une liaison de secours A1 avec FUW / Dakar au cas où la liaison F1 tomberait en panne.
Tous les jours, il fallait tester cette liaison. Jamais un seul message échangé. Liaison F1 jamais en panne ... exception faite de l'épisode cyclone Edtih. 

Cet essai quotidien se terminait toujours par
FUW DE FUF QRU QRX AR
Dakar de FdF je n'ai aucun message pour vous, on se rappelle, terminé
Quand tu as manipulé ça tous les jours, tous les jours pendant deux ans, ça laisse des traces, surtout lorsqu'il s'agit de sa toute première affectation à la sortie du BE radio.

Voici une liste des derniers bâtiments entrés en service. Vous noterez (ou pas???) que les deux dernières lettres de l'indicatif international sont issues de l'orthographe dudit bâtiment.
J'y vois une certaine cohérence.
De quand date cette pratique??? Je dirai début des années 70.
Allez, à la soupe. ZKJ2

Ça va être difficile pour moi d 'embrayer sur vos conversations ...Vous parlez la même langue celle de vos premiers solos service G. que ce soit à terre en surface ou comme JC morbihannais cadenassé é dans son soum , j 'ai même pas le vocabulaire idoine !.Sorti QM2 de cours de radio volant en AFN , direction Indo , 33 jours de mer comme sac de lest sur le PA Dixmude ...D'aucuns diront quelle beau début presque un demi-tour du monde ...A glandouiller sous le pont d'envol guettant les dauphins et les exocets ...Un hamac bien placé, bonne cuisine etc pas de corvées pour ls passagers trop nombreux exercices canots à la mer c'est tout.
À l'arrivée à Saigon pas d'affectation précise c'est GAN Indochine ... Soit Cat Lai hydrobase soit Tan son Nhut terrain de Saigon avec les Catalina de la 8F et à Cat Lai des vieux Sea Otter et un Loire 130 récupéré chez les Japs : Après trois jours on me dit « tu iras à l'atelier de Tan son Nhut. y a du boulot « : Et toc sur place déjà trois SM radio volants qui s'affairent sur les équipements de bord les rechanges font défaut, c'est la b et le couteau ...impossible de respecter les échanges périodiques on manque de tubes. Les ER du Cata sont variés, on me charge de l'ER HF ATB/ARB moyenne puissance réservé à la phonie HF. C'est robuste mais les molettes d'accord tournent sur des pistes argentées et plus d'argent le Cu est à nu er vert de grise avec l’humidité. Voilà, mes débuts ... quand je demande je vais pouvoir voler, on me répond « pas de souci on te préviendras. »..alors le boulot d'opérateur je devrai encore attendre au moins deux mois ..., comme second radio le premier radio étant un SM1 chevronné. C'est comme ça que je suis devenu davantage dépanneur qu'opérateur ...et comme j'ai donné satisfaction ça m'a poursuivi ... d'où galère pour faire les heures de vol alimentaires. Vous savez tout.

Une précision quand même , entre un radio navigant de l'armée de l'Air et un radio volant de l'Aéro aucune différence quand on est à bord . La différence est au sol, car l'armée de l'Air à depuis longtemps formé des mécaniciens radios, qui s'occupent du matériel de bord dans les ateliers base. Ce qui n'existe de pas dans une BAN ou les radios sont forcément tous volants , à part cas particuliers ou eue station ER est implantée sur une BAN , et la des radios SG font le boulot.

Pour un navigant d'escadrille avoir un mécanicien radio c'est confortable on ne fait que voler comme opérateur plus l'entretien courant on sait changer un tube ?

Mais la Marine n'a pas les pléthoriques moyens de l'AA et la bonne vieille recette du sait tout faire avec la qette et le couteau marche à merveille

Salut JC LFT "Lemmy", débuts mouvementés dans tous les sens du terme !! heureusement il y avait des radios techniciens comme toi ! s'ils avaient compté sur moi !!! et puis ce te fut très utile dans ton retour dans le civil, n'est il pas ?

