bonsoir la mécanique. Pour ce qui est de 42 bars de pression des chaudieres en question, j'en doute pas , pour ma part j'ai piloté les chaudieres des méthaniers ( les El paso et les Ténaga navires à turbines) ainsi que d'autres chaudieres diverses dont de mouillage quand il s'agissait de navires à moteur principal
La pression de service était de 65 bars vapeur surchauffée à 515 degrés ,les soupapes de sureté étaient étalonnées à 67 et 68 bars, autant vous dire que lors de l'échappement il fallait pas être cardiaque!!!!!. C'était trés surprennant à proximité quand on s'y attendait pas
Il fallait 4 heures pour arriver à la pression de service ,d'abord au gasoil puis basculement au fuel lourd réchauffé à 120 degrés avec assistance vapeur aux bruleurs.
Je ne vous parle pas de la valeur de dilatation de ces marmites, des marteaux d'eau à la mise en pression vapeur des circuits, de la chaleur, des fuites de joints qu'il fallait détecter???
avec prudence à l'aide de chiffon au bout d'une perche . J'ai eu l'occasion d'être présent lors d'une explosion dans la chambre à combustion dùt à un manque d'air
brutal (arrét des ventilateurs de chauffe en essai) . Je vous dis pas les dégats (conduits de fumée ouverts de l'économiseur jusqu'à la sortie cheminée , déformation des casings etc ...... et moi sonné à l'hopital
Rien à voir avec la chauffe au charbon que j'ai effectué sur un remorqueur de la DP Mers el kébir suivi
du ramonage foyers, conduits fumée et remplacement des anodes coté eau sur ces chaudieres qui servaient à produire de l'eau distillée à partir de l'eau potable du quai.
Je vous raconte pas l'état du bonhomme ( moi-même ) aprés chaque poste de chauffe sans oublier les briquettes à casser pour enfourner !!!!!
J'étais quand même dispensé de corvée!!! et puis à présent j'en rigole.
Au plaisir de vous lire ; Daniel BELLENGE