par Pour Noël Gauquelin,
Dans ton message 276 tu as évoqué un stage Loran C mal organisé chez Marcel Dassault Electronique à Puteaux ... Es-tu bien sûr du lieu ? Il se trouve que j'ai travaillé chez Dassault Electronique de 1962 à 1988 ... un bail.
En 1962 ça s’appelait le CEREL (Centre d'études et de recherches Electroniques) c'était alors une division de la GAMD (Générale Aéronautique Marcel Dassault) centre créé par Marcel Dassault lui-même pour concurrencer Thomson CSF et fabriquer les radars destinés à ses avions. D'abord situé à Argenteuil dans l'usine d'aviation, puis au 55 quai Carnot à St Cloud, le long de la Seine. Le CEREL est devenu ensuite l'EMD (Electronique Marcel Dassault) puis l'ESD (Electronique Serge Dassault) le fils de Marcel, puis DE (Dassault Electronique) la maison mère restant toujours 55 quai Carnot à St Cloud. Nous avions une petite annexe à Suresnes, située en ville et non sur les quais, une autre à Buzenval et encore une autre à Trappes à la fin des années 1970, celle-là sur l'emplacement des anciennes usines Férisol (les ondemètres bien connus des radios). L'Electronique Dassault n'est pas à confondre avec les Avions Marcel Dassault dont le siège social est situé aussi sur les berges de la Seine, tout à côté du Pont de Suresnes.
Je n'ai jamais entendu parler d'une usine à Puteaux, je pense que tu as du aller à Suresnes pour le stage en question, et c'est ce qui m'étonne. J'ai moi même œuvré dans cette annexe au début des années 1970, au sein du département des Autodirecteurs sur le programme du missile MATRA R-530. A l'époque en matière de radio navigation, le département qui s'en occupait n'avait alors que le programme SNB (Système de Navigation et de Bombardement) destiné au Mirage IV. Les systèmes Loran qui équipaient les avions, comme les Mirage et l'Atlantic, étaient de fabrication US. Tu me fais donc découvrir que ce département s'occupait aussi de Loran C, si c'est bien le cas, ce ne pouvait être que pour des récepteurs d'avion, et en 1977 cette activité aurait du figurer dans le point d'avancement des activités publié dans journal d'entreprise dont j'ai conservé la collection complète jusqu'à mon départ en 1988, et je n'en trouve pas trace.
Pourquoi l'administration avait-elle choisi l'Electronique Dassault plutôt qu'un autre industriel pour vous envoyer faire ce genre de stage ? Là est la question, mon interrogation vient du fait que, connaissant bien la boîte, il n'était pas dans les habitudes de mal préparer un stage quand il avait été programmé, l'image de marque ne le permettait pas.
Dassault Electronique n'existe plus, absorbée par Thomson en 1999, l'ensemble est devenu le Thalès international que l'on connait aujourd’hui.
Bonne fin de soirée
Amicalement
JCL
Dans ton message 276 tu as évoqué un stage Loran C mal organisé chez Marcel Dassault Electronique à Puteaux ... Es-tu bien sûr du lieu ? Il se trouve que j'ai travaillé chez Dassault Electronique de 1962 à 1988 ... un bail.
En 1962 ça s’appelait le CEREL (Centre d'études et de recherches Electroniques) c'était alors une division de la GAMD (Générale Aéronautique Marcel Dassault) centre créé par Marcel Dassault lui-même pour concurrencer Thomson CSF et fabriquer les radars destinés à ses avions. D'abord situé à Argenteuil dans l'usine d'aviation, puis au 55 quai Carnot à St Cloud, le long de la Seine. Le CEREL est devenu ensuite l'EMD (Electronique Marcel Dassault) puis l'ESD (Electronique Serge Dassault) le fils de Marcel, puis DE (Dassault Electronique) la maison mère restant toujours 55 quai Carnot à St Cloud. Nous avions une petite annexe à Suresnes, située en ville et non sur les quais, une autre à Buzenval et encore une autre à Trappes à la fin des années 1970, celle-là sur l'emplacement des anciennes usines Férisol (les ondemètres bien connus des radios). L'Electronique Dassault n'est pas à confondre avec les Avions Marcel Dassault dont le siège social est situé aussi sur les berges de la Seine, tout à côté du Pont de Suresnes.
Je n'ai jamais entendu parler d'une usine à Puteaux, je pense que tu as du aller à Suresnes pour le stage en question, et c'est ce qui m'étonne. J'ai moi même œuvré dans cette annexe au début des années 1970, au sein du département des Autodirecteurs sur le programme du missile MATRA R-530. A l'époque en matière de radio navigation, le département qui s'en occupait n'avait alors que le programme SNB (Système de Navigation et de Bombardement) destiné au Mirage IV. Les systèmes Loran qui équipaient les avions, comme les Mirage et l'Atlantic, étaient de fabrication US. Tu me fais donc découvrir que ce département s'occupait aussi de Loran C, si c'est bien le cas, ce ne pouvait être que pour des récepteurs d'avion, et en 1977 cette activité aurait du figurer dans le point d'avancement des activités publié dans journal d'entreprise dont j'ai conservé la collection complète jusqu'à mon départ en 1988, et je n'en trouve pas trace.
Pourquoi l'administration avait-elle choisi l'Electronique Dassault plutôt qu'un autre industriel pour vous envoyer faire ce genre de stage ? Là est la question, mon interrogation vient du fait que, connaissant bien la boîte, il n'était pas dans les habitudes de mal préparer un stage quand il avait été programmé, l'image de marque ne le permettait pas.
Dassault Electronique n'existe plus, absorbée par Thomson en 1999, l'ensemble est devenu le Thalès international que l'on connait aujourd’hui.
Bonne fin de soirée
Amicalement
JCL
Sans doute....pendant une pause lors de la préparation du cours....... : 
Max!! 
Max et 