Cher JC le RBR toi qui es le mieux placé pour savoir que je ne racontes pas de craques ...car dans un sens t'as connu aussi la même sauce sur TBM ... Merci de rappeler que tout ne fut pas mauvais pour moi par la suite .... Sauf que j'aurais bien aimé être opérateur sur la belle Connie ou même à l'IGN sur B-17 comme mon instructeur Wertheimer qui commença comme aérostier sur plus léger que l'air .
Amitiés
JC Le Pingouin

Il y a d'autres manières de "bouffer du son" :
A Rivière Salée, le logement de fonction du chef de station était en bordure du champ d'antennes, et donc fortement soumis aux émissions. Ma femme avait enregistré pas mal de musique antillaise sur un magnétophone à cassettes en pensant la garder en souvenir après notre retour en métropole. Hélas, quand nous les avons écoutées, il y avait une drôle de musique en fond sonore : VVV DE FUF ! ... Inutilisable ! Heureusement, nous sommes retournés à la Martinique 4 ans plus tard, et, à la Pointe des Sables, il n'y avait pas ce genre d'inconvénient !

Eh oui, Gilou, Kassav rythmé par "tititita tititita tititita tatitit tit tititatit titita titititatit", ça n'est pas banal !

msg 714 de boboss : je note, pour la première fois à ma connaissance, l'utilisation de la lettre "C" en deuxième position pour l'indicatif radio international d'un bâtiment de surface de la Marine nationale.
Tous ceux que je connais commencent tous par FA.. ou FB..

Jean-Claude le morbihannais : par curiosité, dans ta signature, je viens de zoomer sur l'insigne de La Sultane (que je ne connaissais pas).
Il est superbe cet insigne ! et très original. Mérite à être mieux connu.

Pour rebondir sur l'étonnement de Michel TUR2 sur la présence de très vieux TED/ANURR à bord du Commandant Bourdais.
En 1965-1968,  à bord du même bâtiment, dans le même PC radio, cohabitation pour le moins surprenante :

Photo Max Péron
En mer. Je suis de quart au PC radio. Pas de message à envoyer, rien sur 500 Khz. Je lis régulièrement LIFE (en vente à la Maison de la Presse à Lorient) afin de préparer l'examen pour obtenir le certificat d'interprète anglais. Finalement, désigné pour Dakar / Rufisque, je ne passerai pas l'examen. Bref, passons.
A l'époque, le Suffren, c'est le bâtiment le plus moderne de la Marine nationale, une véritable vitrine technologique. 
Et pourtant, que voit-on à droite ? Un récepteur HF RBM2 à tubes avec cadran en verre et sous-gammes + recherche de la fréquence avec une aiguille que l'on déplace le long du cadran. Comme les postes de TSF de nos parents quand ils écoutaient "Ici Londres ...".
A gauche, hors photo, un récepteur MF RRBM3, lui aussi à tubes,  avec un bon vieux "œil magique".

Continuons la visite du PC radio.
Posé sur le RRBM2, un manipulateur morse qui ne déparerait pas dans un film consacré au Titanic.

Photo Max Péron
Et à côté du manipulateur morse, des vieux RRBM2 et RRBM3, un truc de science-fiction à l'époque : "l'arbre de Noël" (on l'appelait ainsi), le meuble de télécommande de la liaison NTDS (rebaptisée en français SENIT par la suite) et des quatre émetteurs HF Collins, le nec plus ultra en matière de transmissions. Aucun équivalent français à l'époque.

Max, dans le passé (je veux dire "à notre époque") il y a eu quelques indicatifs internationaux de navires de guerre français commençant par FC, mais je ne me souviens plus lesquels.

Biesm TRITON : Indicatif radio : F C T T , mon premier embarquement à Toulon . C'était un batiment d'expérimentation sous marine avec une cloche pour plongeur et un petit bathyscaphe , le " Griffon "

Suite de mon msg 712 : le petit fils d'un radio devenu radio volant est champion olympique de Hand Ball (Romain Lagarde, morbihannais de surcroit, Hi Hi !) et pour faire plaisir à Max :

et bon dimanche à tous.

Nono et J. Pierre nous le confirment, ils existait donc quelques indicatifs radio de bâtiments de surface qui commençaient par FC..
Sans doute étaient-ils rares car je n'en ai aucun souvenir. 
J'en ai quand même de nombreux en tête et tous commencent par FA.. ou FB..

Jean-Claude, un grand merci d'avoir posté ce superbe insigne en grand format.

Bonjour à tous.
Bon , je ne sais pas ce que j'ai bien pû faire tout à l'heure , mais j'ai déjà essayé de répondre à Joël. Mais je ne vois pas ma réponse apparaître sur le sujet .
Je précise que je ne me connecte plus souvent au forum pour une raison que quelques uns d'entre vous connait.
Mais j'y viens régulièrement en tant que " simple visiteur " comme on dit dans un célèbre jeux d'argent.
En 66 j'étais à HWN et à la lecture de son message , il m'est revenu quelquechose qui était au fond de ma mémoire depuis 55 ans .
J'ai été contacté par un batiment dont l'indicatif était FCCO .
J'ai en mémoire tout un tas d'indicatifs et du nom du batiment qui va avec mais
Je ne me souviens évidemment plus de son nom .
Je voudrais profiter de mon passage , en espérant ne pas être trop hors sujet , pour exprimer un regret , à savoir celui de ne quasiment jamais trouver de messages qui parlent de la station de Noiseau , qui bien sûr n'était pas proche d'une plage au sable doré et avec de belles vahinées , mais qui est pour moi un souvenir inoubliable, pour plusieurs raison , d'abord pour m'avoir permis de m'éclater dans ma spécialité ( hélas aujourd'hui disparue ) et de l'esprit de camaraderie qui y régnait, je me doute bien que cet esprit devait aussi exister dans plein d'autres affectations .
Je pense tout de même qu'il a bien dû passer dans cette station un grand nombre d'opérateurs et d'OM chefs de quart ainsi que d'autres spécialités , j'étais en très bon terme avec tous .
Le seul que j'ai trouvé sur le forum est PEDRO , il doit tout de même y en avoir beaucoup d'autres.
Il me semble avoir vu qu'il y avait eu un chef de station MP David , et j'avais posé la question restée sans réponse de savoir si ce " DAVID " n'était pas celui que j'avais eu comme patron à l'école des radios de octobre 65 à février 66.
Voilà pour cette petite vacation .
Je vous envoie à tous toutes mes amitiés.
Portez vous bien et prenez soin de vous et de vos proches , on ne sait pas combien de temps le bonheur est avec nous et c'est quand il s'en va que l'on s'aperçoit qu'il était là .
Gérard dit Pele70

Merci Max ; Et mon dernier embarquement Batiment Hydrographique " L' ESPERANCE " à Brest . Indicatif radio F C A N . Je crois que de nombreux bâtiments auxiliaires portait un indicatif commençant par F C .

Sur le sujet "Duquesne", Max Peron a évoqué le récepteur satellite Navirapt qui a équipé le De Grasse lors de ses 3 dernières campagnes de tir. Ce récepteur à exemplaire unique avait été fabriqué par le CNET de Lannion pour le De Grasse. Juste avant son installation, une petite équipe mixte De Grasse / DCAN Brest dont je faisais partie a effectué un stage d'un mois à Lannion pour étudier l'appareil : Deux techniciens de la DCAN et deux radios du De Grasse pour la partie technique, et quatre météos pour la partie exploitation.

Max, tu as du faire le second (et dernier) stage sur cet appareil !

Gérard, toute l'année 1966, j'étais embarqué à bord du Suffren qui effectuait ses essais à la mer. Appareillage le lundi matin et retour à Lorient le vendredi soir. A plusieurs reprises, de quart au PC radio, je t'ai certainement eu au bout du manip en appelant HWN pour envoyer des messages, tout en cherchant ta fréquence sur le RRBM2 ou le stabilidyne (msg 721).

Pour le "C" en deuxième position de l'indicatif radio : en ce qui le concerne, "bâtiments auxiliaires" nous dit J. Pierre.
N'en ayant jamais vu dans la zone Antilles-Guyane en 62-64, cela expliquerait peut-être pourquoi je n'ai jamais été appelé par FC.. lorsque j'assurais la veille naviter à FUF.

Cours et stages sortant de l'ordinaire

Nono, si je comprends bien, les radios qui ont suivi le stage récepteur de satellites météo au CEMS Lannion se comptent sur les doigts d'une main et nous en faisons tous les deux partie.
Mon instructeur - dont j'étais le seul élève -  était M. Baucher, un homme d'âge mûr absolument charmant. Il m'invita chez lui à plusieurs reprises et me fit visiter les environs. Il habitait une très belle maison en bord de mer à Trébeurden. De Trébeurden à Perros-Guirec en passant par Trégastel et Ploumanac'h, la côte est absolument superbe.

En 1966, un stage NTDS (transmission de données) trop en avance pour Paris

NTDS  =  naval tactical data system
traduit plus tard en français par
SENIT  =  système d'exploitation naval des informations tactiques
En 1965-1966, dans la Marine nationale, il n'y avait qu'une seule personne qui connaissait parfaitement l'ensemble du système : mon chef direct, le maître principal radio (Electro) Pouliquen qui venait d'effectuer plusieurs mois de stage aux Etats-Unis. Chez Collins tout d'abord et au sein de l' US Navy par la suite. Cette situation ne pouvait pas durer. Il était impératif et urgent que ce savoir soit transmis aux futurs utilisateurs du système. La marine ne voulant - malheureusement - pas nous payer un stage aux Etats-Unis, il fut décidé d'organiser un stage sur place, à Lorient, dans les locaux de l'ancienne Majorité Générale près de la porte Gabriel.
La Marine allemande s'étant également dotée du système NTDS mais n'ayant pas encore suffisamment de spécialistes demanda à se joindre au stage.
Les élèves de ce tout premier stage "transmission de données" de la Marine nationale étaient donc les suivants :

4 officiers de la marine allemande,
2 officiers mariniers radios de la marine allemande,
les 3 officiers Transmissions du Suffren,
les 2 seconds maîtres radios Toubeix et Aimé du Suffren
et votre serviteur, le quartier maître de 1ère classe radio (admissible) Max Péron.

J'étais tout à la fois le plus jeune, le moins gradé et le seul "pompon rouge" de ce cours.
A ma grande surprise, je n'eus aucun mal à suivre le cours qui, ente parenthèses, se déroulait entièrement en anglais. Les systèmes binaires et l'algèbre de Boole (jamais appris ça au cours de chouf !), cela me semblait plus facile que l'électronique et les maths traditionnelles. Chaque vendredi, il y avait un quiz et à la fin du stage, il y eut évidemment un examen final. Je réussis sans problème toutes les épreuves.
Pour info, Toubeix quitta la Marine pour retourner dans son sud-ouest natal et Aimé changea de spécialité pour faire Météo.

Le capitaine de vaisseau Cussac, commandant du Suffren, demanda à l' Etat-Major de la Marine la création officielle d'un diplôme ou d'une qualification afin que nous soyons tous reconnus en tant que spécialistes "transmissions de données". Les bureaucrates parisiens ne voulurent rien savoir. En cette année 1966, nous étions sans doute trop en avance. La mention de ce stage et ma réussite à l'examen final furent malgré tout inscrites sur mon livret matricule. Sympa mais cela ne m'a donné aucun avantage particulier pour monter en grade (pas de points supplémentaires).

Comme je l'ai raconté dans mon message précédent, en 1965-1966, la Marine n'était pas beaucoup reconnaissante envers les radios ayant fait le cours NTDS, système extrêmement innovant à l'époque, pour ne pas dire révolutionnaire. 
Par contre, dans le secteur civil, certains d'entre eux ont été accueillis à bras ouverts.

Mon maître principal radio a quitté la Marine lorsqu'il était sur le Suffren, embauché comme cadre civil au centre d'essais en vol de Brétigny (si ma mémoire est bonne). 

Mon premier chef de service était très branché sur ce tout nouveau système. C'était l'avenir, il l'avait pressenti. S'inspirant des notes personnelles du maître principal Pouliquen, il a écrit un livre sur ce sujet. Avec la machine à écrire du service, de la première à la dernière page, c'est moi qui aie tapé toutes les pages de ce bouquin.
Sans doute grâce à ce livre, il s'est fait connaître dans le civil en tant que spécialiste des transmissions de données. Comme Pouliquen, il a lui aussi quitté la Marine au bon moment pour un job en or dans le privé.

Merci pour ton msg 729 Max . J'ai aussi servi 6 mois à FUF Pointe des Sables , puis subsistance sur le Canopus . Comme je m'y suis plu , j'ai demandé à rester . Le Commandant a accepté ma demande .

msg 713. le NAGRA etait pour les DSM pour enregistrer les bruiteurs